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Etat-secteur privé-société civile : Le PARECAP pour fédérer les énergies

Publié le jeudi 12 avril 2007 à 07h31min

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Le Projet de renforcement de l’interface Etat-secteur privé-société civile (PARECAP) a été officiellement lancé à Ouagadougou, le 10 avril 2007 en vue de coordonner les actions de ces trois entités.

Le secteur privé, l’Etat, la société civile ont désormais une structure d’interface : le Projet de renforcement de l’interface Etat-secteur privé-société civile (PARECAP). Le lancement officiel de ses activités a été donné par le ministre de l’Economie et du Développement, Seydou Bouda, devant un parterre de représentants du secteur privé et de la société civile.

Le PARECAP est né de la volonté des acteurs de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA) de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) et du Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) de disposer d’un outil d’accompagnement et de renforcement des capacités de leurs acteurs.

Ainsi, le PARECAP a pour but de renforcer et de revitaliser l’interface entre le secteur public, le secteur privé et la société civile. Pour ce faire, le projet entend développer des initiatives de renforcement des capacités des acteurs afin de leur permettre de jouer activement leur rôle dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des décisions de politiques économiques et sociales.

Le PARECAP est original, selon le ministre de l’Economie et du Développement, en ce sens qu’il est spécifique et ambitionne de mettre en rapport dans un dialogue constant, l’Etat, le secteur privé et la société civile. Toute chose qui vise à améliorer la gouvernance au double plan politique et économique.

Le PARECAP veut que dans l’Etat-secteur privé-société civile, chaque acteur joue un rôle afin que s’opèrent la concertation tripartite, le dialogue intersectorial. “L’ère de l’Etat providence, tout puissant, l’Etat-leviathan s’imposant en tout à tous est donc révolu, de même que le mythe d’un secteur privé qui, comme régulé par une main invisible, possède la panacée de tous les problèmes de la société relève des théories universitaires.

L’image d’une société civile vertueuse porteuse de tous les espoirs s’est révélée être aussi une idéalisation sans plus. Autrement, chaque acteur a ses forces et ses faiblesses”, a précisé le ministre Seydou Bouda. Aussi, il a souligné que les conditions entre les trois acteurs de l’économie doivent se faire sans le signe du respect et de la tolérance de l’autre.

Le respect de ces conditions permettra au PARECAP d’accomplir des tâches tellement complexes qu’aucun acteur n’aurait pu y parvenir tout seul. “Dans cette optique, les politiques de développement, les activités économiques et les préoccupations chères à la société civile seront mieux articulées et pourront mieux stimuler l’épanouissement économique de la société,” a-t-il indiqué.

La société civile représentée par le président du SPONG, Mme Clémentine Ouédraogo et le secteur privé représenté par Issaka Sawadogo de la CCIA se sont engagés à apporter leur quote-part en ressources humaines, matérielles et financières afin de fédérer les énergies en vue d’une victoire sur la pauvreté. “Certes nos démarches sont différentes.

Cependant, nous sommes impliqués dans une interaction indépendamment de nos volontés respectives. Autant donc en être conscients et travailler à la rendre plus opérationnelle à travers l’harmonisation de nos visions et le travail en synergie” a conclu Mme Clémentine Ouédraogo.

Boureima SANGA

Sidwaya

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