Le 22 mai 2007 à Kalzi, la première Dame, Mme Chantal Compaoré, lançait la culture du Paprika ou piment doux dont la production devra permettre « un accroissement des revenus surtout des femmes et une amélioration de la qualité de vie ». C’est pour instaurer une véritable dynamique de production, de transformation et de commercialisation de cet épice que le ministère en charge de l’Agriculture, a organisé un atelier.

Il a regroupé les directeurs régionaux du ministère, les Chambres régionales d’agriculture, la Confédération paysanne du Faso, des chercheurs de l’Institut national de l’environnement et de la recherche agronomique (INERA) et des opérateurs privés. Le Paprika est particulièrement un piment très prisé. Il est très riche en vitamine et sa résine est utilisée dans la fabrication de certains produits contre le cancer. De plus, substance aromatique et piquante, il est utilisé sous les tropiques pour assaisonner les sauces, de l’autre côté de la Méditerranée ou de l’Atlantique, pour relever le goût de certains produits comme les fromages.

« La culture du Paprika constitue une opportunité de création de richesses pour les productrices et producteurs du Burkina Faso, » a souligné le secrétaire permanent de la coordination des politiques sectorielles agricoles représentant le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture. Il a indiqué que le gouvernement a opté de promouvoir les filières agricoles pour lutter contre la pauvreté en milieu rural et assurer le développement agricole et économique du Burkina.

Selon lui, au regard de l’importance que revêt la filière Paprika, la nécessité de la dynamiser s’impose et requiert la mise en œuvre effective d’un programme de production. Ce programme va définir un cadre stratégique, des investissements à réaliser et des actions à mener.

Tout ceci contribuera à « l’accroissement de la production nationale, le développement des marchés intérieurs et extérieurs et pour la levée des contraintes relatives à la production, à la conservation au stockage et à l’organisation de la filière ». Il a lancé un appel aux projets et programmes qui interviennent dans les régions, à apporter tout l’appui nécessaire aux groupements, particulièrement à ceux des femmes pour produire davantage du Paprika.

Bachirou NANA

Sidwaya