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Année artistique 2006-2007 : Le printemps des artistes musiciens féminins

Publié le vendredi 22 juin 2007 à 07h39min

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La complitaion "Burkina Mousso"

L’année artistique 2006-2007 semble sourire aux dames, tant la production d’œuvres musicales a été florissante à leur niveau. De mémoire de Burkinabè intéressé à la chose musicale, jamais on aura enregistré un tel envahissement de la scène musicale par les dames : 23 œuvres produites à la période de juin 2007.

Les femmes, en l’occurrence les jeunes filles, s’intéressent sérieusement à la chose musicale. Vingt trois productions d’œuvres musicales enregistrées au registre du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) au mois de juin 2007 pour l’année artistique 2006-2007.

De toutes ces productions, des noms déjà connus comme ceux de Adèle Rouamba (M’Ba Siida), Sonia Carré D’as (N’Kanou) et Adji (Adji chante Black So Man) reviennent soit pour un second ou un troisième album. Le gros du lot est composé d’artistes qui signent leur entrée sur la scène musicale avec un premier album solo.

Des choristes comme Awa Melone (Plus d’amour), Sonninké (Laisse-moi t’aimer), Youmali (Wamdé) aux néophytes comme Belissa (Laisse mon gars), Lissa (Djarabi), Beky (Officialisé), etc., il y a du beau monde.

L’on peut se réjouir de l’engagement des filles pour la musique si l’on prend en compte ce mérite d’avoir réussi à créer une œuvre pendant que bon nombre de leurs collègues du sexe opposé broie du noir pour accoucher un seul opus. Musique d’ambiance ou musique religieuse, la palme d’or revient aux femmes . Par contre, lorsqu’on s’attarde sur les chansons, il y a beaucoup à redire.

Le genre et les styles ne varient point : Korariss, Béky, Belissa, Lissa, Florabelle, Oumou La Tigresse pour ne prendre que celles-ci.

C’est là également que l’on découvre l’aventure prématurée de ces jeunes dames dans l’arène musicale.
L’envie de chanter, de devenir star existe mais son préalable est le travail : travailler la voix, les textes, les airs, en somme, les chansons. C’est par là qu’on reconnaît un artiste-musicien, qu’il soit homme ou femme.

Ismaël BICABA


Récente liste de sorties d’albums d’artistes-musiciennes

- Adèle Rouamba : M’Ba Siida
- Awa Melone : Plan d’amour
- Lissa : Djarabi
- Hortensia : Poolongo
- Adji : Adji chante Black So Man
- Sonninké : Laisse-moi t’aimer
- Youmali : Wamdé
- Oumou La Tigresse : Le Zangoli
- Florabelle : La Tournemoulance
- Béky : Officialisé
- Maïlinda : Viim
- Belissa : Laisse mon gars
- Korariss : Banta
- Eben-Ezer : Tanigui
- Sophie Kaboré : Dama Da béni (religieux)
- Marie-Laure Sanou : Ma coupe déborde (religieux)
- Bondé S. Agathée
- Pauline Koudougou : Jésus (religieux)
- Rachèle Ilboudo : Jésus mon seul ami (religieux)
- Martine Kiénou : Wennam mini (religieux)
- Sonia Carré d’As : N’Kanou
- Kady Bakayoko : Déli

I.B.


Le spectacle live : L’angoisse des artistes musiciens burkinabè

Peu d’artistes au Burkina Faso ont la chance de s’exprimer en live, à savoir en direct face à un public et accompagnés de musiciens.

Au Burkina Faso, les artistes-musiciens qui ont opté pour le live sont peu nombreux. Bil Aka Kora, Sissao, Solo Dja Kabaco, Alif Naaba, Yeleen sont des musiciens nationaux qui font l’effort de s’exprimer en live. Pour des connaisseurs, le live est une école de perfection et de maîtrise musicale pour tout artiste Mais faute de moyens logistiques, matériels et financiers, le play-back a pignon sur scène au pays des Hommes intègres. Conséquence, plusieurs artistes-musiciens passent le plus souvent à côté de la plaque lors des grandes manifestations où le live est imposé.

C’est le cas des Nuits atypiques de Koudougou (NAK) où des artistes burkinabè n’ont pas été à la hauteur de leur talent ou de leur réputation.
Faute d’une culture du live, certains ne se sont jamais laissés tenter par le spectacle live.
Mais avec l’avènement du Jardin de la musique, Remdoogo, les choses semblent se corriger. Adji, Awa Melone, Idak Bassavé sont quelques artistes qui font desormais un clin d’œil au live

Alassane KERE


Répartition de droits au BBDA : Plus de 95 millions pour les droits de représentation

Les artistes membres du Bureau burkinabè du droit d’auteur sont appelés pour la seconde fois de l’année à la caisse de leur structure, pour percevoir leurs droits.

Dans la cagnotte, 95 820 francs CFA pour 4 243 bénéficiaires dont 1 856 sont des membres du BBDA et les 2 387 autres, des artistes de sociétés étrangères, dont les œuvres ont été exploitées sur le territoire burkinabè.
Cette “répartition de mai”, comme elle se nomme, porte sur les droits de représentation, à savoir les droits radio/télé, les droits d’exécution publique et les droits de séances occasionnelles et les instances de droits de représentation.

En rappel, les droits de représentation sont les redevances perçues par le BBDA, au profit de ses membres, lors de leurs différentes prestations au cours de l’année 2006. Deux types de représentations sont pris en compte :
- d’une part, la représentation directe ou séance occasionnelle : il s’agit des concerts et animations donnés par l’artiste, des galas auxquels il a participé et pour lesquels le BBDA a perçu des redevances auprès des organisateurs.
- D’autre part, la représentation indirecte qui porte sur les prestations de l’artiste à travers des moyens de diffusion de masse tels la radio, la télé et l’exécution publique (animation dans les bars, night- clubs, jeu d’orchestres...), etc. La répartition à ce niveau est faite à partir des relevés de programmes des stations de radio et de télé, des orchestres, etc.
Les paiements qui sont effectués durant un mois, ont déjà commencé à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso depuis le 31 mai 2007. Ils se poursuivent jusqu’au 29 juin 2007.

Le service Relations publiques et Promotion culturelle

Sidwaya

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