Ainsi la série d’agressions de l’Etat zimbabwéen se poursuit. En effet, le président du MDC, Morgan Tsvangirai avait subi des violences lors de sa détention après son arrestation par la police avant un rassemblement de l’opposition le 11 mars 2007. Cela avait soulevé l’indignation de la communauté internationale et notamment des Etats-Unis et de l’Union européenne.

Pour sa part, l’Union africaine a demandé dans un communiqué le "respect scrupuleux" des droits de l’homme et des "principes démocratiques" au zimbabwé. Elle a également exhorté les parties zimbabwéennes à "s’engager dans un dialogue sincère et constructif".

En réaction, le président Robert Mugabé au pouvoir depuis 1980 a estimé que les dirigeants occidentaux devraient "aller se faire pendre" et a menacé d’expulser certains de leurs diplomates. En outre, il accuse l’opposition d’avoir lancé une violente compagne contre lui.

Pour mieux contrôler celle-ci, les autorités ont intensifié leurs efforts pour empêcher ses membres de quitter le pays. M. Chamisa est le quatrième opposant à avoir été empêché de sortir du pays ces deux derniers jours.

Sidwaya