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Crise ivoirienne : Les évêques du Burkina interpellent les acteurs

Publié le lundi 17 mai 2004 à 07h52min

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Blaise Compaoré, le président du Faso a reçu jeudi 13 mai 2004 en audience deux délégations. Il s’agit d’une délégation de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) et une autre de la Conférence épiscopale des évêques du Burkina Faso.

Le 13 mai dernier, Blaise Compaoré a rencontré tour à tour à la présidence du Faso des responsables syndicaux et des membres de la Conférence épiscopale des évêques du Burkina Faso.

Conduite par Guy Bernard Ryder, secrétaire général de la CISL, la délégation syndicale est allée exprimer au président Blaise Compaoré le désir des syndicats de faire entendre leur voix lors du Sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine qui se tiendra en septembre 2004. Cette délégation a aussi évoqué son souhait de tenir une réunion dite de la Francophonie syndicale conjointement avec le Sommet de la Francophonie en novembre prochain à Ouagadougou.

Après avoir reçu les assurances de Blaise Compaoré de la nécessité de donner un espace aux mouvements syndicaux au cours de ces deux grandes rencontres, Guy Bernard Ryder et sa suite se sont rendus au Premier ministère. Ils y ont également été reçus par le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli.

Quant aux évêques membres de la Conférence épiscopale, ils ont fait au président Compaoré, le compte-rendu de l’assemblée conjointe tenue du 22 au 25 avril dernier à Abidjan avec les évêques ivoiriens. Conformément à la décision prise à l’issue de l’assemblée conjointe d’œuvrer pour la paix en Côte d’Ivoire, les membres du Conseil permanent que préside Mgr Philippe Ouédraogo (Diocèse de Ouahigouya) ont interpellé les autorités burkinabè sur l’urgence d’agir pour une sortie de crise.

Au-delà des prières dites à l’endroit de la Côte d’Ivoire lors de l’assemblée conjointe, les évêques burkinabè et ivoiriens ont décidé chacun de son côté de rencontrer les protagonistes de la crise. L’objectif étant de rétablir le dialogue afin que la paix, la concorde et la fraternité règnent entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire liés par l’histoire et la géographie.

Enock KINDO
Sidwaya

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