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Mort de Brahim Déby : Caprices d’enfant de chef d’Etat

Publié le mercredi 4 juillet 2007 à 07h03min

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Incroyable mais vrai ! Un fils de chef d’Etat africain en exercice retrouvé mort hors de chez lui et pas sur un lit d’hôpital ! Pourtant, c’est ce qui est arrivé avec le fils aîné du chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno.

En effet, le corps de Brahim Deby a été retrouvé le 2 juillet dernier dans le parking souterrain d’un immeuble situé en banlieue parisienne et où il vivait. Sauf omission de notre part, c’est la première fois qu’un fils de chef d’Etat en exercice finit ainsi sa vie.

Jusque-là, ces personnes insouciantes nous avaient habitué à des frasques qui faisaient de temps en temps la Une de la presse people du Nord et aussi de l’actualité judiciaire. D’ailleurs, le regretté "petit président" n’était pas un inconnu de la police et de la Justice françaises pour s’être fait épingler et condamner en juin 2006 avec sursis pour port d’arme et détention de drogue.

Dans un pays de forte culture démocratique, cela aurait sans doute porté préjudice à son père de président qui se ferait fort d’oeuvrer à le ramener sur le droit chemin. Mais on est en Afrique et ce genre d’affaire n’ébranle point les dirigeants. En l’absence d’un rappel à l’ordre, leurs enfants, envoyés la plupart du temps en études dans des écoles prestigieuses du Nord et aux frais des pauvres contribuables, continuent tranquillement leurs frasques.

Outre l’oisiveté dont on dit qu’elle est la mère des vices, il y a aussi l’enrichissement illicite, la mauvaise éducation qui poussent à poser des actes immoraux. C’est ce que l’on remarque la plupart du temps avec les fils à papa qui ont toutes sortes de caprices, qui se livrent à des trafics dans les pays où ils sont envoyés pour des études.

Certains atteignent souvent des stades de délinquance tels qu’il leur est difficile de se ressaisir. Où allons-nous si, en plus des frasques de certains chefs d’Etat, il faut aussi subir celles de leurs enfants ?

Séni DABO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 4 juillet 2007 à 08:56 En réponse à : > Mort de Brahim Déby : Caprices d’enfant de chef d’Etat

    Bonjour,

    je suis d’accord que l’on devrait parler des caprices d’enfants de chefs d’etats, mais un peu de compassion pour les parents serait bienvenu . Vous n’avez pas honte de parler de la mort d’un homme en commençant par "incroyable mais vrai" ? ce n’est pas un jeu là ! cette personne est bien morte !!!!!

    • Le 4 juillet 2007 à 12:33 En réponse à : > Mort de Brahim Déby : Caprices d’enfant de chef d’Etat

      Bonjour,
      je pense qu’il y a des morts qui méritent pas d’être pleuré. Et je suis pleinement d’accord avec l’avis du journaliste. De petits délinquants qu’on cultive dans un bouillon de malversation financière, de corruption, de gabegie et même souvent dans du sang ne peuvent être autrement.

      vous savez que ce trafiquant de drogue était le conseiller de son père !
      Savez-vous qu’il a même déjà giflé un des ministres du TChad ? bref.

      Avec quel argent vivait-il en France. Qu’est ce qu’il faisait. Ne pouvait-il pas mieux faire autre chose que d’entrer dans la mafia ?

      Merci

      • Le 5 juillet 2007 à 11:31, par A+ En réponse à : > Mort de Brahim Déby : Caprices d’enfant de chef d’Etat

        L’article fait effectivement l’amalgame entre les sentiments de l’auteur qui sont pour une bonne part comprehensibles et les faits de ce crime dont les motifs restent pour l’instant des pures supputations.

        Concernant les sentiments de l’auteur, c’est vrai que savoir qu’il s’agit du fils d’un chef d’etat africain de succroit peut ouvrir la porte a beaucoup de ressentiments a l’egard de nos dirigeants. Cependant, un fils majeur de president reste un homme comme tout autre et demeure responsable de ses actes. On peut remettre en cause son education, discutter sur l’ origine de la "fortune" de ses parents, s’etendre sur la pauvrete en Afrique ect. mais l’explication de la personnalite d’un individu est tres complexe. Il ne faut pas se contenter de penser qu’il est "voyou" a cause de sa situation familliale. Il ne faut d’ailleur pas penser non plus que sa situation familliale devait l’empecher d’etre "voyou". "Fils de" ne determine pas les cases de la moralite dans laquelle on doit classer les individus...c’est trop facile.

        Concernant le crime lui meme, il s’agit d’un acte pose par des individus qui n’ont pas ete retrouve. Les motifs du crime lui meme peuvent etre multiples...la piste donnee par la police et relayee par les media ne sont par une preuve du mobile. Il y a eu mort d’homme et une enquette est ouverte, point. La moralite soit disant "douteuse" de la victime ne doit pas etre repris comme alibi pour "justifie" un tel acte.

        Enfin, nous sommes des etre hummains, et des Africains. Il y a une famille qui pleure son fils mort (famille presidentielle peut etre....mais famille quand meme). Joignons nous a la douleur de la circonstance au lieu d’elaguer sur les supputations. L’article me semble mal venu dans ce contexte.

        A+

        • Le 5 juillet 2007 à 19:29, par ENFANT GATE En réponse à : > Mort de Brahim Déby : Caprices d’enfant de chef d’Etat

          En tant que humain nous ne pouvons que compatir à la disparition d’un autre humain et surtout encore tres jeune.
          Mais dicton populaire dit ’’ça n’arrive pas qu’aux autres" et etre fils d’un chef n’est pas synonyme d’atteindre le sommet de la hierarchie sociale. Brahim a été victime de son comportement. Au Tchad il en a ’’descendu’’ combien de ses semblables sans toutefois etre inquieté car hyper-intouchable. Alors aujourd’hui c’est son tour. Aux fils des chefs d’Etat Africain mal eduqués de savoir se prendre car le pouvoir auquel ’’ papa’’ s’est accroché lui tournera le dos un jour.
          Paix à l’ame du disparu et que la terre de ses ancetres lui soit legere.

        • Le 6 juillet 2007 à 02:25 En réponse à : > Mort de Brahim Déby : Caprices d’enfant de chef d’Etat

          Vous parlez ici et là de respecter le mort, d’avoir de la compasion ; a t-il eu de la compasion pour son pays ?

  • Le 4 juillet 2007 à 19:47, par JMK En réponse à : > Mort de Brahim Déby : Caprices d’enfant de chef d’Etat

    Cet article ne nous apprend rien de plus que la haine qui anime son auteur envers certaines caégories de personnes.
    Plus de rigueur professionnelle, s’il vous plait. Il s’agit par ailleurs de la mort d’un humain, des circonstances encore inexpliquées...

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