Le ministère chargé de l’Energie se réjouit de l’intérêt manifeste que Monsieur Abdoul Salam Ouarma porte à ses activités et plus particulièrement à celles liées à l’électrification rurale.

Cependant le ministère tient à lever toute équivoque quant à la volonté du gouvernement, à travers le Fonds de développement de l’électrification (FDE), organe de facilitation et de financement de l’électrification rurale, de favoriser l’accès à l’énergie électrique du plus grand nombre de ménages, au niveau du monde rural.

S’agissant de l’électrification des villes de Titao, Boussé, Ouargaye et Zabré dont le coût total des travaux s’élève à neuf cent quatre vingt cinq millions six cent soixante mille trois cent soixante et un (985 660 361) francs CFA, elle a fait l’objet de contrats signés le 21 juin 2005 entre les coopératives d’électricité desdites localités et l’entreprise HACOM. 

Le retard constaté dans l’exécution des projets s’explique exclusivement par la défaillance de l’entreprise HACOM, qui à la suite d’un appel d’offres, avait été attributaire des marchés de construction des systèmes électriques en février 2005. Les délais d’exécution des travaux de neuf (9) mois n’ayant pas été respectés, le Fonds de Développement de l’Electrification (F.D.E.) a été amené à résilier les marchés en question en janvier 2007 et les Présidents des coopératives d’électricité des localités concernées ont été informées de cette résiliation/sanction.
De nouvelles entreprises sont consultées pour l’achèvement des travaux dans les meilleurs délais.

A cet effet, les marchés seront scindés en deux lots, l’un pour le génie civil (achèvement des guichets et d’une centrale) et l’autre pour les réseaux électriques avec interconnexion au réseau de la Sonabel pour Boussé, Titao, et Zabré et avec groupe autonome pour Ouargaye.

Plusieurs projets déjà exécutés...

En ce qui concerne l’électrification rurale dans son ensemble, il y a lieu de rappeler que, dans le cadre général dudit programme, plusieurs projets ont été exécutés et d’autres en cours d’exécution. Ainsi :
 les ouvrages d’électrification de Bama, Gayéri, Sebba, Seytenga, Tanghin-Dassouri sont en service depuis deux (2) ans au moins. Le coût de ces projet s’élève à un milliard cinquante cinq millions (1 055 000 000) francs CFA.
 ceux de Béguédo et de Niaogho dont le coût est de trois cent soixante deux millions huit cent quarante mille cent dix sept (362 846 917) francs CFA, viennent d’être mis en service le 08 février 2007 ; l’électrification de ces deux (2) localités s’est faite par interconnexion au réseau de la SONABEL, à partir de Garango, sur une distance de trente (30) kilomètres environ, grâce au système monophasé avec retour à la terre (SWER), ce qui est une première au Burkina ;
 ceux de Batié, Bagassi, Solenzo et Sapouy (879 808 258 francs CFA) viennent d’être achevés et sont en attente de mise en service ; ils ont été exécutés par les entreprises EODA ( pour Batié et Sapouy) et PPI (pour Bagassi et Solenzo). Les réceptions techniques des ouvrages de Batié, Bagassi et Solenzo ont eu lieu en février 2007 ; celle de Sapouy est programmée pour mi-mars 2007 ;

 ceux de Sabou, Sindou et Douna d’un coût total de cinq cent cinquante mille cent quarante neuf mille trois cent quatre vingt seize (550 149 396) francs CFA, attribués à EODA, sont en phase d’achèvement ;
 de nouveaux chantiers, d’un montant d’un milliard six cent quatre vingt sept millions trois cent vingt neuf mille sept cent soixante six (1 687 329 766) francs CFA dont trois cent quatre vint huit millions six cent dix huit mille trois cent soixante quatorze (388 618 374) proviennent du budget de l’Etat, sont en instance de démarrage à Kantchari, Tansarga, Saponé, Bissiga et Pièla avec les entreprises PPI, SOPAM, SOGETEL, et SIMEEEL.
Au total, ce sont plus de cinq (5) milliards de francs CFA qui ont été mobilisés pour la réalisation des projets d’électrification rurale.

La preuve est ainsi administrée que l’électrification rurale est loin de piétiner comme affirmé dans « Allo X « , et mieux elle connaît une progression grâce aux efforts conjugués du gouvernement, des coopératives d’électricité (COOPELS) et des partenaires techniques et financiers, notamment le Royaume du Danemark.

C’est également une preuve que l’espoir est bel et bien permis au regard des dispositions qui ont été prises non seulement pour lever les problèmes conjoncturels mais aussi pour relancer les activités. Les projets en cours connaîtront d’ici la fin de l’année 2007 une issue heureuse. La disponibilité de l’électricité permettra de valoriser les importantes ressources des ces localités, de créer des emplois et d’améliorer la qualité de vie des populations.

Amidou BAGUIAN
DCPM/MMCE

NDLR : L’intertitre est de la rédaction

Sidwaya