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Good-bye, Brenda !

Publié le mardi 11 mai 2004 à 10h58min

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La vie tumultueuse de Brenda Fassie s’est arrêtée le dimanche 9 mai dernier dans un hôpital de Johannesburg. Depuis une dizaine de jours, l’artiste était admise à l’hôpital pour des problèmes cardiaques. Son cœur n’a pas tenu le coup et elle laisse dans un profond désarroi sa famille et ses nombreux fans en Afrique et dans le monde. Agitée, la vie de Brenda Fassie le fut. Cette nièce de Nelson Mandela vivait entre alcool, drogue dure et calmants.

Qui fut Brenda Fassie

Artiste confirmée, la musique de Brenda Fassie brasse l’ensemble des influences africaines. Née en 1964, Brenda entre très, très vite dans le monde de la musique. Dès l’âge de quatre (4) ans elle apprend à développer son sens musical aux côtés du grand Old Sarah, une légende africaine. Le producteur Kolol Lebona la remarque et la fait venir à Johannesburg où elle intègre le groupe The family (plus tard appelé big Dudes). Le premier album de la star "Week-end spécial" est vendu à 200 000 exemplaires suivi d’une tournée africaine européenne et américaine. Forte de cette nouvelle expérience, Brenda décide de se lancer en solo.

En 1989, son deuxième opus Too late for Mama explose dans les hit-parades. Sept ans plus tard, elle produit seule "Now is the time" sur lequel elle interprète deux duos avec Papa Wemba, célèbre chanteur Congolais. Suivent d’autres albums et le titre de meilleure artiste africaine en 1999. Artiste chère au cœur d’un peuple qui se reconnaît en elle (malgré ses frasques, ses chansons abordent des sujets comme l’amour et tout ce qui va avec (jalousie, trahison) "Je commence la vie, car dans nos communautés beaucoup de gens ont encore besoin d’être guidées", disait-elle alors.

Dors en paix l’artiste et que la terre africaine d’Afrique du Sud te soit légère.

Fernando GUETABAMBA (Source RFI)

Sidwaya

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