Le Burkina était à Tunis avec cinq combattants, deux dames, Anatou Ouélogo et Germaine Bognini, trois messieurs, Hermann Zoungrana, Adama Ilboudo et Zakaria Tiemtoré. Et sur ces 5 tireurs, 4 ont pu être classés dans leurs catégories respectives. En dames, Anatou Ouélogo a disputé la finale des moins de 48 kg contre l’Algérienne Soraya Haddad, Germaine Bognini s’est classée 7e dans les moins de 70 kg.

Chez les messieurs, Hermann Zoungrana a été 5e dans les moins de 60 kg et Adama Ilboudo également 5e dans la catégorie des moins de 90 kg. A signaler que les 7 meilleurs par catégorie sont classés. Anatou Ouélogo qui était abonnée à la 5e place dans les compétitions de ce genre, a fait un énorme progrès en disputant cette fois-ci la finale. Elle et les trois autres font la fierté du Burkina.

C’est pourquoi, mercredi dernier à l’Ecole nationale des douanes, la Fédération burkinabè de judo a organisé une sympathique cérémonie à leur honneur. Dans la sous-région, seul le Burkina a pu disputer une finale de ces championnats d’Afrique. C’est dire qu’au niveau de l’Afrique de l’Ouest, notre pays est premier. Ce classement permet à M. Antoine Zoungrana, président de la Fédération burkinabè de judo, d’occuper le fauteuil de président de la zone de l’Afrique de l’Ouest.

Les performances d’Anatou Ouélogo et de Germaine Bognini leur permettent d’être admises au Centre international du Maroc. Un centre qui pourra faire progresser leur niveau. Avant la compétition de Tunis, nos combattants ont participé au tournoi international du Maroc où ils se sont bien comportés. La première médaille d’argent du Burkina date de 1961. C’était lors des premiers Jeux à Abidjan. Et on espère que la médaille d’Anatou Ouélogo est un bon signe pour obtenir des médailles d’or aux plans continental et mondial.

F. KOUDA

Sidwaya