Amis, parents , promotionnaires n’ont pas hésité à effectuer le déplacement pour suivre l’exposé de Der Laurent Dabiré qui préparait le diplôme de conseiller des affaires étrangères, . Le thème d’actualité de l’imégration internationale des Burkinabè a été bien mené par l’impétrant. Le jury lui a décerné 17 sur 20.

"Le thème de notre travail de recherche répond donc à la double préoccupation d’une part, d’apprécier les tenants et les aboutissants de l’émigration internationale des Burkinabè et d’autre part, de souligner la nécessité d’une gestion stratégique et rentable de cette forme de migration" a dit Der Laurent Dabiré.

Dans son exposé il ressort que l’institution de l’impôt de capitation en 1989, du travail forcé en 1935, le démembrement de la Haute-Voltat en 1933, les tracasseries de l’Administration coloniale ont favorisé l’émigration des Burkinabè. Aussi la pauvreté des sols, la faiblesse du rendement céréalier, la paupérisation des populations etc, ont accéléré le processus.

Comme avantage les données de la BCEAO montrent que l’épargne de migration annuellement rapatriée au Burkina Faso se chiffre à des dizaines de milliards de francs CFA. Le revers de la médaille ce sont les expulsions. Selon Der Laurent Dabiré, en 1967 les premières expulsions de Voltaïques ont lieu au Ghana puis en Côte d’Ivoire en 1969.

Il souligne qu’il n’existe pas suffisamment de coordination dans les actions des structures nationales.

Ainsi, il recommande l’adoption d’une politique nationale migratoire, la création d’un observatoire national pour les migrations et la réhabilitation d Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE).

Emmanuel BOUDA

Membres du jury :

 Président ; Kyelem Appolinaire
 Membres : Mélégué Maurice Traoré
 Sangaré Mamadou

Note ; 17/20