"La création d’entreprises est le meilleur vecteur d’insertion économique, d’ascension sociale et d’épanouissement personnel", telle est la conviction de l’Association pour la promotion, le soutien et le suivi de l’investissement privé (APSIP).

Ce regroupement de jeunes de haut niveau universitaire s’est donné pour mission d’entreprendre, de soutenir et d’accompagner des projets. Il a, à son actif, entre autres, la formation, en juin 2006, de 70 jeunes aux techniques de conception et de présentation d’un business plan et la mise en place de clubs de créateurs et repreneurs d’entreprises (2CRE) dans certains lycées.

Actuellement, l’APSIP a dans son plan d’actions un projet digne d’intérêt : le projet de promotion de l’entrepreneuriat dans les écoles, intitulé "100 000 entrepreneurs pour le Burkina", qui veut briser les mauvaises conceptions que les gens ont de cette activité.

En effet, comme l’a souligné dans son discours de lancement du projet, le président de l’APSIP, Issa Traoré, il y a de nombreux préjugés aux antipodes des valeurs de la culture entrepreneuriale, lesquels préjugés constituent de véritables freins au décollage économique de notre pays. Ainsi, l’on pense à tort que les hommes d’affaires sont assoiffés d’argent et qu’ils sont prêts à tout pour en avoir.

L’APSIP travaille à vaincre cette mauvaise conception en commençant par la base. Aussi, son projet, dans sa phase pilote, ne concernera cette année que quatre établissements secondaires dont deux publics : le lycée technique de Ouagadougou, les lycées Bogodogo, Universalis et de la Jeunesse.

Avant de lancer l’initiative, une mini-étude a été réalisée pour mesurer la perception des élèves de l’entrepreneuriat. L’APSIP espère changer les mentalités afin que les jeunes deviennent de véritables "conquistadors" économiques.

Adama Ouédraogo Damiss

Observateur Paalga