En vue de partager l’expérience de la coordination réussie au niveau national, de manière à en favoriser la dissémination auprès des autres Etats membres, une réunion de concertation des Communauté économiques régionales (CER) s’est tenue, lundi 2 juillet 2007, à Ouagadougou.

Au cours de la concertation, des orientations devraient être également données afin de préparer le programme de travail 2008 des CER et examiner l’état de mise en œuvre de la Déclaration de Bamako. Cette déclaration a permis aux ministres en charge des Infrastructures et des Transports des pays concernés, de prendre des engagements relatifs aux analyses des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté en vue de les intégrer dans les politiques nationales de transport et de lutte contre la pauvreté. Ces engagements pris ont été examinés lors de l’assemblée générale annuelle 2005 du Programme des politiques des transports en Afrique subsaharienne (SSATP).

Le SSATP étant un partenariat entre les Etats membres, les communautés économiques régionales, les bailleurs de fonds et les institutions africaines pour le développement de politiques de transport appropriés en Afrique subsaharienne, tant au niveau national que sous-régional. Le commerce et le transport, ainsi que le lien entre transport et intégration régionale figurent parmi les grandes priorités du SSATP.

De l’avis du commissaire chargé du département de l’aménagement du territoire communautaire, des transports et du tourisme de l’UEMOA, Ibrahim Tamponé, la collaboration entre CER et le renforcement de la coordination dans la mise en œuvre du Programme est ressortie comme une forte contrainte à lever. C’est pourquoi, selon lui, "la Commission de l’UEMOA, en sa qualité de présidente du comité de coordination des CER, a voulu contribuer à la réflexion entreprise par le SSATP, en élaborant une note relative au renforcement de la coordination entre CER, Etats membres et l’équipe de gestion du programme SSATP".

Le SSATP accompagne la Commission de l’UEMOA dans le cadre de Programme régional de facilitation des transports et transit routiers, par le financement des principales composantes. Il s’agit de la mise en œuvre de l’observatoire des pratiques anormales dont les premiers résultats feront l’objet d’un atelier de diffusion les 5 et 6 juillet 2007, ainsi que la réalisation d’une étude de mise en place de comités de gestion des corridors.

Alban KINI

Sidwaya