Désormais les acteurs du dispositif de surveillance commerciale de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont de quoi s’appuyer pour suivre la mise en œuvre de la politique commerciale de l’Union, veiller à l’application des réformes économiques et évaluer leurs impacts sur les différents pays.

En effet, des études sur la méthodologie pour l’estimation des flux commerciaux informels et sur l’évaluation des besoins plans d’action pour la mise en œuvre desdits dispositifs ont été faites et validées. Ceci après avoir été soumises du 23 au 26 juillet 2007 à Ouagadougou lors d’un atelier aux experts des pays, comprenant entre autres, des douaniers, des statisticiens et des partenaires au développement de l’organisation sous régionale.

Ils ont analysé les documents portant sur les études en question et ont formulé des recommandations pour les améliorer. "Les conclusions et recommandations vont être étudiées sans délai par mon département et soumises à l’appréciation des autorités compétentes de la commission", a affirmé le directeur de cabinet du commissaire chargé du département du marché régional, Joachin Ouédraogo.

D’ores et déjà, a-t-il poursuivi, je puis vous assurer que toutes les dispositions seront prises pour les transformer en actions concrètes sur tous les sujets arrivés à maturité. M. Joachim qui a présidé la cérémonie de clôture de l’atelier jeudi passé, a indiqué que la réunion a constitué un jalon supplémentaire dans la mise en œuvre de la politique commerciale de l’UEMOA.

Une politique qui visait à accroître les échanges intracommunautaires et atteindre 25 % du commerce total de l’Union à la fin de l’année 2005. Le dispositif de surveillance commerciales dont les basés ont été jetées en 2004 s’inscrit en droite ligne des actions menées dans ce sens. Cet atelier vise à rendre sa mise en œuvre efficiente et efficace.

Séraphine SOME

Sidwaya