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Littérature burkinabè : Les savoirs locaux disponibles

Publié le lundi 21 mai 2007 à 06h57min

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Le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) vient de mettre sur le marché littéraire un ouvrage sur les savoirs locaux du Burkina Faso. La dédicace de l’œuvre a eu lieu le mercredi 16 mai 2007 dans la salle de conférences du Centre national des archives.

« Etat des lieux des savoirs locaux au Burkina Faso » tel est le titre de l’ouvrage du Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) dont la présentation officielle a eu lieu le mercredi 16 mai 2007 au Centre national des archives.

Cet ouvrage de 375 pages est « le fruit d’une étude réalisée par une équipe d’experts nationaux, sous la supervision du CAPES, dans le cadre des activités du réseau du centre, dénommé Réseau de gestion des connaissances au Burkina (RGC-B) », a expliqué Dr Basga Emile Dialla, directeur exécutif du CAPES. L’étude du CAPES, qui a donc permis au livre de voir le jour, a été restituée les 22 et 23 décembre 2005 au cours d’un atelier avec une soixantaine de participants venant de l’administration publique, du monde universitaire et de la recherche, du secteur privé et de la société civile.

Toujours dans l’explication du contexte de réalisation de l’œuvre, Dr Dialla a ajouté que « le but principal de cette œuvre est de faire l’état des lieux des savoirs locaux en ce qu’ils constituent des facteurs d’impulsion du développement avec un accent particulier sur les bonnes pratiques ».

Les savoirs locaux sont « des savoirs légués par nos ancêtres », a renchéri le Pr Jean Baptiste Kiéthega, coordonnateur de l’équipe à la base de l’édition de l’ouvrage. Composée de huit membres, l’équipe a mis quatre mois pour réaliser cette œuvre subdivisée en quatre grandes parties : « l’ethnobotanique et la médecine traditionnelle, l’agriculture, l’élevage, l’habitat, les matériaux locaux et l’énergie, l’artisanat, les arts du feu et les pratiques funéraires ».

Pour Mgr Anselme T. Sanon, présidant la cérémonie, « par cette initiative louable, le CAPES a mis en exergue l’importance des savoirs locaux en ce sens que ceux-ci constituent un pan important de la culture de tout groupe social ». La cérémonie a pris fin par une séance de dédicace de l’ouvrage dont le coût est dix mille francs (10 000) F CFA pour les particuliers et vingt-cinq mille francs (25 000) F CFA pour les institutions.

Alassane KERE

Sidwaya

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