La VIe session ordinaire de l’année 2006 du Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) a pris fin vendredi 16 mars 2007 après toute une journée de communications, de discussions, d’échanges et de contributions dirigés par le chef de l’Etat Blaise Compaoré. Président du CNLS-IST, il participe de bout en bout aux travaux de l’instance de coordination et de suivi de l’exécution des actions de lutte contre le Sida au Burkina Faso.

« Au terme des travaux de notre VIe session, je retiens que des résultats significatifs ont été obtenus sur le terrain de la lutte contre le Sida au cours de l’année 2006. Je note aussi avec satisfaction que les engagements que nous avons pris pour l’année 2007 devraient conduire à de meilleurs résultats », a signalé d’emblée Blaise Compaoré à la clôture. Il a salué les actions concrètes engagées par les acteurs du secteur public, du secteur privé, des communautés religieuses, traditionnelles et coutumières ainsi que par les associations et les ONG.

« Toutefois, nous ne devrions pas nous contenter de ces résultats même s’ils sont encourageants. Au contraire, nous devons redoubler d’efforts dans la lutte contre cette maladie, conformément aux nouvelles orientations que nous avons définies dans le cadre stratégique de lutte contre le Sida 2006-2010 » a averti Blaise Compaoré. Au demeurant, il a indiqué que la victoire contre la pandémie du Sida dépendra en grande partie de la capacité de tous les acteurs à harmoniser et à coordonner davantage les interventions. Dans ce sens, il a apprécié à leurs justes valeurs, les recommandations exprimées par les partenaires techniques et financiers.

Il a également adressé ses félicitations à l’ensemble des acteurs, à tous les niveaux, pour leur engagement dans la lutte. Le président du Faso a adressé ses remerciements à M. Michel Sidibé, représentant le directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ayant été témoin de notre engagement, je voudrais l’inviter à continuer le plaidoyer de son organisation pour des ressources pérennes à même de venir à bout de ce fléau qu’est le VIH-Sida », a souligné le premier responsable du CNLS-IST.

Il a invité tous les acteurs « à garder à l’esprit le défi que nous nous sommes imposé à savoir, assurer pour nos populations l’accès universel à la prévention, aux soins et aux traitements ». En tous les cas, Blaise Compaoré a reconnu que le partenariat sous régional naissant souhaité par les responsables de coordination des conseils nationaux de lutte contre le Sida des pays invités de la sous-région Ouest africaine est un appel pressant pour réussir l’accès universel à la prévention, aux soins et aux traitements.

En effet, M. Malick Sène, secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida du Mali, porte-parole de ses homologues du Bénin, du Sénégal, du Burkina Faso, et du Togo, sans oublier ONUSIDA, a insisté sur la nécessité que les pays du continent noir unissent leurs efforts pour faire face à ce mal du siècle. Pour ce faire, il a supplié Blaise Compaoré d’entreprendre le plaidoyer auprès de ses pairs.

Par ailleurs les communautés religieuses, traditionnelles et coutumières ont félicité le président Blaise Compaoré pour tout ce qu’il fait au profit de la lutte contre le Sida. Cependant, elles lui ont demandé de leur accorder plus de ressources financières pour leur permettre d’exécuter leurs activités.

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya