Loin de constituer un triomphe démocratique, le très prochain scrutin présidentiel pourrait donc, si l’on n’y prend garde, tourner à la pantalonnade. Et avec ça, l’on s’étonne en Afrique que les électeurs finissent par bouder les urnes et que les scrutins soient émaillés d’actes de violences !

Avec tout ce qui a été relevé ça et là, en termes de chronique annoncée d’une grande singerie électorale, le Mali saura-t-il faire mentir les Cassandres ? Pourra-t-il contrer la montée des périls et se prémunir contre les fantômes de l’instabilité qui attendent de sortir du bois ? Atteint par la démangeaison multipartite, le Mali a, on le sait, jusque-là, mené une longue et brillante marche démocratique.

Pour cela, il n’a pas droit au recul. Il est clair qu’une fraude à grande échelle sera pour le moins catastrophique pour le processus démocratique malien qui ne manque pas d’être cité en exemple sur le continent. Non, le Mali ne mérite pas cela et tout le monde, dans ce pays, doit en prendre conscience.

Cheick Beldh’or SIGUE

Le Pays