LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

Publié le samedi 27 janvier 2007 à 09h38min

PARTAGER :                          

Adama Sagnon

Le procureur du Faso, Adama Sagnon dit avoir rencontré les personnes à même de fournir les informations pour éclairer les déclarations de Moïse Ouédraogo. A la fin de son enquête, M. Sagnon relève que les faits apportés par Moïse Ouédraogo ne sont pas crédibles et ne permettent pas de rouvrir le dossier Norbert Zongo.

A la suite du procureur général, je remercie tous les journalistes qui ont fait le déplacement pour mieux comprendre ce qui a défrayé la chronique à un moment donné. Il s’agit entre autre de ce qu’il est convenu d’appeler les révélations de Moïse Ouédraogo relatives à l’affaire Norbert Zongo.

C’est le 4 janvier 2007 que Moïse Ouédraogo m’a saisi par requête, me demandant de bien vouloir l’entendre, car disait-il, il avait des éléments pouvant fortifier notre conviction quant aux charges qui pesaient sur des gens en rapport avec l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Il avait même ajouté qu’il était le demi-frère de feu David Ouédraogo, mais qu’il n’avait pas été entendu ni par la commission d’enquête indépendante, ni par le juge d’instruction.

Si ces propos étaient crédibles, on se retrouvait bien évidemment dans la situation des dispositions de l’article 189 du Code de procédure pénal pouvant donner réouverture de l’information. Fort de cela, je l’ai convoqué par l’intermédiaire de la gendarmerie. Il a été entendu pendant près de 9 heures de temps. De son audition, il nous a fait savoir qu’il était proche à un moment donné de François Compaoré par rapport à l’affaire David Ouédraogo. Mais moi, ce qui m’intéressait était en rapport avec le dossier Norbert Zongo.

Dans son audition, il a mis en cause le directeur général de Fasoplast, Mahamadi Sannoh, il a mis en cause feu Edmond Koama qui ne vit plus et enfin, il a mis en cause François Compaoré. Dans toutes ses démarches, il avait signifié qu’il était en compagnie de son cousin Dieudonné Sobgo qui travaille encore à Fasoplast. Moïse Ouédraogo a laissé entendre que le directeur général de Fasoplast leur aurait dit qu’il allait affronter Norbert Zongo un jour. Et que lorsque Norbert Zongo est mort, le directeur général de Fasoplast leur aurait dit qu’il méritait ce qu’il a eu.

Quant à Edmond Koama, Moïse Ouédraogo a affirmé qu’il lui a dit que les écrits de Norbert Zongo cesseront tout de suite. Et qu’effectivement, le journaliste a été tué. Pour ce qui concerne François Compaoré, Moïse Ouédraogo a soutenu qu’un jour, en compagnie de son cousin Dieudonné Sobgo, ils se sont rendus au domicile de ce dernier. Et que ce jour-là, pendant qu’ils échangeaient, François Compaoré leur a fait savoir de ne pas avoir peur des écrits de Norbert Zongo car à Bobo-Dioulasso il a percuté un enfant.

De ce fait, s’il voulait lui faire du mal, il pouvait se saisir de cette opportunité. Mais que maintenant qu’il veut s’attaquer à l’affaire David Ouédraogo, ça ne se passera pas bien et que d’ailleurs trois personnes étaient venus le voir au sujet de Norbert Zongo et que lui, il leur aurait dit de ne pas faire ça. Ainsi, Moïse Ouédraogo a déduit que si François Compaoré a dit aux trois personnes de ne pas faire ça, c’est qu’ils étaient venus dans une démarche malveillante. Parce que par la suite, Norbert Zongo a été tué.

En outre, Moïse Ouédraogo nous a fait savoir que le 13 décembre 1998 pendant qu’il était en compagnie de son cousin Dieudonné Sobgo, ils ont rencontré un certain Lonfo qui ne vit plus malheureusement et qui leur aurait dit que : « vos hommes ont tué Norbert Zongo, vos hommes sont mauvais ». Et les a invités à se méfier d’eux. A l’issue de son audition, voyant qu’il avait mis en cause un certain nombre de personnes, j’ai poussé l’enquête. J’ai convoqué son cousin Dieudonné Sobgo qui faisait tout avec lui. Il était donc le témoin cible.

Quand j’ai entendu ce dernier, il m’a fait savoir qu’il n’a jamais connu le nommé Edmond Koama et que le directeur général de Fasoplast, Mahamadi Sannoh n’avait jamais tenu les propos évoqués par Moïse Ouédraogo tendant à dire qu’il allait affronter Norbert Zongo. Dieudonné Sobgo a aussi dit qu’ils ont effectivement rencontré M. Lonfo, mais le 14 décembre 1998 à 18h 30 et les a informés de la mort de Norbert Zongo. Ils ont manifesté leur étonnement et M. Sanfo étant préoccupé par son engin en panne, il n’a pas donné des détails sur la mort de Norbert Zongo.

A propos de François Compaoré, M. Sobgo n’a pas nié le fait qu’ils se sont effectivement rencontrés à deux reprises. Dont une fois à son bureau et une fois à la maison. Mais M. Sobgo ne reconnaît pas avoir entendu ce que Moïse Ouédraogo reproche à François Compaoré. J’ai demandé à Moïse Ouédraogo comment Mahamadi Sannoh comptait affronter Norbert Zongo, et comment Edmond Koama envisageait faire cesser les écrits de Norbert Zongo, il dit qu’il na pas eu les détails.

Je lui ai demandé si François Compaoré avait décliné l’identité des trois personnes qui sont venus le voir à propos de Norbert Zongo, là encore, il a répondu par la négative. J’ai continué les investigations auprès de Mahamadi Sannoh qui a fait savoir que c’est par l’intermédiaire de François Compaoré qu’il a recruté Dieudonné Sobgo et par la suite Moïse Ouédraogo. Mais aucunement, il nie leur avoir dit qu’il allait affronter Norbert Zongo et que d’ailleurs il ne connaissait pas Norbert Zongo et n’avait pas de raison de l’affronter.

Le 24 janvier 2007, nous avons entendu François Compaoré. A son tour, il nous a expliqué qu’il n’a jamais tenu de tel propos à l’endroit de Norbert Zongo et qu’il regrettait la mort de David Ouédraogo qui était un chauffeur qui lui était dévoué. Et qu’il ne comprenait pas la démarche de Moïse Ouédraogo. François Compaoré nous a versé plusieurs correspondances indiquant que le pont n’a jamais été coupé entre lui et la famille de David Ouédraogo.

Même quand Moïse Ouédraogo avait été arrêté pour le vol à Air Burkina, ses parents ont déposé une correspondance chez François Compaoré demandant son intervention. Aussi, Moïse Ouédraogo lui-même a voulu rencontré François Compaoré par la suite, mais comme il a reçu une fin de non-recevoir de François Compaoré, il a dit à l’aide de camp de celui-ci qu’il allait rencontrer maître Farama.

Lorsque Maître Farama a su qu’il était le frère de David Ouédraogo, il l’a reçu rapidement. Il a cherché à ce que Dieudonné Sobgo vienne corroborer les propos de Moïse Ouédraogo et comme ça n’a pas marché, ils ont pris rendez-vous avec Maître Sankara et le tour est joué. Ils ont pris contact avec le journal l’Evénement et l’entretien a été fait.
Nous serions obligé de rouvrir le dossier Norbert Zongo si les éléments étaient crédibles. Mais malheureusement, Dieudonné Sobgo qui était à tout moment avec Moïse Ouédraogo, est venu détruire toutes les charges que celui-ci nous a présentées.

En outre, Moïse Ouédraogo agit surtout par esprit de vengeance, parce qu’il a été reconnu et jugé coupable et a même séjourné à la Maison d’arrêt pour vol de kérosène. Pour ma part, je crois qu’il faut qu’on se comprenne. La justice n’est pas là pour protéger qui que ce soit. Mais il ne faudra pas qu’on utilise la justice à des fins politiciennes ; c’est ce que nous ne voulons pas. Si nous voulons aller à la vérité, il faut des éléments de preuve scientifiques. Sinon, ce que nous avons est trop faible ».

Propos retranscrits par Ali TRAORE

Sidwaya

P.-S.

Lire aussi :
Affaire Norbert Zongo

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 27 janvier 2007 à 13:52 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

    Sagnon, je te reconnais là. tu es resté fidèle à tes convictions. surtout, ne te laisse pas entraîner par les manoeuvres politiciennes de Me SANKARA et FARAMA que je considère directement comme des ennemis de notre peuple car ils ne veulent pas la paix de notre pays.
    Un crime a été commis par des malfrats. La justice n’a pas pu déterminer les auteurs, co-auteurs et complices.
    Et ces pseudo avocats veulent utiliser ce crime pour destabiliser le pays tout entier. La mort d’un seul journaliste dont les auteurs de ce crime horrible ne sont pas déterminés ne peut servir d’alibi à l’opposition pour tenter de disperser les forces du pouvoir en place. Je suis personnellement en France mais mon coeur est au Burkina et l’avenir de ce pays m’interesse au plus haut point. De grâce, Me SANKARA et FARAMA devront changer leur fusil d’épaule et proposer des solutions meilleures que celle du pouvoir de Monsieur Le Président COMPAORE pour susciter la sympathie de notre peuple. Ange, France.

    • Le 27 janvier 2007 à 16:30, par tarbala En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

      Toi qui parle ait le courage de d’identifier. N’est-ce pas toi par hasrd qui veut la destabilisation du pays ?

      • Le 28 janvier 2007 à 17:57 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

        Cher Tarbala,
        Avant de demander aux internautes de s’identifier, il faudra commencer soi-même par le faire.
        Qui êtes vous d’abord ? Après votre identification vous vous rendrez à l’évidence que je n’aurai aucune difficulté à révéler mon identité car je ne trempe dans aucune des "sauces" burkinabé et j’ai la liberté de l’esprit...et la liberté tout court. vous me voyez craindre Me SANKARA ou FARAMA qui ne sont que de mauvais avocats pour moi, utilisant mal leur connaissance au profit d’une cause qu’il défendent d’ailleurs avec beaucoup de maladresse. je ne suis pas sûr que si le Président SANKARA ou le journaliste ZONGO vivaient, ils approuveraient leur démarche éhonté. Laissez vivre tranquillement le peuple burkinabé. Tout le monde a compris que ce type de crime ne devrait pas se recommencer.
        Ange, France

        • Le 29 janvier 2007 à 20:39 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Cher Ange,

          Juste pour dire que si le Président SANKARA et Norbert ZONGO vivaient, Mes SANKARA et FARAMA n’auraient nullement eu besoin de défendre des dossiers les concernant ! Elémentaire et logique, mon cher Ange.

          Bien de choses à vous en France, au pays des droits de l’Homme.

          Un internaute

          • Le 29 janvier 2007 à 22:37 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

            Bénéwendé Sankara et Prosper Farama n’auraient même pas existé politiquement ou seraient rayés du monde car le régime de Sankara excluait tout de même la critique comme ils le font actuellement. Souvenez-vous bien du nombre de crimes politiques sous le régime de Thomas Sankara entre 1983 et 1987. Là je reste anonyme tellement l’évidence est claire. Pouvez-vous compter les morts sous le régime de Sankara ? Soyez juste dans votre appréciation. Gandaogo national.

        • Le 14 août 2007 à 06:15 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Lorqu’ on est venu chercher les communistes, je n’ai rien dit. je n’etais pas communiste. Puis ce fut le tour des juifs, je n’ai rien dit. Je n’etais pas juif, puis on est venu pr les protestants. je n’ ai rien dit. Ensuite on est venu pr me chercher pcq j’etais tiede.
          Moralite.

    • Le 27 janvier 2007 à 19:06 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

      vraiment vous residez en france, cela signifit jusqu`a quel point vous etes deconnecter des reallites de ce beau pays.
      si dans un pays comme le notre , on assacine des gens et bruler et aucune structure de la machine judiciaire n`arrive a mettre la main sur les auteurs ,ne forcer pas les gens oublie` Mr le FRANCAIS.
      pour tes conseilles a l`endroit de MR SAGNON ne vous inquiettez pas car c`est parce qu`il maitrise la gestion de la double vitesse de la justice qu`il est toujour la. en ce concerne maitre SANKARA et FARAMA , merci de laisser leur qualifacation a l`ordre des avocats .

      • Le 28 janvier 2007 à 17:51 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

        Les fautes d’orthographe et de grammaire élémentaires que vous avez commis dans votre commentaire éhonté et erroné ne m’incitent pas, pas du tout, à vous egager un dialogue car je crains que nous ne puissions pas nous comprendre. Avec mes regrets et, vraiment, sans aucun mépris. Au contraire de la compassion car vous êtes plus à plaindre qu’à craindre. Ange, France.

        • Le 28 janvier 2007 à 20:51, par herve En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Mr le francais , j`ai pas ete a l`ecole du francais , mais malgre` mes fautes vous m`avez bien compris, car il n`y`a pas plus aveugle que celui qui refuge de voir.
          quand a vous ; vous etes un bon ennemi de blaise compaore a travers vos propos insultantes et plein d`impolitesse.
          mr le francais sacher surtout que les hommes passe , car nul n`est eternel, mais le burkina est la`.

          • Le 29 janvier 2007 à 22:53 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

            Ah ça oui !!! vous êtes éternel comme le temps.
            Ennemi du Président COMPAORE, vous vous l’êtes car vous soutenez ceux qui accusent son petit frère à tort. En réalité, tout le monde a compris que ce n’est pas le petit frère du Président que toutes ces manoeuvres visent. C’est bien le Président COMPAORE qui est visé. Ces agitateurs ignorent parfaitement que le Président COMPAORE et toute son équipe ont plus d’expérience qu’eux.
            Il faut désormais arrêter vos manoeuvres de diversion qui ne serviront à rien. Avec mes regrets concernant vos limites évidentes dans le débat. Ce n’est pas un débat de cabaret ou de bistrot. Ange, France.

        • Le 28 janvier 2007 à 20:53 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Dans un forum comme celui-ci le plus important est la substance de l’analyse. A l’oppose des articles de journaux, les textes ecrits par les lecteurs ne sont pas toujours edites c-a-d corriges avant d’etre publies. Fasonet a compris cela et ne perd pas du temps sur les fautes de grammaire et/ou orthographes.

          Pour revenir au sujet en question, il faut surtout eviter d’insulter gratuitement les avocats Sankara et Farama qui ne font que leur travail. Il faut aussi eviter d’insulter les procureurs. il faut eviter de s’en prendre aux lecteurs qui reagissent sur le forum. Il a fallu tout ce beau monde pour qu’ON en arrive a qualifier les "tueries" de Sapouy comme UN CRIME, ou ASSASSINAT et non pas comme un banal "ACCIDENT".

          L’Affaire Norbert Zongo et Compagnons a tres serieusement secoue notre pays. Le deni de justice n’est pas la solution pour sauvegarder la paix sociale. Quand on vit au pays, il faut s’interesser a toutes les opinions sur ce probleme. Quand on vit a l’etranger il faut faire l’effort de lire TOUS les journaux sur le sujet pour se convaincre que la paix n’est pas acquise seulement apres cette conference de presse. Les coeurs des Burkinabe sont meurtis parce que la justice semble completement infeodee au pouvoir.

          Penser que la soif de justice est une manoeuvre pour destabiliser le regime est un raccourci trop facile. Une telle facon de voir les choses n’arrange pas le pouvoir et ne contribue pas a consolider la paix sociale.

          L’ennemi reel du pouvoir en place est et sera toujours l’IMPUNITE. Ce n’est ni Me Sankara ou Me Farama.

          • Le 29 janvier 2007 à 22:40 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

            Savez-vous ce que c’est que le déni de justice. Il vous suffit d’identifier les criminels et de porter l’information au Procureur pour que l’information reprenne ses droits. La justice n’est pas aveugle comme vous le suggerez. Ange, France.

        • Le 1er février 2007 à 01:11 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Vous faites autant de fautes que vous en decelez chez l’autre ! Vous auriez pu vous comprendre si vous-meme pouviez ecrire sans faute. Helas !
          Ce n’est donc pas necessaire de chercher a ridiculiser les autres a cause de leurs fautes de grammaire et d’orthographe.

        • Le 7 février 2007 à 06:59 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Ange commence a te corrige avant de chercher a corriger les autres . Comme exemple tu as dit que les fautes d’orthographe et de grammaire elementaires que vous avez commis alors que tu devais dire commises . iL faut aussi comprendre que le francais n’est pas notre langue maternelle pour qu’on puisse le parler sans faute .
          Merci .

          • Le 10 février 2007 à 08:22 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

            Madame, Monsieur,
            Vous avez écrit "commence à te corrige..." au lieu de "commence à te corriger". Vous m’avez demandé de "comprendre que le français n’est pas notre langue maternelle pour qu’on puisse le parler sans faute..." Vous avez oublié qu’il s’agissait d’écrit et pas d’expression orale, lu et consulté par des milliers d’internautes. Il faut savoir - toute raison gardée - déceler les fautes de frappe (j’espère...) ainsi que les fautes de syntaxe élémentaires ou de grammaire et d’orthographe commises allégrement par certains internautes. Je ne leur dénie pas leur propension à intervenir dans ce forum. Cependant, je leur dis que je ne souhaite pas débattre sur certains sujets politiques ou sociaux avec cette catégorie d’internautes. Et ça, c’est mon droit le plus absolu, donc, inaliénable. Vraiment, je ne sais pas quels individus, j’ai en face, qui rabaissent tellement le niveau du débat que cela ne me donne même plus l’envie minimum d’y participer. Enfin, je vous informe que pour ma part, j’enseigne le français aux français, et, par conséquent, je n’ai pas besoin de rapporter la preuve de quoi que ce soit à ce niveau là, à des individus de votre calibre. Il est préférable qu’on en reste là pour éviter une quelconque déviation de l’échange. Je serai, certainement, le plus grand perdant. Ange, France.

        • Le 14 août 2007 à 06:19 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Cet "Ange" ne manque vraiment pas d’ etonner. Il s’erige en prof de francais alors meme que son message est truffe de fautes structurelles, pas des erruers d’ inattention. L’ essentiel pr moi est de communiquer des idees. Le style, on pourrait le garder pr ses beaux romans. la au moins il y a des royalties a toucher. tu as le mepris facile de quelqu’ un qui n’est pas sur de sa propre erudition. relis ton ecit et corrige-moi vite ce salmigondis du a une volonte de ne pas ecrire simple.
          "Les fautes d’orthographe et de grammaire élémentaires que vous avez commis dans votre commentaire éhonté et erroné ne m’incitent pas, pas du tout, à vous egager un dialogue car je crains que nous ne puissions pas nous comprendre. Avec mes regrets et, vraiment, sans aucun mépris. Au contraire de la compassion car vous êtes plus à plaindre qu’à craindre. Ange, France".

    • Le 27 janvier 2007 à 19:46, par Burkinabê En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

      Très bien ,très bien..que toi tu vis en France,une bonne raison pour
      que des crimes commus au Burkina restent non jugés.JE TE DEMANDE
      SEULEMENT DE TUER UN SEUL FRANCAIS,la vie va continuer en France
      mais on verra la suite pour toi....Que ton père soit égeorgé:pas de problème,
      c’est un seul père,on peut acheter un nouveau PAPA. Maintenant je comprends
      bien Lep et SarKo,qui ne veullent pas de villageois africains dans leurs villes...

    • Le 29 janvier 2007 à 08:32 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

      C’est bien de soutenir votre ami procureur Sagnon que vous tutoyez si bien ; mais cela ne vous donne ni le droit d’etre irrespectueux vis avis des avocats Farama et Sankara, ni de leur preter des intentions alors qu’ils exercent tout simplement leur metier. Il ne suffit pas d’etre en France pour etre bien eduque.
      Et puis vous osez dire "la mort d’un seul journaliste..." ! Combien de cadavres de journalistes faut-il pour vous emouvoir ? Dans beaucoup de pays civilises et bien entendu en France ou vous vivez un seul mort d’homme est un mort de trop. C’est a se demander dans quelle partie de la France, ou dans quelle France vous vivez !!!! Et en plus sachez que Norbert a ete assasine avec trois autres personnes. Quatre morts... ce chiffre vous parait-il toujours insuffisant ? peut peut-etre que non !
      Le dossier Norbert Zongo ne sera jamais enterre ! Ceux qui tentent de le faire raseront les murs un jour.... ineluctablement.

      • Le 29 janvier 2007 à 13:35 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

        Merci mon frere pour ton analyse a l’egard de cette Ange . Je l’ai deja repondue et lefaso.net m’a censure .Je crois que il faut remuer la langue mille fois avant de parler . Qu’est ce que Me Sankara et Farama vous ont fait . N’est ce pas leur travail ils sont entrain de faire ? Je ne connais pas votre profession mais je crois qu’il faut respecter les gens surtout ceux qui vous ont rien fait . Peut etre meme que vous ne les connaissez pas .
        Si vous ne pouvez pas donner des informations pour la reouverture du dossier ne decourager pas ceux qui se debrouillent pour avoir des preuves afin de permettre la reouverture .

        Cordialement a vous .

        • Le 29 janvier 2007 à 22:33 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Je ne sais pas à qui répondre pour faire une synthèse de mes différentes réflexions sur les semeurs de troubles que sont Me SANKARA et FARAMA.
          J’aurai préféré que ces deux là utilisent leur "intellect" à proposer des solutions pour sortir notre peuple de la misère. Bien sûr il convient de dénoncer toutes les atteintes portées aux libertés individuelles et collectives.
          Cependant en faire un pis aller constitue pour moi une grave erreur.
          Le dossier ne sera ouvert que conformément aux codes pénal et de procédure pénale burkinabé. Et pas autre chose. Toutes les mauvaises réflexions ne sont que de la revanche inutile qui n’apporte rien à notre peuple.
          Le droit est ma seule référence. Les auteurs n’ont pas été identifiés. De grâce, foutez-nous la paix. Vous n’êtes pas plus sympathisans de Sankara ou de Norbert ZONGO ou attachés à la vie plus que les autres. A un moment donné, il faut savoir tourner la page et se tourner inexorablement vers l’avenir en n’oubliant certainement pas les errements du passé. Ceux qui sont incapables d’observer cette ligne de conduite ne peuvent que se fourvoyer dans des considérations éhontées et rétrogrades qui n’apportent rien au peuple burkinabé. Ange qui vient d’arriver à Ouaga et fidèle du Fasonet que l’on peut consulter d’où que l’on se trouve.

        • Le 29 janvier 2007 à 23:01 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Lorsqu’il y’a une preuve on n’a pas besoin de se débrouiller pour la ramener. On l’apporte "rubie sur ongle". On n’a pas besoin de tergiverser ; Je commence par comprendre que le niveau du débat est trop faible. Je comprends pourquoi les gens qui se respectent ne viennent pas débattre avec des gens qui ont de piètres idées et qui sont omnibulés par ces crimes non élucidés. A les entendre maintenant, ils ne se penchent même plus sur la mort de Sankara depuis que l’ONU a statué sur ce cas. Maintenant c’est l’affaire Norbert ZONGO. Ils ne parlent même pas des compagnons d’infortune comme si une hiérarchie existaient entre les vies de ces malheureuses victimes. En tout état de cause, j’ai choisi d’y apporter ma contradiction et ma contribution avec l’esprit bien tranquille de convaincre tous mes frères et soeurs qui sont dans l’erreur et qui se laissent manipuler par ces pseudo avocats. Laissez notre pays vivire en paix. Vous pigez quand même ce que je dis ? Ange, Ouaga.

          • Le 31 janvier 2007 à 07:14 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

            Le dossier Norbert Zongo est un tout. Il comprend aussi les autres victimes d’infortune de Sapouy. Quand on parle du dossier Norbert on ecarte pas les autres victimes. C’est surprenant que vous ne sachiez pas cela.
            La paix que vous recherchez passe par la punition des crimes et non par l’impunite ou le deni de justice.

            • Le 31 janvier 2007 à 21:12 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

              Cher internaute,

              Dans ces conditions, lorsque, désormais vous parlez du dossier de Norbert ZONGO, il faut aussi citer les autres victimes. Il est regretable que vous ne citez pas les autres victimes qui, d’ailleurs sont plus victimes que norbert ZONGO car ils n’ont rien fait. Et ça, pas du tout. Ils ont simplement eu le malheur d’être dans le même véhicule que lui. Arrêtez ! Arrêtez ! La terre doit continuer à tourner. Ange, qui est toujours à Ouaga pour 15 jours.

              • Le 3 février 2007 à 06:45 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

                Ah c’est clair maintenant que vous parlez de choses dont vous ne comprenez absolument rien. Pendant un moment j’ai pense que vous aviez des notions de droit. N’importe quel juge qui recoit le dossier "Norbert Zongo" sait que ce dossier est un quadriple meurtre. Meme les procureurs que vous defendez avec bec et onlges disent bien dossier Norbert Zongo tout en sachant que les trois compagnons d’infortune sont pris en compte. Le fait de ne pas mentionner les compagnons dans les articles de presse, n’enleve rien au droit de ces derniers si l’affaire devait etre jugee un jour.

                Oui comme vous le dites les trois compagnons n’ont rien fait pour meriter la mort ! Maintenant pouvez vous nous dire ce que Norbert a fait pour meriter la mort ? Nous exigeons justice pour Norbert parce que nous sommes convaincu que lui egalement n’a rien fait. Il pratiquait seulement son metier ; ceux qui l’ont assassine n’ont jamais eu le courage historique de lui nier officiellement le droit d’ecrire, d’investiguer, de commenter et d’informer. personne n’a eu le courage d’intenter un proces en diffamation contre lui, personne n’a use de son droit de reponse pour prouver que Norbert racontait de histoires. Tous ont ete manque de couilles ! Ils ont ete laches ! Et les laches ne savent regler les problemes qu’en donnant la mort aux gens qu’ils ne peuvent pas contredire par la force de l’argument. C’est ce qui s’est passe Sapouy un certain 13 Decembre 1998.

      • Le 29 janvier 2007 à 22:47 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

        Me SANKARA et FARAMA exercent mal leur métier : On n’a pas besoin d’être Bâtonnier ou membre du conseil de l’Ordre pour le voir. Pour preuve, ils ont perdu dans le dossier de l’évènement et dans d’autres dossiers où ils pouvaient faire la différence haut-la-main. Et tant qu’ils n’auront pas compris qu’il faut préparer sérieusement un dossier avant de le plaider, ils seront toujours de mauvais avocats. Ils doivent absolument changer leur fusil d’épaule si ces deux là aspirent à gouverner le pays. La professsion d’avocat, ce n’est pas n’importe quoi. "Chaque chose suit une route" nous enseigne le proverbe mossi. En droit, cette maxime est encore plus vraie. vous me donnerez raison bientôt ainsi de même que ces deux avocats que je critique sévèrement par rapport à la tranquillité de notre pays. Ange, France.

        • Le 1er février 2007 à 01:06 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

          Mon Dieu ! Vous etes en train d’insinuer que le bon avocat c’est celui/celle qui gagne toujours ses proces !!! C’est la preuve que vous ignorez tout de cette profession et que vous etes mal place pour juger ceux qui la pratiquent... en particulier Me Sankara et Me Farama. Le bon avocat selon votre definition - cad celui qui ne perd jamais de proces - n’existe nulle part au monde. Meme ceux qui ont gagne le proces contre l’Evenement ont a leur passif d’autres proces qu’ils ont perdu. Allez le leur demander. Ils confirmeront. et quelle sera alors votre reaction ? Allez vous leur cracher au visage vos qualificatifs de "pseudo avocats", "mauvais avocats", et que sais-je ?
          Entre nous, il y a des avocats que vous personellement vous n’oserez jamais critiquer ; qui gagnent certains proces mais qui, au lieu "sabler le champagne" cherchent a se cacher immediatement apres le verdict et mieux, en souhaitant que la memoire collective oublie qu’ils se sont constitues un jour pour le client en question.
          Observez encore de plus pres le milieu avant de vous lancer dans des injures inutiles qui du reste vous deshonorent.
          Merci.

          • Le 2 février 2007 à 21:30 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

            Déshonneur toi même. Avant de voir la paille dans les yeux des autres, il convient d’ôter la poutre de vos propres yeux !!! Et naaaa, ange, Ouaga

            • Le 3 février 2007 à 06:53 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

              Tres bien ! Vous n’avez pas le niveau requis pour rester dans ce debat que vous avez maladroitement ouvert. Au revoir !

              • Le 3 février 2007 à 08:25 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

                Bravo a vous que je salue de passage . Quand a vous Ange revoyer votre niveau avant d’ouvrir des debats comme l’a su bien bien dit Monsieur ou Madame .

              • Le 3 février 2007 à 08:40 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

                "Ange faut pas fache nous samusez " en disant a certains qu’ils n’ont pas le niveau et vous , si vous avez le niveau de cet internaute ne vous enervez pas vous continuer le debat avec lui car vous semblez de haut niveau par rapport a vos mots " le niveau du debat est faible c’est pourquoi des gens qui se respectent n’interviennent plus etc..." Si vous vous respectez vous n’aurez pas de telle sorte propos en vers des gens comme Me Sankara et Farama que vous ne connaissez meme pas et qui ne vous ont rien fait peut etre . Salut a vous .

              • Le 3 février 2007 à 18:21 En réponse à : > Déclarations de Moïse Ouédraogo : Les résultats de l’enquête

                Personnellement, je n’ai pas la pudeur de vous dire "au revoir" car je serai toujours dans ce débat d’idées. Je suis, au pire des cas, ravi que vous ayiez foutu le camp par la petite porte....et comment ?. C’est cette condescendance habituelle qui vous a toujours perdu. Au moins, j’en tire une satisfaction personnelle de vous avoir cloué le bec, oups !!! la plume ; Pensez à l’honneur des gens que vous accusez à tort. Vous êtes vexé par mes propos, alors pensez à l’acharnement médiatico-juridique que vous animiez constamment à l’égard de ceux que la justice burkinabé a innocentés. Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse, nous enseigne l’adage populaire ; Et naaa !!! J’observe, une fois encore, que ce mot est hautement magique car il vous a fait fuir du débat. Si seulement.... Par ailleurs, je suis parfaitement persuadé que vous n’avez pas mon niveau....sauf, bien évidemment, dans la critique vaine et vile, où vous êtes, en la matière, champion du Burkina. Pour quel compte d’ailleurs ??? la politique politicienne certainement. Et ça, ça n’intéresse aucunement notre peuple, auquel je m’identifie intimement. Laissez vivre notre pays tranquillement. Ange, Ouaga.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique