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Sécurité alimentaire : Le Burkina en quête de stratégie durable

Publié le mardi 17 avril 2007 à 08h01min

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Les membres du Conseil national de sécurité alimentaire du Burkina Faso se sont réunis, le vendredi 13 avril 2007, à Ouagadougou pour échanger sur la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité alimentaire. Il a été question de la mise en place des structures déconcentrées dans les treize régions du pays.

En conformité avec les orientations stratégiques de lutte contre la pauvreté au Burkina Faso, une Stratégie nationale de sécurité alimentaire (SNSA) a été élaborée en 2003. La finalité de mise en œuvre de ce programme vise à mieux construire les conditions d’une sécurité alimentaire durable. C’est dans ce cadre que le Conseil national de sécurité alimentaire a mobilisé ses membres le vendredi 13 avril 2007.

La rencontre a permis aux autorités et aux responsables régionaux de comprendre les tenants et les aboutissants de la stratégie de la mise en œuvre effective du dispositif de sécurité alimentaire. Ils ont passé au peigne fin le contenu de la SNSA.

De l’avis du secrétaire exécutif du SNSA, André Yaméogo, cette rencontre a été l’occasion de recueillir le point de vue des différents acteurs et de se mettre sur les mêmes longueurs d’ondes.
« La réunion a permis une meilleure appropriation du dispositif de sécurité alimentaire et des dispositifs en la matière par les responsables régionaux.

Les participants ont discuté des différentes étapes nécessaires à respecter. La rencontre a apporté une clarification sur le rôle des différentes parties concernées », a-t-il expliqué.

Lors des consultations, les membres du Conseil national de sécurité alimentaire ont aussi évoqué la nécessité de la mise en place des Conseils régionaux, provinciaux, départementaux et villageois en matière de sécurité alimentaire. « Les bureaux régionaux seront mis en place d’ici la fin de cette année », a dit M. Yaméogo.

Le gouverneur de la région du Centre, Boureima Bougouma s’est, quant à lui réjoui de la décision des autorités burkinabè de mettre en place des structures déconcentrées. « Elles permettront de bien gérer la question de la sécurité alimentaire », a-t-il confié.

Hamadou TOURE


Sécurité alimentaire dans la région du Nord : Le PSA/RTD et ses partenaires en visite guidée

Le 16 mars dernier, les responsables du projet alimentaire par la récupération des terres dégradées dans le Nord du Burkina, les autorités régionales et la BOAD ont visité des sites réalisés par ledit projet. Deux provinces ont été visitées, il s’agit des provinces du Yatenga et du Loroum.

Le Projet de sécurité alimentaire par le Récupération des terres dégradées (PSA/RTD) dans le Nord du Burkina vise comme objectif phare, la réhabilitation et la mise en valeur des terres fortement dégradées en vue d’accroître les productions agro-pastorales et d’améliorer la sécurité alimentaire des populations dans le Nord du Burkina.

Par cette action, le projet ambitionne de renforcer la sécurité alimentaire par l’accroissement de la production agricole en année de 3 600 tonnes de céréales, de 1 750 tonnes de légumineuses et de 530 tonnes de céréales, de produits maraîchers, restaurer de manière durable 3 000 ha de terres et enfin améliorer les revenus des produits d’au moins 60 % en année de croisière.

En visitant les différents sites réalisés par le projet, les partenaires financiers, techniques et les autorités régionales ont voulu cerner l’ampleur de la rentabilité du projet vis-à-vis des populations rurales. Ainsi c’est à Séguénéga, dans la province du Yatenga, que les partenaires du projet ont visité une zone agro-sylvo-pastorale de 50 ha, dont les terres ont été mises en aménagement en 2007. 160 personnes vont exploiter le site sur 160 parcelles.

Les producteurs veulent exploiter le sorgho, le mil, le sésame, le niébé et une exploitation sylvo pastorale de 16 000 plants. Au bas-fond rizicole de Viini dans la province du Yatenga, les autorités régionales ont pu visiter 20 ha exploités par 310 personnes et la production attendue est estimée à 160 tonnes. Dans la province du Loroum, sur un appui du projet, 135 femmes travaillent sur 1 ha avec une production attendue de 30 tonnes.

Quant au petit élevage, le projet a soutenu 3 femmes à travers 12 brebis, 3 géniteurs. Toutes ces réalisations ont été possibles grâce à l’appui de la BOAD. Le projet a relevé d’autres défis comme l’appui des 17 sites en matériel d’aménagement, 1034 hectares de terres dégradées ont été labourés, la réalisation de 24 ha de bas-fonds aménagés pour le riz pluvial, 109 000 plants utilisés pour le reboisement de 667 hectares labourés etc.

Jean-Victor OUEDRAOGO
AIB/Ouahigouya

Sidwaya

Sidwaya

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