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Accord politique interivoirien : Les évêques du Burkina et du Niger soutiennent Blaise Compaoré

Publié le jeudi 22 mars 2007 à 08h38min

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Mgr Compaoré et Blaise Compaoré

Les évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger ont apporté leur soutien et encouragement au président du Faso, Blaise Compaoré à l’occasion de leur rencontre, le 21 mars 2007 à Ouagadougou.

Nous sommes venus présenter nos hommages au président du Faso, Blaise Compaoré, lui dire notre gratitude pour sa disponibilité et tous les efforts qu’il déploie en faveur de la paix en Côte d’Ivoire ». Ainsi, s’est exprimé le porte-parole des évêques de la conférence épiscopale Bukina-Faso, Mgr Philippe Ouédraogo, à leur sortie d’audience avec le président du Faso, le 21 mars 2007 à Ouagadougou.

« Un processus de dialogue direct entre les ivoiriens a été initié, un accord politique a été signé à Ouagadougou et Blaise Compaoré est le facilitateur. Ce qui explique notre rencontre afin de présenter au président du Faso l’archevêque d’Abidjan qui est présent et prolonger notre recherche commune en faveur de la paix, non seulement en Côte d’Ivoire, mais dans la sous-région », a poursuivi Mgr Ouédraogo. Les évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger se sont engagés à soutenir l’accord politique interivoirien à travers la prière, car souligne leur porte-parole, « la paix vient de Dieu ».

Quant à l’archevêque d’Abidjan, Jean-Pierre Kutwa, il a soutenu que pour leur part, ils travailleront à conscientiser le peuple ivoirien afin qu’ils s’acceptent car « ils sont tous du même père, Dieu et doivent se reconnaître comme frères ; quand les frères se brouillent, ils doivent s’asseoir pour s’entendre et repartir à nouveau ».

L’archevêque ivoirien a laissé entendre : « j’ai dit un sincère merci au président du Faso, Blaise Compaoré au nom de l’épiscopat et au nom de toute la Côte d’Ivoire, d’avoir accepté être le facilitateur du dialogue direct interivoirien. Nous l’encourageons fortement en lui disant que ce qu’il a si bien commencé, qu’il l’achève, c’est-à-dire qu’il accompagne les frères ivoiriens jusqu’au bout ».

Pour l’archevêque d’Abidjan, « un accord est signé, oui, mais il faut l’appliquer, alors, que le président du Faso aide à l’application de cet accord et qu’enfin la Côte d’Ivoire reconnaisse la réunification et la paix et que toute la sous-région puisse marcher ensemble, la main dans la main ».

Ali TRAORE

Sidwaya

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