Le masque africain intéresse les chercheurs. C’est le constat que l’on peut établir à travers la tenue des 2e Rencontres internationales sur la culture de Ouagadougou (RICO). En effet, pendant 96 h, des chercheurs d’Afrique et d’ailleurs se proposent de réfléchir sur la nature et la fonction du masque en Afrique. Ainsi, des historiens et sociologues de l’art, esthéticiens, sémioticiens plancheront sur des thèmes variés : nature et morphologie du masque, fonction sociale du masque, esthétique et iconographie du masque, masque de culture, masque et expressions artistiques, masque et patrimoine.

Au-delà du masque, les 2e RICO offrent aux hommes de culture et intellectuels burkinabè, africains et d’autres horizons, un cadre de réflexion et d’échange sur les questions brûlantes de la culture en Afrique.

Initiées par le groupe de recherche esthétique littéraire et artistique négro-africaine et le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, les RICO visent à favoriser les grandes croisées dont le masque peut être l’objet.

La réflexion autour du masque, s’est imposée au regard de plusieurs constats : son importance capitale dans certaines régions du Burkina, son rôle en tant que phénomène artistique, social et culturel dans la régulation de la vie de la société, le regain d’intérêt pour le masque aussi bien dans les manifestations purement traditionnelles, culturelles qu’en tant que simple objet de spectacle.

Gabriel SAMA
Sidwaya