C’est un secret de polichinelle de rappeler que l’économie du Burkina Faso repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage qui emploient 80% de la population et procurent 40% du PIB.

Au nombre des productions agricoles figurent les fruits et légumes qui représentent l’une des principales filières d’exportation, procurant annuellement des revenus substantiels aux acteurs impliqués.

Avec la libération du commerce international et l’ouverture des marchés, le potentiel exportable des fruits et légumes connaît une croissance mais doit faire face aux règles de l’OMS en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires, de santé animale et de protection des végétaux appelées mesures sanitaires et phitosanitaires (SPS).

Face au renforcement ces dernières années de la réglementation du marché européen en matière de sécurité sanitaire des aliments, la tenue d’un tel atelier vient à point nommé. Cela devra permettre aux pays ACP exportateurs de légumes et fruits d’asseoir une stratégie afin de préserver leur part de marché.

Pendant deux jours, experts européens du programme initiative Pesticides (PIP), du

Comité de liaison Europe Afrique Caraïbe pacifique pour la commercialisation des fruits et légumes (COLEACP) et partenaires burkinabè s’attelleront à rechercher les causes et proposer des solutions au dysfonctionnement des task force, qui ont pour rôle d’entretenir un dialogue "privé-public" en vue de développer une réelle capacité d’analyse, de réaction, d’adaptation et d’anticipation.

Par Gontran ZOUNGRANA

Le Pays