Le rapport mondial de suivi de l’Education pour tous (EPT) en 2004, faisait ressortir que 57% des 104 millions d’enfants non scolarisés étaient des filles et les deux tiers des adultes analphabètes étaient des femmes. 2005 avait été fixée comme année limite pour la réalisation des Objectifs de développement du millénaire n°3 et de l’EPT n°5, relatifs à la parité entre filles et garçons dans l’enseignement primaire et secondaire.

En 2006, la communauté internationale s’est retrouvée devant un constat d’échec. En dépit des efforts consentis par les Etats, l’accès universel à l’éducation et la parité filles/garçons ne sont pas effectifs. Ils le sont encore moins en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Le Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA) a, à cet effet, opté pour mener des actions en faveur du recrutement paritaire, qui s’avère un passage obligé pour l’égalité dans l’éducation.

Ainsi une cinquantaine de cadres influents de l’éducation venant de l’administration publique, des institutions et ONG vont échanger sur le recrutement paritaire entre genre en éducation formelle et non formelle en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le CIEFFA a déjà élaboré un guide sur ce sujet, qui sera présenté, pour être enrichi au cours de l’atelier.

Des stratégies seront développées en vue de l’approbation et de la mise en application de ce document.
Le CIEFFA attend des participants, des propositions de mesures et activités complémentaires pour accélérer le recrutement paritaire dans les pays dès la rentrée prochaine, à tous les stades d’enseignement et de formation.

Pour le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Odile Bonkoungou, l’éducation des filles est un élément clé dans la réalisation de tout objectif de développement.

Aussi, a-t-elle exhorté les participants à proposer des solutions efficaces pour l’accélération de l’éducation des filles et la formation des femmes, afin de relever les défis de l’EPT et des OMD.

Assétou BADOH

Sidwaya