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Université de Koudougou : 2006/2007 sous de bons auspices

Publié le jeudi 25 janvier 2007 à 07h30min

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Officiellement commencée le 2 octobre 2006, l’année académique 2006/2007 se déroule normalement à l’Université de Koudougou. La reprise des cours s’est effectuée conformément au chronogramme établi.

Dans les Unités de formation et de recherche (U.F.R.)tout comme à l’ex-E.N.S.K., devenue Ecole normale supérieure (E.N.S.), les cours se déroulent bien et le dialogue est promu, ce qui augure une très bonne année académique.

Les premiers cours ont commencé à l’Université de Koudougou (U.K.) depuis le 25 septembre avec les stagiaires de la 7e promotion du projet austro-burkinabè qui sont rentrés de Dakar et de Casablanca. A la date de la rentrée officielle, à savoir le 2 octobre, c’était au tour de l’U.F.R. SEG (Sciences économiques et de gestion) et de l’Ecole normale supérieure de démarrer les enseignements.

Les nouvelles U.F.R. ont aussi, dans les jours qui ont suivi, effectué leur rentrée et débuté les cours. Ainsi les activités pédagogiques ont-elles été entamées dans toutes les filières de l’Université de Koudougou et des modules d’enseignement ont même déjà été achevés. Toutes choses qui ont permis aux premiers contrôles de se dérouler bien avant la fin du premier trimestre.

De nouveaux établissements à l’U.K.

En plus de l’Ecole normale supérieure et de l’U.F.R. SEG, de nouveaux établissements ont été ouverts au titre de la présente année académique. Ce sont l’U.F.R. Lettres et sciences humaines (L.S.H.) qui regroupe les départements de Lettres modernes, de Psychologie et de Géographie, et l’Institut universitaire de technologie (I.U.T.) qui assure la formation en secrétariat de Direction et en Finances/Comptabilité.

Les cours sont organisés selon le système modulaire, ce qui permet aux étudiants de conserver, même en cas de redoublement, le bénéfice des modules validés et de composer, par ailleurs tout en validant l’année reprise, dans certains modules de l’année suivante.

Dialogue avec les enseignants

Dans le cadre de la préparation de la rentrée académique 2006/2007, l’administration centrale avec celle de chaque établissement a rencontré les enseignants vacataires et permanents selon les filières et le niveau d’études pour échanger sur les difficultés rencontrées pendant l’année écoulée afin de réorganiser la programmation des enseignements en conséquence.

Ainsi, la rencontre avec les enseignants de l’U.F.R. SEG a eu lieu le 16 septembre. Au cours de celle-ci, l’idée a été retenue de scinder les modules d’enseignements en deux groupes égaux à dispenser par semestre. Dorénavant, le premier semestre, qui prend fin avant la première semaine de février, est consacré à l’exécution des programmes des modules dits durs, cours, travaux dirigés et examens compris.

Le deuxième groupe de modules, enseignements et contrôles compris, est programmé de février au début du mois de juin. Cette organisation permet de programmer les délibérations de fin d’année avant la fin du mois de juin et de tenir la session de rattrapage en juillet.

L’U.F.R. L.S.H., qui vient de voir le jour, fonctionne sur le même calendrier. Seuls les établissements professionnels, qui n’ont pas de session de rattrapage et dont le volume horaire est plus élevé, pourraient achever les cours au plus tard en fin juin.

Dialogue avec les stagiaires et les étudiants

L’administration de l’U.K., avec à sa tête le Président de l’Université, le Professeur Bila Gérard Segda, a rencontré, le 12 octobre, à la faveur de la rentrée académique, l’ensemble des représentants des syndicats d’étudiants et des délégués élus des stagiaires. Les échanges ont porté, dans un premier temps, sur le bilan de l’année écoulée puis sur les préoccupations des apprenants et leurs souhaits pour l’année nouvelle.

S’agissant du bilan, les représentants des étudiants l’ont jugé positif dans son ensemble. En dépit de quelques difficultés d’ordre organisationnel, le dialogue a prévalu l’année dernière, et les enseignements se sont déroulés convenablement. C’est pourquoi les sessions d’examens ont pu se tenir en juin et en août, permettant ainsi la reprise effective des cours en début octobre.

Les résultats annuels ont été satisfaisants à 57% à l’U.F.R. SEG et au moins à 95% à l’E.N.S. Même s’ils sont loin de l’idéal, ils témoignent de l’ambition affichée de tous les acteurs et partenaires de l’U.K. de faire de cette structure un pôle d’excellence au cœur du système éducatif national.

Au titre des perspectives, les étudiants et stagiaires ont vivement appelé l’Administration au respect des emplois de temps. Ceux-ci, ont-ils fait constater, étaient régulièrement modifiés l’année dernière, ce qui a quelque peu perturbé leur emploi du temps personnel.

Les étudiants ont, par ailleurs, exhorté les directeurs d’établissements et de l’Administration centrale à améliorer la circulation de l’information, qu’ils estiment recevoir assez tardivement ou pas du tout.

Pour terminer, il a été souhaité une plus grande implication de l’Université dans l’organisation des activités parascolaires.

Pour sa part, l’Administration a rappelé sa disponibilité à dialoguer avec les étudiants et les stagiaires afin de les mettre dans les meilleures conditions de travail possibles. En témoigne la nouvelle répartition de l’année en deux semestres égaux, le premier, consacré aux modules les plus difficiles et à leurs évaluations, intervient en début d’année, les autres modules et examens ne pouvant être programmés qu’à partir de février. Ce système a l’avantage d’alléger l’emploi du temps des étudiants et de ne programmer les modules les moins durs que vers la fin de l’année.

Dialogue avec le personnel

Quelques semaines après les étudiants et les stagiaires, c’était au tour des enseignants permanents puis du personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien d’être reçus par le Président de l’Université. Avec chacun de ces deux groupes, les échanges ont essentiellement porté sur le déroulement de l’année académique qui commence.

Toutes les préoccupations des deux catégories de personnels ont été présentées et des instructions ont été données par le Président quant à la suite à leur donner et que l’on peut déjà qualifier de satisfaisante. Toutes ces rencontres se sont déroulées dans un climat cordial et convivial.

Les questions sociales

Parmi les principaux partenaires de l’Université de Koudougou, arrive en tête de liste le Centre régional des œuvres universitaires de Koudougou (CROUK). Ce centre, qui est une représentation du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), est une structure purement autonome. Il accompagne la vie universitaire dans plusieurs domaines.

En matière de restauration, deux restaurants sont ouverts au profit des étudiants et du personnel de l’Université. Un troisième devrait être fonctionnel avant la fin de l’année universitaire.

Côté logement, six cités universitaires d’une capacité totale de 420 lits sont fonctionnelles. A ce niveau également, des projets d’accroissement de la capacité d’accueil sont en étude.

Comme projet immédiat, le CROUK nourrit l’ambition de mettre en place une structure sanitaire qui assurera la prise en charge médicale des étudiants. Déjà, une mutuelle de santé fonctionne, ainsi qu’un service rattaché à l’action sociale et œuvrant à la prise en charge d’éventuels cas sociaux.

On peut alors dire que l’Université de Koudougou réunit suffisamment de conditions pour garantir un fonctionnement efficient. D’autre part, le dialogue et la compréhension qui règnent entre les différents animateurs de la vie universitaire permettent d’espérer une année académique fructueuse.

Savadogo Yalgado Hubert,
Chargé de Communication

L’Observateur

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Vos commentaires

  • Le 25 janvier 2007 à 11:09, par Bonona En réponse à : > Université de Koudougou : 2006/2007 sous de bons auspices

    Merci, Hubert, du compte rendu detaille. Seulement je le trouve un peu en decallage avec le temps puis que l’ecole est ouverte depuis Octobre. Je coyais que tu te tropmais de moi. Alors, tache de nous mettre a jour de maniere suivie. C’est pour cela qu’il ya l’internet. Salut.
    Batt

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