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Intégration commerciale au Burkina Faso : Diagnostic des contraintes du commerce burkinabè

Publié le lundi 25 juin 2007 à 08h03min

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Mamadou Sanou, ministre du Commerce

Le ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat a organisé le jeudi 21 juin 2007, à Ouagadougou, un atelier national de validation sur les contraintes à l’intégration commerciale au Burkina Faso.

“L’examen des flux des échanges montre que la part du Burkina Faso dans le commerce mondial demeure toujours marginale et cette marginalisation est essentiellement due à la faiblesse de sa capacité productive”. C’est un diagnostic du ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Mamadou Sanou. Il s’est exprimé ainsi au cours de l’atelier national de validation sur les contraintes à l’intégration commerciale au pays des Hommes intègres, tenu jeudi 21 juin 2007.

Cet atelier a été relatif à la mise en œuvre du système intégré pour l’assistance technique lié au commerce, en faveur des pays les moins avancés. Cette assistance est le fait des institutions que sont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, le Programme des Nations unies pour le développement, l’Organisation mondiale du commerce, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, de même que le Centre du commerce international.

Selon le ministre, le Burkina Faso recèle d’énormes potentialités agricoles, pastorales et minières dont l’exploitation pleine permettrait d’accroître l’offre de produits sur le marché national, régional et mondial. “Il est cependant regrettable de constater que malgré toutes ces potentialités, le taux d’exportation reste très faible. Ce qui a pour conséquence de limiter notre participation au commerce mondial”, a-t-il poursuivi.

L’étude qui a été validée est partie d’un disgnostic complet de l’économie burkinabè en identifiant tous les secteurs ayant le plus grand potentiel exploitable.
Les réformes engagées pour améliorer la participation d’un pays au commerce mondial doivent faire l’objet d’une appropriation de la part de ces pays. “C’est à cette seule condition que les réformes peuvent produire tous les effets escomptés”, a soutenu le ministre en charge du Commerce.

C’est pourquoi, a-t-il ajouté, dans le processus de mise en œuvre, la maîtrise des actions validées doit être progressivement intégrée dans le document de stratégie de réduction de la pauvreté, cadre fédérateur de toutes les politiques et stratégies nationales de développement.

Du reste, le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté souligne l’importance du développement des exploitations dans l’accélération de la croissance du Burkina Faso. Par ailleurs, Mamadou Sanou a invité tous les acteurs nationaux à une implication réelle dans les actions proposées en faveur de l’intégration du pays dans le système commercial multilatéral.

Alban KINI

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 juin 2007 à 12:08, par Gorkomawdo En réponse à : > Intégration commerciale au Burkina Faso : Diagnostic des contraintes du commerce burkinabè

    Les commecants burkinabé sont avares, pingres. Ils aiment la gloutonnerie. Ils font d’ailleurs du commerce artisanal sans aucune démarche scientifique. Ils vont ainsi trainer encore les pas alors qu’en 2009, on aura une monnaie commune de la CDEAO si je me trompe pas. Et bonjour les dégats pour eux car les commercants efficaces des autres zones vont ravir notre marché à leurs yeux et sous leurs sales barbes.

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