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Construction de l’échangeur de Ouaga 2000 : De "petits" désagréments à prévoir

Publié le mardi 3 juillet 2007 à 07h49min

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La Direction générale des routes a organisé le 29 juin 2007, une visite sur le chantier de construction de l’échangeur en Treffle de Ouaga 2000. L’étape actuelle des travaux engendrera des désagréments aux pulations.

Les travaux de construction du premier échangeur de la ville de Ouagadougou ont repris de plus belle depuis la mi-avril 2007. Il s’agit de l’échangeur situé au croisement de la route du Guide Muammar El Khadafi, de la RN5 (route de Pô et du Boulevard des Tansoaba).

L’ouvrage dont la construction a débuté en 2002 a connu un ralentissement dans son exécution pour "manque de moyens financiers", a expliqué à la presse, l’ingénieur-chef de projet échangeur, M. Mahadi Maïga. Seulement le pont-dalle avait été jusque-là construit. La reprise des travaux, grâce à un préfinancement de l’Etat burkinabè, à en croire M. Maïga, connaît un déroulement normal.

A la date du 29 juin dernier, il a estimé à 20% le taux d’exécution de la première phase qui doit durer 8 mois avec la société COGEB International. Il reviendra à l’entreprise OK de réaliser pendant 4 mois le bitume et la signalisation, soit un total de 12 mois pour la réception de l’échangeur à Treffle de Ouaga 2000.

Mais d’ici à la fin de cette année, a rassuré l’ingénieur Mahadi Maïga, les entreprises s’arrangeront pour livrer une partie de l’ouvrage. Il restera les travaux d’assainissement avant la réception finale prévue pour la mi-avril 2008.

Pour respecter cette échéance, les populations aussi doivent jouer leur partition, M. Maïga demande aux Ouagalais, "le respect strict des dispositions de sécurité qui seront prises" autour du chantier. En effet, à partir de demain mercredi 4 juillet, une partie de la route de Pô sera fermée. Des déviations sont prévues pour permettre aux usagers de poursuivre leur chemin moyennant des désagréments.

En plus des panneaux de signalisation qui les dirigeront, des policiers seront postés en appui. En clair, l’indulgence et la compréhension des populations sont les prix à payer pour rendre la circulation plus fluide dans cette partie de la ville de Ouagadougou.

Koumia Alassane KARAMA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2007 à 13:29, par Rosine En réponse à : > Construction de l’échangeur de Ouaga 2000 : De "petits" désagréments à prévoir

    Monsieur Maiga doit se rassurer. La population burkinabe est de nature tolerante quand il s’agit d’un interet commun a toute la nation. Mais mon inquietude se situe au niveau de la qualite de l’oeuvre quand elle sera finie. En tant que citoyenne burkinabe je demande a la Direction Generale des routes et a toutes les personnes physiques et morales qui interviendront dans la construction de l’echangeur de Ouaga 2000 de faire un travail consciencieux et professionnel. Elles doivent eviter les dessous de table car a force de ronger sur l’enveloppe financiere prevue la qualite de cette oeuvre ne sera pas fiable et je crains beaucoup pour notre securite a tous. Le president de la republique doit lui-meme veiller a cela. Au Burkina nous n’avons pas a l’etape actuelle de notre developpement besoin d’echangeur. Nous avons surtout besoin de routes bien goudronnees et larges, de caniveaux fonctionnels et de feux de signalisation. Mais si l’echangeur constitue pour le gouvernement une priorite alors qu’il le realise de maniere consciencieuse et professionnelle afin d’eviter a court, moyen ou long terme des pertes de vie duent a la mauvaise qualite de la construction. Sinon les ouagalais sont habitues aux petits desagrements.

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