Chambre de commerce et d’industrie : Kanazoé et ses hommes reconduit pour 5 ans
Le dimanche 26 août dernier à Ouagadougou, a eu lieu la cérémonie d’installation des membres de l’assemblée consulaire issue des élections du 29 juillet 2007. Le bureau de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso est présidé par El Hadj Oumarou Kanazoé, reconduit pour un nouveau mandat de cinq années.
La cérémonie d’installation des membres de l’assemblée consulaire issue des élections du 29 juillet 2007, est intervenue le dimanche 26 août dernier à Ouagadougou. Le bureau de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, fort de treize membres, est présidé par El Hadj Oumarou Kanazoé. Dans le bureau élu, l’on dénombre seulement trois nouveaux membres : Emmanuel Zongo de la section territoriale de Koudougou, Nana Boureima et Idrissa Nassa, élus secrétaires. Il n’y a pas eu de changement notable comme l’a indiqué, Hamadé Ouédraogo, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.
Procédant à l’installation des membres de l’assemblée consulaire, le ministre du Commerce, de la promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat, Mamadou Sanou, les a invités à être à l’écoute des opérateurs économiques afin d’exprimer leurs besoins auprès des pouvoirs publics : "Vous êtes investis d’une lourde responsabilité vis-à-vis des ressortissants de la chambre consulaire car vos réflexions et suggestions au sein de cette assemblée doivent contribuer à assurer la prospérité économique de notre pays". La présidente de la Commission d’organisation des élections consulaires, Olga Jocelyne Nikiéma, s’est réjouie que celles-ci se soient déroulées dans la sérénité et la transparence.
Sur 1451 électeurs inscrits, 1298 ont pris part aux votes, soit un taux de participation de 89,46%. Pour le président, El Hadj Oumarou Kanazoé dont le discours a été lu par Lassiné Diawara, élu au compte de la catégorie professionnelle de l’industrie, la mandature passée a été marquée par des actions multiples en faveur des opérateurs économiques à travers notamment le renforcement de l’expertise locale, la tenue de journées commerciales...
Selon lui, la plus grande réussite pour l’amélioration de l’environnement des affaires par la mise à disposition d’institutions spécifiques au profit du secteur privé, est entre autres la création de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso, des centres de formalités des entreprises (CEFORE) et des centres de gestion agréés. Aussi, la conception de ce que l’on a nommé, un portefeuille de projets, afin d’assurer une continuité des actions, pourrait comme indiqué, contribuer à mieux répondre aux attentes du monde des affaires.
Composition du bureau de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
Président : El Hadj Oumarou Kanazoé
1er vice-président : Alizèta Ouédraogo
2e vice-président : Lazare Soré
I Catégories professionnelles
Commerce : Apollinaire Compaoré
Industrie : Lassiné Diawara
Services : Gaspard Ouédraogo
II Les représentants des sections territoriales
Bobo Dioulasso : Djanguinaba Barro
Ouahigouya : A. Bangrin Ouédraogo
Koudougou : Emmanuel Zongo
Koupéla : Mamounata Vélegda
III Les secrétaires
1. Mamadi Sanoh
2. Boureima Nana
3. Idrissa Nassa
Par Philippe BAMA
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 27 août 2007 à 15:42, par L’intello En réponse à : > Chambre de commerce et d’industrie : Kanazoé et ses hommes reconduit pour 5 ans
Ca ne va pas , mais on prend les mêmes et on recommence. Nos soit disant opérateurs économiques ne produisent aucune richesse, mais se contente de faire de l’importation et de le revente à coups de monopoles et de protections douanières.
Pas étonnant que tout côute cher dans notre cher Pays. Par exemple la tonne de ciment côute 69.000 Francs au bénin quand elle côute 110.000 Francs chez nous. Le litre d’essence dans ce même pays coûte 480 contre 700 et quelques chez nous.
Je dis qu’il faut s’arrêter de vivre sur le dos de nos populations qui en plus de payer des impôts, paient tout presque deux fois plus cher que leur voisins. Pendant ce temps bien de prête-noms à coups de monopole se construisent des châteaux à Ouaga 2000 et dans les pays européens.
Je dis stop, car il y’a quelqu’un qui disait "Les uns mangent, les autres regardent, ainsi naissent les révolutions..."