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Administration financière et partenaires économiques : Taxes et impôts au cœur des débats

Publié le mercredi 11 juillet 2007 à 08h33min

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Conformément à la deuxième semaine de dialogue entre l’administration financière et ses partenaires économiques, c’était au tour des clubs des hommes d’affaires, industriels, miniers et patronat d’être reçus par l’administration financière, lundi 9 juillet, à Ouagadougou.

Exonération ou réduction de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sur certains produits, réduction de la taxe de 20% imposée aux opérateurs économiques burkinabè non installés sur le territoire national, annulation pure et simple du chèque rose ou le rendre négociable, etc, sont entre autres sujets débattus lors de la concertation entre l’administration financière et le club des hommes d’affaires.

La rencontre, tenue dans la soirée du 9 juillet 2007, a mobilisé des entrepreneurs, des industriels, des miniers, le patronat face au ministre de l’Economie et des Finances, le directeur général de la douane et celui des impôts. Sur demande du ministre de l’Economie et des Finances, Jean Baptiste Compaoré, le point de la première semaine de dialogue (2006) a été fait par secteur d’activité. Toute chose qui a permis de constater l’état d’avancement sur certaines préoccupations de ces "acteurs du développement".

Des explications ont été données soit par le directeur général des impôts, soit, par celui des douanes ou même le ministre lui-même, sur la non résolution de certaines questions. Ainsi, concernant l’annulation ou l’exonération des TVA, le directeur général des impôts, Grégoire Sankara, et le ministre Jean Baptiste Compaoré, ont soutenu que "la TVA est un processus normal dans le domaine commercial. La nature intrinsèque de la taxe fait que toute modification aura tendance à la dénaturer".

Pour le directeur général des douanes, Antoine Zoungrana, des formalités permettant d’agir de façon plus aisée, existent. Il faudrait que les industriels se les approprient pour ne pas trop sentir la taxation. A propos de la taxe de 20% imposée aux opérateurs économiques non installés au Burkina Faso, le ministre Compaoré a justifié son maintien par le fait que "cette taxe vise à promouvoir l’expertise nationale".

D’autres préoccupations telles que la réduction des TVA sur tout achat effectué sur la facture des services informels, la prise en compte des factures dans leurs bilans, ont été soulevées et ont occasionné des échanges fructueux. Par ailleurs, le ministre a suggéré qu’un atelier soit organisé en vue de clarifier certains points d’ombre et permettre à chaque partie (administration financière et acteurs de développement) de jouer convenablement son rôle.

Alban KINI

Sidwaya

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