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1re édition du Festival "pleins feux jeunes" en Afrique : l’essai a été un succès à Ouagadougou

Publié le mardi 28 août 2007 à 06h48min

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La première édition du festival "pleins feux jeunes" en Afrique, débuté le 10 août a baissé ses rideaux, le samedi 25 août 2007 à Ouagadougou. Initié par le théâtre du Copion (Belge) en collaboration avec l’ONG ASMADE et le Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO), ce rendez-vous culturel entre jeunes maliens, belges et burkinabè a été un cadre d’expression théâtrale.

Du 10 au 25 août 2007, jeunes belges, burkinabè et maliens se sont rencontrés à Ouagadougou à l’occasion de la première édition du festival "pleins feux jeunes" en Afrique. Organisé par le Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO), l’ONG ASMADE et le théâtre du Copion, cette manifestation culturelle vise la promotion artistique à travers la formation théâtrale.
Elle se déroule en Belgique depuis plus d’une décennie et est à sa première édition au Burkina Faso.

"Nous organisons le festival "pleins feux jeunes" en Belgique depuis une décennie. Nous avons voulu l’étendre à d’autres continents", a expliqué la responsable du théâtre du Copion Alba Izzo. Selon elle, le Burkina Faso a été choisi à cet effet grâce à l’ONG ASMADE dont la présidente Juliette Compaoré participe à "pleins feux jeunes" en Belgique.

Le Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO) qui a servi de cadre pour ce festival s’est joint aux deux autres structures (théâtre du Copion et l’ONG ASMADE) pour offrir aux jeunes festivaliers une formation et une tribune d’expression artistique sous la direction des metteurs en scène belge et burkinabè, Philippe Nicolas et Ildevert Méda. Pendant deux semaines, jeunes africains et européens ont travaillé sur le thème "le monde est mon village" à travers des formations à la pratique théâtrale.

A l’occasion, les maux comme le racisme, le Sida, les guerres, la criminalité, la corruption ainsi que la dépravation des mœurs ont été dénoncés. Les festivaliers ont en outre prôné la paix, l’amour, la tolérance et la solidarité comme des vertus de partage pour un monde meilleur. "Il faut que ça change !" était le leitmotiv de la soirée de clôture au CITO. Le changement dont il est question doit, selon les festivaliers, s’opérer en chacun de nous pour faire du monde, "notre village", un cadre paisible.
Mme Alba Izzo du théâtre du Copion s’est réjouie "de voir se réaliser ce qui n’était qu’une folle idée il y a quelques mois". Elle a par ailleurs estimé que "pleins feux jeunes" en Afrique mérite d’être soutenu.
Pour sa part, l’administrateur du CITO, Martin Zongo a déclaré qu’"à travers ce festival, une graine de baobab vient d’être semée.

Avec le soutien de tous, il poussera et prendra la place qui lui revient dans le paysage culturel du Burkina Faso". Satisfaits de cette première édition, les organisateurs ont projeté la tenue de la deuxième édition de "pleins feux jeunes" en Afrique pour 2009 à Ouagadougou. Le théâtre du Copion n’a pas omis d’inviter le public burkinabè à l’édition 2008 du festival "pleins feux jeunes" en Belgique.

Abdoulaye SERE
Karim BADOLO
(Stagiaires)

Sidwaya

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