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Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

Publié le vendredi 11 mai 2007 à 07h27min

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Il y a un peu plus d’une année de cela, la nationale n° 1 ou, si vous préférez, la route Ouaga-Bobo a défrayé la chronique. Ce fait, on s’en souvient, était lié à la mauvaise qualité du bitume qui y avait été appliqué.

Colmatage, replâtrage, explications de l’Etat et de Razel (la société qui avait exécuté l’œuvre), las ! Rien n’y fit, le constat s’imposait : cette route, dont le tronçon Houndé-Bobo continue, de nos jours, à être refait, avait été mal exécutée, alors que des milliards de francs CFA avaient été engloutis à cet effet.

A telle enseigne que le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, s’y est même déplacé une nuit pour constater de visu cet exemple patent de la mal gouvernance au Burkina Faso.

Le 20 avril 2007 à Koudougou, des infrastructures scolaires, notamment l’école bilingue des secteurs 1 et 2 de cette ville, s’effondraient sous les coups de boutoir d’une tornade, faisant plusieurs victimes. Face à ce drame également, les tergiversations le disputaient aux dénégations relatives non seulement à la qualité des travaux de construction de ces écoles, mais aussi à la situation des responsabilités à défaut de la désignation des coupables.

Ainsi, si l’EPCD, dans le cas de la tragédie de Koudougou, était chargée de la maîtrise de l’ouvrage, il n’en demeure pas moins que ce sont les autorités qualifiées, donc l’Etat à travers le ministère de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation (MEBA), qui ont réceptionné l’école, donnant ainsi leur quitus pour l’utilisation des bâtiments.

Et pourtant à l’époque, Innocent Noraogo Zala, le Secrétaire général du MEBA, avait soigneusement botté en touche, en ménageant la chèvre et le chou, pour affirmer que la gendarmerie avait fait son constat, et qu’il fallait attendre de voir, en dépit des critiques vives des riverains et de celles de l’OSEO, qui indexaient la mauvaise qualité des matériaux.

Le 6 mai courant, par suite d’une forte pluie dans le Sahel (125 mm d’eau environ), le pont du village de Boureye, sur l’axe Dori-Ouaga, s’effondrait, emportant avec lui Karim Compaoré, un jeune commerçant de Pouytenga, qui était au volant de son véhicule.

Un drame routier qui atténue la joie des voyageurs qui empruntent cet axe, lesquels avaient poussé un ouf de soulagement après son bitumage, par l’entreprise OK. En effet, longue de 265 km, cette route, dont la réception des travaux n’a pas encore été totalement faite, était jadis un cauchemar pour les routiers, surtout en période d’hivernage.

Avec juste raison, car deux choix s’offraient aux candidats à la randonnée sur cette voie : soit passer la nuit en cours de route en attendant la décrue, soit faire le détour par Djibo, pour parvenir à Dori.

Depuis le 6 mai dernier, on est presque encore retombé dans cette situation. Et encore une fois, l’écroulement de ce pont repose la problématique de l’exécution du gros œuvre au Burkina Faso.

Dans le cas d’espèce, les riverains pointent un doigt accusateur sur l’emplacement du pont détruit par les eaux. Le village de Boureye possédait, selon ces villageois, un pont qui a été cassé et déplacé jusque là où il est actuellement.

Le bitumage de la route l’exigeait-il ? En tout cas, selon ses habitants, l’eau, suivant son cours normal, a ainsi rongé le goudron sur son passage, et a fini par avoir raison du nouveau pont.

Du côté de l’Etat, on a préféré incriminer Dame Nature : le ministre Hypolyte Lingani, qui s’est déplacé sur les lieux, a répondu, un tantinet gêné aux entournures, que c’est l’intensité des tornades dans ce "bled" qui explique cet écroulement.

Ce qui importe, surtout face à ces "incidents mortels" qui se multiplient, c’est moins la désignation de X ou Y comme coupable, que la responsabilisation de toute la chaîne qui exécute les grosses infrastructures.

Combien de fois a-t-on réceptionné des travaux de construction d’écoles, de ponts, de routes, de CSPS, et de bâtiments administratifs inachevés ou mal exécutés sous réserve que l’entrepreneur termine les travaux dans quelques mois ?

Combien de fois certains bailleurs de fonds ont attiré l’attention de l’Etat sur la mauvaise exécution d’une œuvre publique ?

Ce qui est rageant sur le sujet, c’est que, face à certaines œuvres finies, on n’a pas besoin d’être un ingénieur des ponts et chaussées pour avoir souvent sa petite idée sur la qualité de certains ouvrages du secteur bâtiment et travaux publics (BTP).

Il est évident que, comme on le dit, quand le bâtiment ou les TP marchent bien, l’économie du pays se porte également mieux. "Quand le BTP va bien, tout va bien", entend-on souvent, parce que justement, c’est dans ce domaine qu’il y a les gros sous concernant les marchés octroyés. Des sous qui appartiennent aux contribuables et qu’il faut utiliser judicieusement.

C’est-à-dire que chacun, en ce qui le concerne, doit veiller à ce que les travaux publics exécutés s’inscrivent dans la durée, pour nous éviter les sempiternels recommencements, transformant ces marchés étatiques en de véritables tonneaux des Danaïdes.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 11 mai 2007 à 10:02 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    Tant que nos responsables ne comprendront pas que la démocratie impose également une culture de responsabilité, ils ne tireront jamais les vraies conséquences de leurs incuries. Il y a longtemps que le ministre Lingani devrait démissionner ; mais comme on est au Faso, ...

    • Le 11 mai 2007 à 12:48, par simarcoop2010 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

      Oui,il n’y a pas de responsabilité !Mon chèr journaliste il faut savoir qu’ici on a besoin d’être ingenieur pour comprendre les faits.L’ouvrage a été dimensionner à entendre le misnistre pour une crue decenal.L’entreprise a executé un ouvrage pouvant supporter jusqu’à une pluie decenal.C’est pas parceque l’ouvrage vient d’être fait que la pluie decenal (crue) ne peut pas tomber le lendemain,non et non !C’est dame nature comme l’a souligné le ministre et il faut savoir que c’est comme ça.En rappel,l’execution des ouvrages necessite des données sur le debit de projet et par consequent la crue de projet qui ici etait une crue decenal.Donc si l’entreprise a fait l’ouvrage avec ces paramètres (ce qui est fort probable ) et que le gouvernement était en mesure de mettre en place un tel ouvrage au regard de son budget (à supposer),il n’y a pas de responsabilité.L’Etat doit s’engager tout simplement (ce qu’il fera d’ailleurs) à retablir l’ouvrage peut-etre en prenant comme crue de projet 50 ans ou centenal pourquoi pas !

      • Le 11 mai 2007 à 16:34, par Somda En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

        Je ne suis pas ingénieur et, par conséquent, ne m’y connais pas trop en BTP. Toutefois, votre analyse m’interpelle fortement. La dialectique de votre raisonnement me parait assez simpliste avec à la clé une force de conviction d’une exceptionnelle faiblesse. Je ne conteste pas vos considérations techniques. Mais permettez-moi d’être scandalisé par vos propos concernant la définition des responsabilités.
        Il y a forcement dans cette dramatique affaire un responsable. Accuser fortuitement la nature me parait un peu lâche. Et votre proposition de reconstruire l’ouvrage, mais cette fois ci avec plus de précaution, aurait du en effet vous éclairer dans votre jugement. Hélas ! Vous faites montre d’une étroitesse d’esprit à l’instar du ministre que vous defender. Pourquoi doit-on toujours réaliser des travaux de seconde qualité, sans jamais intégrer les prévisions à long terme ? Pourquoi mettre perpétuellement la vie de pauvres citoyens en danger ?
        Dites-moi, cher Monsieur, et en toute objectivité, lorsque vous construisez une villa, ce n’est pas pour qu’elle s’écroule le lendemain. La qualité, vous y faites très attention. Et quand vous disposez d’un budget limité, vous procédez par étapes. Afin, c’est ce que le bon sens semble imposer. Et, vous n’accepter pas que le maçon fasse du mauvais travail et vous oblige ensuite à débourser pour reprendre la même chose. Et lorsque vous voulez à tout prix monter un château avec juste ce qu’il faut pour un cabanon, alors s’il y a une couille, c’est bien vous le responsable. Vous n’allez pas accuser la petite tempête qui l’aura détruite. Puisque vous auriez été incapable de prendre des décisions judicieuses et conséquentes. Il s’agit ici d’un cas de conscience, surtout si l’effondrement abime votre vieille France au revoir, pour ainsi être moins dramatique et ne pas parler de lésions graves ou mort d’homme. Dans le cas contraire, je croix que le maçon aura du souci à se faire. Car par tous les diables, il aura à répondre de son incompétence, Vrai ou Faux ?
        Alors, on ne peut raisonnablement soutenir qu’il en soit autrement à l’échelle étatique. Soit l’Etat à été défaillant, et doit l’assumer pleinement, soit l’entreprise à mal exécuté ses travaux et c’est à l’Etat de la poursuivre. Et par Etat, je fais allusions à ses agents qui prennent les décisions. Ils peuvent être désignés dans le cas d’espèce.
        Voilà prosaïquement - puisque ces gens là semblent parfois bornés à moins qu’ils ne soient animés d’une mauvaise foi caractérielle à peine voilée, nous obligeant ainsi à aller vraiment terre-à-terre - expliquée la situation ! J’espère que cela vous ramenera à de meilleurs sentiments pour une meilleure appréciation. Ce n’est pas très compliqué.
        Juste un peu de bon sens !
        Bien Cordialement !

        • Le 11 mai 2007 à 18:28 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

          félicitations mon frère, bien parlé, vous avez tout dit.
          c’est répondu à ce mR qui défendait le Ministre. apparement on dirait qu’ils bouffé l’argent là ensemble !!!!

        • Le 11 mai 2007 à 21:11, par simarcoop2010 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

          Merci Monsieur pour m’amener à m’expliquer un peu plus.D’emblée je suis très loin de defendre le ministre.Je dis les choses telle qu’elles sont et de façon objectif.Tenez bien,avez-vous une idée de ce que represente une pluie de 125mm ?Prenons une surface de 1m2,cela correspond à un volume de 1250litres !!!Imagine le contenu de 6 barrigues (200litres/barrigues) sur un petit espace de 1m2 ?Alors dans cette region,la probalité d’avoir une telle precipitation est faible,mais c’est pas synomyme d’inexistance,OK.Les dimensions du pont (hauteur (ou profondeur),largeur) ont éte executé de telle sorte que seul le debit du projet puisse passer (et encore avec une revanche !) ( debit:volume d’eau passant par unité de temps).Un volume d’eau par unité de temps superieur à celui du dimensionnement (ce qui été le cas) se manifeste de la façon suivante:La canalisation (ici ouverte) est pleine d’eau et l’eau enveloppe le pont (vous avez sans doute dejà vu ce phenomène au quartier),vous n’ignorer aussi sans doute pas la pression de l’eau (la force de l’eau ;elle emporte des voiture de fois,n’en parlons de personnes,deroute des camions pesant des tonnes et quoi d’autre !)cette pression exercée par l’eau est superieur à la resistance de l’ouvrage,par consequent l’ouvrage cède:C’EST LE CAS !Comprenez-vous un peu maintenant ?Je suis disponible pour expliciter encore plus d’avantage s’il y a des points sombres !

          • Le 11 mai 2007 à 23:51 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

            Et vous en remettez une couche ! Et visiblement vous peinez à convaincre... Rebelote : il sera désormais interdit, au Faso, de relier entres elles les portions de routes, séparées par un cours d’eau, par tout ouvrage susceptible de chavirer à la moindre pluie, même de 125 mm (ce genre d’averses est pourtant le lot ’naturel’ et récurrent de toutes les latitudes tropicales). Ayant longuement vécu dans la région d’un certain pont sur le Nazinon, route de Po, je puis vous certifier que l’ouvrage en a connu, des trombes d’eaux, au point d’être régulièrement submergé pendant plusieurs jours par le fleuve en crue... Il est toujours là. Il est vrai qu’aux temps de sa construction, la mode n’était pas encore à l’évaporation des financements, cher monsieur... Voulez-vous d’autres exemples ? Allez, il en est des chutes de ponts comme du réchauffement climatique : c’est la faute à personne... Yel kaabé ! Re Frédéric Bacuez.

          • Le 12 mai 2007 à 05:20, par Sidsore En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

            Un chat restera un chat et sera toujours appele comme tel. Il y a eu des insiffisances dans la construction du pont et il faut le dire. Cette quantite d’eau tombee n’est pas une premiere et il y a bien d’autres ponts qui ont resiste pourquoi celui la a cede ??? Ce ministre est le premier responsable de bien de deces sur nos routes et doit foutre le camp. Y en a mare des incapables.

          • Le 12 mai 2007 à 22:54, par Siloé En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

            Si vous êtes un ingénieur, il y’a vraiment du souci à se faire.

          • Le 14 mai 2007 à 20:47, par Siloé En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

            Cher frère Simarcoop2010, l’erreur est humaine ; y persister devient diabolique. (A vouloir noyer un poisson dans l’eau, on finit par se faire dévorer par un caïman.) Si vous êtes encore sur les bancs de l’école, c’est que vous n’êtes peut-être pas encore suffisamment armé pour être percutant par rapport à de tel sujet de discussion. L’idéal voudrait donc que vous écoutez plus et posez éventuellement des questions.

            Comme pour me répéter, je demande : si des études de faisabilité ont été faites ici, pourquoi ce nouveau drame ?

            Vous me parlez de l’ORSTOM (je vous informe qu’on parle d’IRD depuis plus de 10 ans maintenant) et du CIEH. Il y’a aussi les restes du Centre AGRHYMET à Niamey, le CILSS à Ouaga, l’Institut de Géologie de Strasbourg (Université Louis Pasteur1), le Carbon Dioxide Analysis Center à Oak Ridge (USA). Vous trouverez par exemples des données hydrogéologiques relatives à nos pays depuis les années 1910 à nos jours. Vous trouverez des modèles empiriques, mathématiques et/ou semi-mathématiques de calculs agroclimatologiques ou hydrologiques fiables, car calés sur les Modèles Numériques de Terrain, l’imagerie satellitaire, la géologie, la topographie, la pédologie, les climats locaux et régionaux, des mesures de terrains, l’action anthropique...

            Dans une précédente intervention, vous parliez de débit (sans préciser lequel !! ?), de valeurs nominales (125mm, 1250 litres, X m2, de X litres/barrique,....) de profondeur,... D’une part, votre définition de la notion de débit est fausse et de l’autre, votre démonstration est à coté de la plaque. En effet, tout ingénieur en BTP sait que 1 m3 d’eau libre exerce moins de pression unitaire de surface que 1 m3 de boue sur une assise d’un pont : question de viscosité cinématique et de morphométrie de contact. (Parlant de morphométrie, pourquoi vous ne pourrez pas par exemple poser aisément vos fesses sur une aiguille mais plutôt sur une plus grande surface du genre une chaise,... ou encore le banc de votre classe ?)
            Quand vous parlez de caniveaux édifiés sur la base de phénomène de récurrence égale à 1 an, vous n’apporter aucune précision ni ne définissez les paramètres dudit phénomène. Anyway... ; comment peut-on construire de simples drains urbains (avec la configuration et le contexte que nous savons tous de nos villes) et y prendre autant de soins, alors que des ponts qui nécessitent des millions de francs ; qui désenclavent un pays pauvre, une région difficile, des villes en paupérisation, des milliers de personnes fragilisées ; qui influent une économie locale embryonnaire,... sont traités du genre à la « vas-y que je te pousse » ? Pis, c’est le premier responsable du Ministère qui, sans aucune pudeur, insulte l’intelligence de son peuple-victime par la suite ? - Sommes-nous en plein cauchemar ?

            Le 24 mars 1999, un camion transportant de la farine et du beurre a pris feu dans le tunnel du Mont Blanc au kilomètre 6,7. Bilan : 39 morts/. Il se trouve que ce tunnel a été mis en chantier depuis 1946 ; soit environ 53 ans avant. Un procès s’en est suivi plus tard. Tous les responsables vivants depuis la construction du tunnel ont été interrogés par la justice française. Qu’en pensez-vous Mr Simarcoop2010 ? C’est peut-être cela un aspect de la vraie Démocratie : la JUSTICE.

            Vous serez sans doute de l’élite de demain au Burkina. Auto critiquez vous sincèrement et vous vous rendrez compte que vous ne rendez pas service à votre NATION.
            Quand tout domaine de la vie est « bête », la conséquence inéluctable est la misère, l’insécurité, l’analphabétisme, la faim, la famine, l’immoralité, les endémies, les épidémies, la violence, les discriminations,.... Par contre quand tout domaine de la vie est « intelligent », la conséquence est le Développement au profit de TOUS.

            Le Développement d’un pays est une question de comportement de ses Hommes ; le Sous-Développement également. Au Faso, le système actuel semble être vachement nombriliste avec un choix de décadence par la prédation et l’offre allègre de ses propres filles et fils en « holocauste ». L’Histoire nous enseigne que les crises sociétales (conflit armé, guerre civile, putch, grève, désobéissance civile,...) surviennent d’autant plus aisément que la majorité de la population n’a plus foi en ses mœurs, en ses dirigeants, n’a plus de repères moraux car cette dernière a fichue le camp.

            Il appartient nécessairement à tout le commandement de ce Nième drame de prendre ses responsabilités.
            Aucune contorsion sémantique ne peut ou ne pourra justifier la mort gratuite et "voulue" de nos frères et soeurs des provinces et campagnes suite aux mauvais choix de nos dirigeants. L’Histoire retiendra cela. / Skypact@hotmail.com /

            Bien respectueusement à vous.

      • Le 11 mai 2007 à 17:39 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

        merci Somda pour votre intervention.
        tandis que en europe et en asie on construit des ponts sur des mers et des océans .
        au burkina on est n’est meme pas capable de faire un pont sur une rivière.

      • Le 11 mai 2007 à 23:29 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

        Et si demain une crue "quinquagénaire" venait à emporter votre nouveau pont ?! A vous lire, ce ne serait pas grave, "l’Etat", comme vous dites avec désinvolture, remettra la main à la poche... des autres, les donateurs et autres gogos du développement non-durable !? Mais si, mon cher, il y a des responsabilités, ne serait-ce que symboliques, celles de l’honneur par exemple, même au ’pays des Hommes intègres"... Théoriquement, un ministre est aussi là pour endosser le meilleur et parfois le pire des ingratitudes, fussent-elles du ’peuple’ (bah..) ou de Dame-nature (qui a bon dos et pas la possibilité de répondre à vos contorsions pseudo-cartésiennes). Alambiqué votre plaidoyer pro-étatique, qui cache mal votre parti-pris... Dites-moi, il en mourrait, s’il n’était plus ministre, votre Lingani ?...
        Frédéric Bacuez.

      • Le 12 mai 2007 à 22:49, par Siloé En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

        Votre raisonnement est juste. Mais est-ce que les analyses pédologies et morphoclimatiques de tout ce secteur du Sahel ont été sérieuses dans le présent cas..., si d’aventure elles ont été faites même ? Certes que les données mesurées manquent cruellement dans nos pays. La règle de base veut ainsi que l’unité de mesure du cycle soit de 5 ans ; voire moins et cela d’autant que les données sont insuffisantes. A partir du moment où elles manquent, il y avait simplement lieu de faire recours aux stations ou postes climatologiques voisins (Mali et Niger) et surtout de prendre en compte les mesures de la période coloniale (qui existent bel et bien). A défaut, l’analyse devrait porter sur la pluie unitaire et son contexte (quantité d’eau advectée, caractéristiques dynamiques de cette eau, type de bassin versant, vent, état et nature des sols, topographie, écoulement, infiltration, percolation, évapotranspiration réelle,...) en relation avec le comportement des hommes. (Certes il existe des paramètres liés à la nature et la qualité des matériaux de construction.) Je ne sais pas si l’entreprise OK sait ce que tout cela signifie. Si "oui", pourquoi ce nouveau drame ; si "non", pourquoi elle a obtenu ce marché ? Alors..., à qui la faute ? Il existe bien ici des coupables et des responsables. Soyons sérieux.

        • Le 13 mai 2007 à 19:42, par simarcoop2010 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

          Merci Mr siloé de voir clairement les choses !Je signal à mes chèrs amis qu’ils sachent que je suis très loin du ministre,je suis un citoyen qui est sur les bancs et cherchent à comprendre les choses telles qu’elles sont et surviennent.Tout amenagement de cette envergure necessitte imperativement ces études dont vous dites Mr Siloé,nous supposons que ces études ont été fait à l’amont.Merci de signaler aussi la source des données où il nous faut devoir recourir à ces pays et d’autres données de l’ORSTOM,CIEH,où faute de quoi l’utilisation des formules empiriques en vue de la determination du crue de projet.Nos amis qui pensent ne seront je l’espère pas etonnéS de vous lire quand vous parler d’une crue de projet 5 ans faute de données,je les rappelle tout simplement que la pluspart de nos carnivaux aux quartiers sont fait avec une pluie de retour de 1 an !Il y’a des ponts qui sont mis en place à l’entrée de chaque concession et nous voyons des pluie qui arrivent de fois à les submerger,heureusement que ces derniers ne s’effondrent pas (constat géneral),sinon le mois risque d’être long pour notre papa !Quand je dis que l’Etat reprendra les travaux avec certitude c’est que cette route est nationale et le trafic me semble t-il est important et face à cela,l’Etat ne peut en aucun cas separer cette partie nord du reste du pays.Au predecesseur qui a dis que le raisonnement est très simple,il faut qu’il sache que tout domaine de la vie est "bête" si on y est.La conception des choses est très facille,que diras d’un matheux par rapport à moi qui suis nul en maths !C’est comme ça la vie,tout est à coté de nous mais nous cherchons très loin pour comprendre les phenomènes,non,regardons juste à coté de nous.
          Et aussi si notre ami veux je suis prêt à le rencontrer pour l’expliquer et qu’il s’en rend compte que je suis très loin de bouffer 1 frs de quiconque.

          • Le 13 mai 2007 à 23:55, par Somda En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

            Monsieur, voyez-vous, le problème n’est pas à ce niveau. Si vous lisez bien siloé, il ne semble pas vous soutenir dans son raisonnement. Il est très clair sur la question. Il dit qu’il y a forcement un responsable. Pourquoi n’ont-ils pas fait le travail avec un certain sérieux ? Ce n’est pas parce que la pluie est la cause de l’effondrement qu’il ne peut y avoir de responsable. Tout ce que vous racontez est certainement juste. Le pont a cédé sous la pression du courant. Ça ce n’est pas trop dur à comprendre. Et je n’ai pas besoin d’un cours particulier pour le comprendre. Mais, comprenez que cela ne permet pas de conclure qu’il n’y a pas de responsabilité. Et Siloé a parfaitement le sens de la logique, implacable du reste, lorsqu’il conclue que : « Je ne sais pas si l’entreprise OK sait ce que tout cela signifie. Si "oui", pourquoi ce nouveau drame ; si "non", pourquoi elle a obtenu ce marché ? Alors..., à qui la faute ? Il existe bien ici des coupables et des responsables. Soyons sérieux. »
            Donc n’essayez pas de distraire les gens, en faisant passer Siloé pour ce qu’il n’est pas. Et quant à moi, je vais vous dire une chose, je n’ai aucunement l’intention de vous rencontrer pour que vous m’expliquiez quoi que ce soit. C’est trop clair. Et comme le dis Siloé « Si vous êtes un ingénieur, il y’a vraiment du souci à se faire. ». Alors comprenez-vous que si j’ai besoin d’explication, Siloé semble être mieux indiqué pour éclairer ma lanterne.
            Savez-vous qu’il n’y a aucun mal à admettre qu’on s’est trompé. C’est d’ailleurs une très grande qualité. Mais insister dans l’erreur, à mon avis c’est faire preuve d’une phénoménale étroitesse d’esprit. Tout le monde sur ce forum vous dit qu’il y a un responsable même si c’est la pluie qui en est la cause. Ce n’est pourtant pas si compliqué à comprendre. Arrêtez svp de vous ridiculiser même si vous êtes couvert par un pseudonyme.

          • Le 14 mai 2007 à 11:59 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

            N’insistez pas ! Il y a des responsables, et ils doivent tous en répondre ; c’est comme ca que ca marche en démocratie. A ce rythme, vous allez finir par nous dire un jour que les malfacons du troncon Boromo-Bobo sont dues .....à la volonté de Dieu !!! Quand mêêêmme..

            • Le 15 mai 2007 à 17:07 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

              Par Minabolo,

              Question à 10 francs !
              Qui est le responsable de l’effondrement de l’Ouvrage sur l’axe Kaya-Dori ?
              Lecture faite de toutes les interventions, grande est ma déception parce que l’intérêt de la plupart des intervenants est moins de comprendre ce qui s’est passé que de désigner un responsable.
              Je pense qu’il est prématuré avant toute investigation de désigner un responsable à ce stade des évenements.
              Aussi, à la décharge du Ministre qui a certainement été interpélé à chaud après sa visite sur le terrain, ne devrait-il pas, comme il l’a fait, se réserver sur la désignation d’un responsable à cette étape des évenements ? Je pense plutot, qu’en technicien, il a voulu étayer l’opinion sur une situation exceptionnelle qui s’est produite et qui expliquerait la non tenue de l’ouvrage.
              Cherchons donc à comprendre ce qui s’est passé et de cela découlera ineluctablement les responsabilités de chacune des parties ayants pris part dans l’érection de l’ouvrage.

              Relevons le niveau du débat si l’on veut enrichir la contribution des uns et des autres.

              Bein à vous.
              Minabolo

              • Le 15 mai 2007 à 17:39 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

                Vous, vous cherchez des problèmes là oú il n’y en a point....

                • Le 17 mai 2007 à 00:50, par simarcoop2010 En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

                  Messieurs,je repète une fois de plus que je ne suis pas un ingenieur,je suis sur les bancs !Vous me demandez des notions sur le debit et la viscosité,je pourai vous le donner sans aucun problème,pour ce qui est de l’hydrologie continentale dont vous parlez j’ignore de quoi voulez-vous exactement !Vue que vous dites que je n’ai pas de notion où que sais-je encore,je ne fais pas tirer sur les ficelles car je suis un Ignorant !Néamoins comme je l’ai dis,vous me ferez enorment plaisir si on pouvait se rencontrer pour discuter !Je pense que ce n’est pas l’espace pour nous tirer !

  • Le 11 mai 2007 à 11:08, par maniche En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    A entendre le Ministre Lingani sur la chaine nationnale, je suis écoeuré qu’il dise qu’il n’ya pas de responsabilité. un pont non receptionné qui s’effondre apres une pluie et on trouve ça normal pour oser dire que c’est naturel ; de grâce cessez de vous moquer du peuple. Quand est ce qu’il va démissionner pour nous éviter le gaspillage des de nos sous et ces multiples drames ? Démissionnez, Monsieur le Ministre car il ya beaucoup d’autres personnes plus inteligentes et plus honnetes que vous au Burkina !!!

  • Le 11 mai 2007 à 11:56, par Wendy En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    J’ai écouté le Ministre Lingani balbutier à la TV. C’était simplement honteux que d’accuser...la pluie. L’Obs cite un certain nombre d’ouvrages qui ont cédé ainsi tuant d’honnêtes citoyens. Mais justement j’aimerais dire que la presse (dont je salue le travail de veille de ces dernières années) doit nous aider davantage à avoir des suites dans ces affaires qu’on n’hésite pas à classer. J’ai encore en mémoire la consternation que les habitants du secteur 28 (?) ont eu quand le mûr d’un terrain d’entrainement s’est écroulé tuant 2 innocents enfants qui s’y étaient abrités. Quelle fut la suite ? Vers qui se tournent les familles ? Je pense que ça suffit maintenant. M. Lingani doit démissionner s’il a le sens de l’honneur et de la dignité. A sa place j’aurais réfusé même de faire une déclaration à la presse parce qu’il n’y avait rien à dire. C’est pour cela que j’ai de profondes inquiétudes dans la mise en oeuvre du projet ZACA. Imaginez un peu ce qui va se passer si ce gigantesque chantier est mis en oeuvre avec la même légèreté.

  • Le 12 mai 2007 à 09:57, par Tianfolakankénlé En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    Merci Somda pour ta réaction. Au Faso, c’est ainsi, on sabotte tout chaque fois et on est tranquille. Mais, si l’entrepreneur a eu à donner un peu à quelqu’un dans le sérail, il doit prélever la contrepartie dans le montant du marché. Ce n’est quand même pas de sa poche qu’il va remplacer ce qu’il a enlevé pour donner à un inconscient. C’est pourquoi les ouvrages tombent chaque fois dans notre pays : la morale a foutu le camp et on en arrive à regretter le temps de Sankara. Il va falloir chercher d’où certain parti politique sort tout les sous qu’il dépense lors des campagnes !! Mais j’ai deux questions à ceux qui connaissent le droit :

    1/- Si un ouvrage public (route, pont, bâtiment public : ex une école) de part sont état défectueux me cause un dommage ou à mon enfant ou parent (par exemple blessure par accident, éffondrement), ai-je le droit de poser plainte en justice ? Contre qui ? A qui adresser la plainte ?

    2/- on a vu pas mal de défaillance sur des ouvrages dans ce pays : route de Bobo, Ecole à Koudougou et maintenant ce pont. Est-ce qu’un juge honnête et non acquis ne peut pas, par sa seule volonté et décision se saisir d’une telle affaire et enquêter, au besoin arrêter les fautifs, les juger, les enfermer en prison et faire dédommager les victimes ?

  • Le 13 mai 2007 à 19:24, par Kayouré En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    C’est une honte tout simplement qui caractérise tout le faso et la manière dont nos responsables (politiques ,administratives et relieugieux..) se vautrent dans un silence et un manque du sens du devoir.On dit que si la salive constriut c’est la rosée du matin qui l’emporte.Il existe un pont sur la route en question qui fut construit bien avant les indépendances et qui tient toujours ! Honte à nous africains pour ce que nous ne sommes pas capables de voir plus loin que nos yeux :Les dettes publiques qui servent à financer le gout du luxe et de la luxure nous entrainent à des castastrophes de ce genre et ce n’est que le dessus de l’iceberg des choses et faits dans la republique du manger et mourrir et ou on a comme slogan "l’argent sale vaut mieux que la dignité propre".Personne ne démissionnera ni ne sera inquiété tant que durera un système gangainé de la tete aux pieds.Pauvre Burkina Faso,Que Dieu te vienne en aide !
    La république de Doumbelane ne durera pas éternellement.

  • Le 14 mai 2007 à 10:39, par kgb En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    Moi je n’ai pas honte. ceux qui votent ces gens la et ceux jurent que Blaise est irremplacable, c’est eux qui doivent se regarder dans leur miror. Si ce regime remporte les elctions avec le score qu’on connait c’est bien a cause de son bilan ( c’est comme ca que je comprend la democratie). C’est ce bilan ( sur l’insecurite, sur la construction de route, la lutte contre la corruption...) qui les fait elire. Ils n’ont pas grand chose a se reprocher puisqu’ils ont ete reelus haut la main.

  • Le 14 mai 2007 à 14:31, par Bangba En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    A lire certains intervenants sur l’effrondement de ce pont tels que SIMARCOOP2010, SOMDA, SIDSORE, etc.), on constate que ces personnes se tirent dessus inutilement alors que leurs avis peuvent très bien se completer : c’est l’avis d’un connaisseur (SMARCOOP2010) et de ceux qui ne le sont pas.
    En effet, je suis du domaine et sans parti pris, j’invitent les uns et les autres à s’informer d’avantages sur certaines subtilités d’exécution des marchés pour comprendre que les choses ne sont pas aussi simples que certains le pensent, d’où des difficultés parfois à situer les responsabilités dans l’exécution des ouvrages.
    Eh bien, dans le cas de la construction des routes et des ponts par exemple, vous êtes sans ignorer que l’Etat commandite d’abord des études avant de lancer l’exécution après un avis d’appel d’offres. C’est l’étude qui dimensionne les ouvrages ; c’est elle qui précise que tel pont doit supporter tant de volume d’eau et tel route doit supporter un tel tonnage des camions. Il est donc évident qu’une sous estimation de ces données accouchera automatiquement d’un ouvrage sous dimensionné, donc inapproprié. Ainsi, l’entrepreneur est rarement responsable du dimensionnement de l’ouvrage mais plutôt, la structure chargée de l’étude (qui peut être les ingénieurs du Ministère chargé des routes donc l’etat) ou un Cabinet d’études privé ; dans ce cas, l’état se doit d’accepter ou pas les résultats de l’étude et de l’appliquer ou non ; donc la responsabilité de l’état reste toujours engagé. Certes dans certains cas d’exécution de marché, l’entreprise corrompe pour ne pas utiliser toute la quantité de matériaux réquis, mais faut-il pouvoir le prouver ou avoir les couilles nécessaires de dénoncer les coupables quand on les voit ; d’où des conflits au sein de l’administration ; les défaillances d’ouvrages débouchent également sur des problèmes structurels de l’état : manque de moyens matériels, manque de personnel, manque de coordination, etc.
    Il faut aussi savoir que l’état commande la plupart de ses travaux en fonction de son budget et non en fonction de la qualité proposée : c’est le principe du moins disant qui prévaut dans tous les marchés de l’état ; la conformité technique se limite à des documents attestants que les entreprises sont en règle vis-à-vis de l’administration et qu’elles disposent ou peuvent disposer de moyens financiers, matériels et humains pour exécuter les travaux.
    Dans ces conditions, les entreprises qui veulent exister sont contraintes de compresser leurs charges, avec des conséquences sur la qualité de leurs prestations.
    En définitive, l’analyse objective de la défaillance du pont sur l’axe Dori-kaya nécessite que nous ayons encore de plus amples informations techniques sur le dossier de bitumage de la dite route, par conséquent, je prie le journaliste qui nous a donner l’information sur le sujet ou toute personne de bonne volonté, de nous éclairer si possible sur les points suivants :
    - l’avis technique (interview) de l’entreprise ou du bureau d’études chargé du contrôle des travaux,
    - quelles étaient les spécifications techniques démandées à l’entreprise pour la réalisation du pont ? Ont-elles été respectées ? (en principe, si le contrôle a receptionné l’ouvrage, c’est que les spécifications techniques ont été respectées, autrement....)
    - quelles devaient être les spécifications techniques appropriées pour permettre au pont de supporter les intemperies ?
    - les matériaux utilisés étaient-ils conformes à ceux requis pour la bonne réalisation du pont ?

    • Le 14 mai 2007 à 21:00, par Siloé En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

      Aïe, aïe aïe,... Mr Bangba, si Mr Simarcoo2010 est un connaisseur, alors je peux vous affirmer que les voies de communication et autres projets du genre ZACA du Burkina deviendront progressivement des pièges mortels pour beaucoup d’entre nous. / Personnellement il me convaincra quand il saura définir correctement les notions de débit et de viscosité cinématique en hydrologie continentale.
      Le peuple burkina-bê ne demande plus de décrocher la lune pour lui puisque certains mogho-puissants voudront par cupidité la mettre plutôt dans leur poche de pantalon. Mais..., tout de même : pourquoi provoquer la mort d"innocents et se cacher ensuite derrière des mots vains qui ne sont mêmes pas traduisibles dans nos langues nationales et locales ?

  • Le 18 mai 2007 à 20:28, par SIDKIETA En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    je redis avec les autres qu’il est simplement honteux et tout burkinabé qui a encore une graine de vertu et de dignité devrait se sentir confus devant les incuries repétées de nos gouvernants qui m’apparaissent comme des monstres dangereux. Non seulement leur incurie, incompétence et irrsponsabilité sont grandes et ont des conséquences sur le peuple mais en plus ils le prennent pour imbécile. A chaque forfait ou crime ils se présentent le narguent avec des < savantes niaiseries> y en mmmm !!!marre !!!
    Même si le mot démission n’existait pas, les dirigeants actuels devaient l’inventer !!
    cela allait être une réelle trouvaille mais pour cela il faut être intelligent (comme dirait l’autre) ; donc , ils peuvent pas inventer et ils sont aussi incapables de l’apprendre !!!!
    Que Dieu sauve le Burkina !
    PS : mais il faut que les burkinabé le veuille aussi !
    O. Franck

  • Le 21 mai 2007 à 14:28, par Yamyélé En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    Bangba n’est pas ingénieur ; il a dû manger un peu dedans et comme sa commence à chauffer, il a peur. C’est tout. Mr Bangba, ingénieur pour ingénieur !! Pluviométrie pour pluviométrie !! Pourquoi le building Lamizana ne s’est pas éffondré, lui qui date depuis l’indépendance ? Pourquoi tous les ponts qui sont entre Ouaga et Ziniaré ne se sont pas éffondrés ? Ou bien parce que c’est la route de Ziniaré et on n’ose pas ? Arrête de nous mentir !!!

  • Le 22 mai 2007 à 23:38, par kgb En réponse à : > Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    J’ai bien aime ces eclaircissements de Bangba. Seulement quelle que soit la complexite, il est inadmissible ce qui nous arrive. Quand un avion tombe on ne se rue pas sur les pilotes... On attends les boites noires avant de situer les responsabilites. Mais si un avion tombe, et que ya personne pour chercher des boites noires, c’est inadmissible.
    Ce gouvernement s’en fous des boites noires. C’est pourquoi quand ya des fraudes ( a la douane par exemple) on gere sap-sap le dossier en conseil des ministres. Beaucoup d’entre nous ne savent pas pourquoi c’est ainsi. Ce gouvernement ne veut pas qu’un juge ou un enqueteur essaie de situer les responsabilites (eh, ca peut aller loin). Vive la Republique

  • Le 23 décembre 2020 à 16:10, par Compaoré roufiatou En réponse à : Effondrement d’un pont sur l’axe Dori-Ouaga : Y en a marre de ces ouvrages bâclés

    Slt !!! Juste vous dire qu’à cause de ce fait je suis horphelinne de père de même que mes 2 sœures depuis 2007

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