La SOFITEX est en train d’investir pour accroître ses capacités opérationnelles, en témoignent la modernisation de l’usine de Koudougou, l’accroissement de la capacité de Houndé II par l’adjonction d’une troisième égreneuse, la construction d’une usine à Diapaga pour la prochaine campagne...

Des investissements pour la présente campagne qui, de l’avis du directeur général M. Célestin Tiendrébéogo, vont se dérouler dans des conditions nettement plus favorables :

"Dieu nous gratifiera d’une bonne pluviométrie en 2004-2005" ; et à cela s’ajoute le prix d’achat du coton graine qui connaît un record sans précédent au Burkina Faso à savoir 210 FCFA le kilogramme, le prix de cession des intrants reste stable malgré une hausse cumulée de 30% par rapport à 2002-2003, et avait servi de base à la fixation des prix de cession de ceux-ci en 2003-2004 ; campagne au cours de laquelle les prix avaient subi une hausse de 10%.

Au cours des différents forums débutés depuis le 21 avril 2004, les milliers de producteurs de coton ont été informés des grandes perspectives toutes aussi avantageuses les unes que les autres. Car au-delà de la pluviométrie que les services de la météorologie promettent bienfaisante, la SOFITEX dispose entre autres choses, de commandes suffisantes d’intrants pour couvrir les besoins complémentaires des producteurs.

"Pour ce faire, nous n’avons plus le droit de dormir sur nos lauriers, mais plutôt de redoubler d’efforts et d’ardeur, et travailler sans relâche pour atteindre l’objectif de plus de 600 000 tonnes", a indiqué M. Célestin Tiendrébéogo aux producteurs.

Toutes les conditions sont réunies

Afin d’enregistrer le record historique de six mille tonnes, l’accent dit-on devrait être mis sur le respect de l’exécution correcte des thèmes et autres recommandations techniques : respect du calendrier des semis qui devraient être précoces et se situer entre le 15 mai et le 20 juin, l’utilisation rationnelle des intrants et une bonne pratique des mesures de conservation et d’amélioration de la fertilité des sols à travers l’utilisation de la fumure organique ou du compost, favorisant une meilleure valorisation de l’engrais coton. Toutes choses dont la mise à disposition et le respect aideront à une productivité certaine pour la campagne cotonnière 2004-2005.

Philippe Bama

Les grands investissements de la SOFITEX.

 La modernisation de l’usine de Koudougou ;
 l’accroissement de la capacité de Houndé II par l’adjonction d’une troisième égreneuse ;
 la modernisation de Bobo III par le changement de la presse actuelle par une de plus grande capacité ;
 la modernisation de Bobo I et Bobo II pour accroître leur capacité ;
 fonctionnement à plein temps des usines de Kourouma et de Diébougou qui seront opérationnels dès le début de la commercialisation prochaine ;

 acquisition de camions supplémentaires ;
 construction d’une usine à Diapaga par le nouveau repreneur pour la campagne prochaine ;
 grande capacité de l’usine de Ouaga qui a très "faim" de coton, ce qui interpelle les producteurs qui relèvent de cette usine à se déterminer et à œuvrer à la remplir et à lui donner une 2e usine sœur à l’instar des autres régions qui disposent chacune d’au moins deux usines ;
 promesse d’une usine à Léo et à Sindou si les producteurs de la Sissili, du Ziro et ceux de la Léraba poursuivent leur effort engagé depuis un certain temps pour augmenter la production cotonnière ;

 éradication des transferts de coton d’une zone à l’autre afin de soulager les producteurs des désagréments causés.

L’Observateur