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Tournée du ministre des Postes et Télécommunications : constater les réalités du terrain

Publié le jeudi 6 mai 2004 à 11h25min

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Justin Thiombiano

Du 10 mars 2004 au 08 avril 2004, le ministre des Postes et Télécommunications, les membres du cabinet et les directeurs généraux des services rattachés (ONATEL, SONAPOST, ARTEL) ont effectué dans la ville de Ouagadougou une visite dans les différents services, relevant du département. Objectif : constater de visu, les réalités auxquelles sont confrontées les agents et passer en revue l’état des lieux des infrastructures.

Par cet acte, le Ministre Justin T. Thiombiano et ses proches collaborateurs ont voulu toucher du doigt, le vécu quotidien des différentes entités relevant de la responsabilité du département. Aucun service, aucun bureau de la capitale n’a échappé à cette tournée, que les agents ont positivement accueillie. « Le contact direct avec le personnel des bureaux, des ateliers, et des chantiers est une occasion de découverte et de redécouverte ; chaque visite en elle-même est source de leçons dont nous tirons beaucoup de profits », dit le ministre Thiombiano.

Discuter avec les agents, les encourager, donner des conseils et attirer l’attention sur quelque défaillance, voici le menu de cette tournée au terme de laquelle, chaque structure a montré les principales unités et les difficultés auxquelles elle fait face. Créée en 2000, le Ministère des Postes et Télécommunications a sous sa responsabilité directe, trois grandes structures : il s’agit de l’Office National des Télécommunications (ONATEL), l’Autorité Nationale de Régulation des Télécommunications (ARTEL) et la Société Nationale des Postes (SONAPOST). En plus de ces structures, le Ministère assume la tutelle technique des opérateurs privés de téléphonie mobile : CELTEL et TELECEL.

A la recherche d’un nouveau souffle pour la SONAPOST

Créée il y a de cela plusieurs décennies, la poste burkinabè a brillé de mille feux, avant de connaître les difficultés qu’elle enregistre en ce moment : ces difficultés, constatées par le ministre Thiombiano ont pour noms, contraintes budgétaires qui empêchent la réalisation d’infrastructures répondant aux exigences du moment, le vieillissement du personnel, l’obsolescence des équipements. A l’heure actuelle, la SONAPOST compte 744 d’agents et 77 agences répartis sur l’étendue du territoire. Malgré les difficultés sur lesquelles tout le monde s’accorde, la poste entend jouer sa partition dans le concert du développement du pays ; les domaines d’intervention diversifiés l’exigent. Le courrier postal est encore un élément important du développement économique et social, c’est pourquoi la SONAPOST entend utiliser de façon rationnelle ses capacités opérationnelles pour se hisser au niveau du développement et de la révolution technologique.

Ainsi un accent particulier est mis sur la modernisation et l’extension des services postaux, l’amélioration de la qualité des services offerts aux usagers, le développement du réseau des caisses d’épargne en vue d’une augmentation de l’épargne nationale et l’amélioration de la gestion des caisses d’épargne.

La direction générale, consciente de ces priorités a depuis maintenant quatre ans posé beaucoup d’actes pour matérialiser ces exigences. En témoignent : (l’ouverture de cyberpostes et de cyberkiosques dans plusieurs localités : Ouagadougou Bobo-Dioulasso, Ziniaré, l’ouverture de nouvelles agences tel le bureau de poste de Pama. Le lancement de nouveaux produits comme le mandat TELIMAN, l’express postal, le publipostage et l’aménagement de guichets Western Union dans les agences.

Ces acquis sont le fruit de l’engagement des agents et de la Direction générale. Certes un grand chemin reste encore à parcourir et les responsables en sont conscients. Dès la fin de sa tournée sur les sites de la Sonapost, le ministre a invité les responsables à déployer plus d’efforts pour la modernisation des outils de travail, afin de permettre un meilleur rendement.

Un autre point sur le quel le ministre Thiombiano a insisté, c’est le renouvellement qualitatif du personnel dont l’entreprise a besoin pour plus de performances.

A ce sujet, l’ENAPOST l’institution chargée de la formation des « postiers » joue un grand rôle depuis sa création où elle met régulièrement à la disposition des services des agents de qualité.

Aujourd’hui encore l’institution continue de remplir sa mission, mais elle peut faire mieux, pense le ministre : assurer sur place la formation des cadres supérieurs : les inspecteurs. « J’attends des propositions dans ce sens », a dit le ministre Thiombiano aux responsables lors de sa visite à l’ENAPOSTE.

Enfin, un autre point de préoccupation dans le domaine de la poste, c’est l’accélération de la réflexion sur la réforme postale .qui devrait permettre à ce secteur de prendre en compte les mutations en cours sur le plan national, régional et mondial.

La tournée du ministre, Thiombiano dans le domaine de la poste s’est achevée à Chronopost international Cette filiale de la Sonapost est chargée du service du courrier express ; ici, le bilan des réalisations est satisfaisant. Chronopost a su admirablement s’intégrer dans la mouvance de la distribution rapide du courrier pour les nombreux demandeurs.

Consolider les acquis de l’ONATEL

« C’est beaucoup plus un technicien que nous accueillons », qu’un ministre, commente un agent de l’ONATEL sur l’un des sites qui reçoit en ce mois de mars le ministre. C’est que Monsieur Thiombiano a été directeur général de l’ONATEL pendant plusieurs années. Aussi n’est-on pas surpris de voir le ministre s’enquérir de l’état d’un équipement, ou de s’informer de la capacité de tel autre.

A l’ONATEL tout semble aller pour le mieux ; qualifié par beaucoup de fleuron de l’entreprise burkinabé, l’Office national des télécommunications continue de s’adapter aux exigences du moment. Les défis sont immenses ; beaucoup ont été relevés, d’autres restent à l’être ; et maintenant il faut tenir compte de l’évolution du processus de privatisation décidé par le gouvernement en 1999 dont on attend l’issue .

Le ministre note avec satisfaction que l’engagement des agents est intact. Ce qui continue de donner à l’entreprise le visage qu’il présente actuellement : un chiffre d’affaires en nette croissance, un taux de couverture satisfaisant, des équipements de pointe pour satisfaire les besoins des populations des campagnes et des villes. Aujourd’hui, l’ONATEL compte 67 000 lignes de téléphone fixes alors que Telmob, la filiale de téléphonie mobile vient de dépasser le cap de cent mille abonnés avec en perspective son extension sur les principaux axes routiers du pays. Cependant, il demeure quelques problèmes dont la résolution est indispensable pour une bonne marche de l’entreprise.

Il s’agit entre autres, d’assurer une plus grande sécurité dans certains services stratégiques telle la station terrienne de Somgandé, où sont installés les équipements de télécommunications par satellite. Il y’ a aussi un problème de sécurité dans le grand espace de l’école nationale des télécommunications dont se servent les populations riveraines comme dépotoir et lieux de dépravation. Les services se trouvant dans les quartiers Patte d’oie et Cissin manquent cruellement d’eau pendant la saison chaude, c’est le cas de la ZAD et de l’ENT.

Autres recommandations importantes à la suite de cette sortie sur le terrain du ministre des Postes et Télécommunications, c’est de veiller à une très bonne maintenance des équipements et de porter un accent particulier à l’ACOTEL SUD qui, en raison de sa proximité avec le quartier Ouaga 2000 , en fait la vitrine de l’ONATEL dans ce nouvel environnement.

Achever les chantiers de l’ARTEL

L’Autorité nationale de régulation des télécommunications (ARTEL ) n’a pas été oubliée sur le carnet de visite du ministre Thiombiano. Dans ce service l’actualité, c’est la mise en ceuvre très prochaine ( le 30 avril à minuit) du nouveau plan de numérotage. Une série d’activités de communication ont déjà été initiées pour informer le plus grand nombre de burkinabè qu’ils soient au pays ou vivant à l’extérieur ; ainsi que tous les pays ayant des relations téléphoniques avec notre pays ; dans le même temps tous les techniciens concernés travaillent à la réussite de l’opération.

L’ARTEL, c’est aussi le gigantesque chantier de construction du siège à Ouaga 2000, il s’agit d’un immeuble à niveaux dont la fin permettra à la structure d’offrir un meilleur environnement de travail à l’ensemble du personnel. Le ministre Thiombiano, s’est aussi rendu sur ce chantier pour écouter les explications des architectes, constater l’état d’avancement des travaux et encourager les travailleurs présents sur le site.

La dernière étape de la visite du MPT a été le siège de l’opérateur privé CELTEL. Très honorés par l’événement, la direction générale et les agents ont mis les bouchées doubles pour réserver aux responsables du département un accueil des grands jours. « Je viens vous apporter mes encouragements et écouter vos préoccupations » leur a dit Monsieur Thiombiano. Visite des lieux et des équipements, discussions avec le personnel pour mieux découvrir la maison étaient au menu de cette prise de contact.

Après cette tournée étalée sur plusieurs jours dans la ville de Ouagadougou le ministre et ses collaborateurs ont pu constater de près les réalités que vivent les différents services relevant de la responsabilité du département des Postes et Télécommunications.

L’initiative a eu le mérite de rapprocher davantage administrés et décideurs, et surtout de permettre d’envisager de nouvelles perspectives pour les structures. Fort des acquis et impacts positifs de cette démarche, le département des postes et télécommunications compte l’étendre aux services et agences des autres provinces.

La Direction de la Communication
et de la Presse ministérielle

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