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Secteur de l’eau : Des experts de l’Afrique de l’Ouest en conclave

Publié le mercredi 4 avril 2007 à 07h55min

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Un atelier régional sur le financement de l’eau en Afrique de l’Ouest s’est tenu à Ouagadougou les 29 et 30 mars 2007. Des experts du secteur ont échangé leurs expériences et ont mis des stratégies en place afin d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015.

L’Afrique de l’Ouest en dépit des importantes ressources en eau dont elle dispose fait partie des régions du monde où 40 % de la population n’a pas accès à l’eau potable. Si les tendances actuelles se maintiennent, les pays ouest-africains seront loin d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans le secteur de l’eau.

Il faudra par exemple, doubler les efforts actuels en ce qui concerne l’eau potable pendant la période 2005-2015 pour atteindre les OMD en Afrique subsaharienne. Fort de ce combat, le Partenariat mondial de l’eau et le Partenariat ouest-africain de l’eau ont réuni des experts du secteur à Ouagadougou.

Ils ont échangé les 29 et 30 mars 2007 afin de diagnostiquer les contraintes liées à la mobilisation des fonds et ont proposé des pistes de solutions. « Cette rencontre de haut niveau a constitué une occasion d’avancer dans la réflexion qui se mène dans les pays en vue de mobiliser plus de fonds pour l’investissement dans les ressources en eau.

Elle a permis aussi de réfléchir à la problématique de la capacité des Etats à absorber les fonds mobilisés pour l’eau », a expliqué le représentant du ministre burkinabè en charge de l’Eau, Sanoussi Fofana . Les experts entendent mettre sur pied de nouvelles infrastructures tout en préservant les acquis. « A côté des préoccupations, il est important de ne pas négliger la maintenance des infrastructures (hydrauliques, hydro-agricoles) existantes ou à réaliser.

Dans la plupart de nos pays, le pourcentage de points d’eau modernes non fonctionnels varie de 20 à plus de 30%, ce qui atténue de façon très significative les efforts d’investissement consentis », a démontré le président du Partenariat ouest-africain de l’eau, Madiodio Niasse.

Les conclusions, très attendues, de l’avis de M. Sanoussi Fofana, ont été présentées aux instances politiques de la région telles que le Conseil ministériel africain sur l’eau (AMCOW) et le Conseil des ministres de la CEDEAO en vue de leur mise en œuvre.

Hamadou TOURE

Sidwaya

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