En effet, il a fallu
que certains représentants de partis politiques arrivent à la
rencontre pour se rendre véritablement compte de l’objet de la
réunion. En fait, ils étaient tout simplement surpris de l’ordre du
jour. Néanmoins, ils ont salué le principe d’une organisation
des partis politiques n’ayant pas de représentants à
l’Assemblée nationale.

Ainsi, espèrent-ils, leurs points de vue
pourront peser sur le débat politique national. Cela leur
permettra d’une part d’agir ensemble dans un cadre unitaire et
d’autre part, de peser de leurs poids sur la vie politique.

Mais
dans les échanges, les partis présents ont montré leur
incapacité à travailler ensemble. Pendant que certains
soutenaient que la COPEP pourrait regrouper des partis de
l’opposition et de la mouvance présidentielle, d’autres
affirmaient leur impossibilité de travailler au sein d’une même
structure que des formations politiques proches du parti au
pouvoir.

La réunion a surtout exposé les dissensions et le
manque de concertation préalable entre les auteurs du projet.
Ces derniers ont pourtant soutenu le contraire en laissant
entendre que c’est depuis mai 2003 que les premières
concertations autour de la question ont été menées.

M.O
Le Pays