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Fête de Tabaski : A Allah, les musulmans ont demandé la tranquillité pour le Burkina

Publié le jeudi 4 janvier 2007 à 06h49min

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Deux mois après la fête du Ramadan (Eid el fitre), les musulmans du Burkina ont officiellement célébré le dimanche 31 décembre 2006 celle de l’Eid el Kebir communément appelée Tabaski ou « fête du mouton ».

A Ouagadougou, comme à l’accoutumée, la prière de l’Eid el Kebir ou Tabaski a drainé un grand monde à la place de la Nation. Venus des quatre coins de la ville, les fidèles musulmans ont une fois de plus sacrifié à ce rituel de l’Islam. La prière a été dite par le grand Iman Ibrahim Koanda. Deux rakats, lecture du sermon, immolation du mouton sacrificiel ont été les temps forts du rituel.

Comme bénédiction « urbi et orbi », l’Iman Koanda a demandé à Allah, le Tout- puissant la paix, la tolérance, la tranquilité pour le Burkina et pour toute l’humanité. Ainsi, il a imploré Dieu pour que règne l’amour entre les fils du pays des Hommes intègres. Des bénédictions que le Mogho Naaba et les hommes « d’en-haut » du Faso, à l’image du grand chanceliers des Ordres burkinabè, des ministres Adama Fofana, Seydou Bouda, Yéro Boly qui ont répondu avec les autres fidèles musulmans « Amen ».

Les bénédictions et le souhait des premiers responsables de la religion pour cette nouvelle année musulmane qui coïncide avec celle de 2007, sont centrés sur la paix. « Aujourd’hui le monde est menacé par l’intolérance, le manque de paix.

Nous demandons à Allah la paix pour toute l’humanité ; sans la paix rien n’est possible », a indiqué le secrétaire adjoint de la communauté musulmane du Burkina, El hadj Baba Sidiki Kontogomdé. La fête de la Tabaski est l’une des fêtes musulmanes les plus importantes et commémore le sacrifice d’Abraham, patriarche des trois grandes religions monothéistes à savoir l’Islam, le Christianisme et le Judaïsme. (cf Sidwaya spécial Tabaski 2006). Pour sa grande soumission à Dieu, ce patriarche avait décidé de sacrifier son unique fils ; c’est en ce moment, qu’Allah, lui enverra un bélier en remplacement de son fils. C’est ce rituel que perpétuent les fidèles musulmans en immolant à chaque Tabaski un mouton.

Boureima SANGA


A Bobo-Dioulasso, on a prié pour la paix et le bonheur des Burkinabè

Les fidèles musulmans de la ville de Bobo-Dioulasso ont célébré le 31 janvier 2006 l’Aïd El kébir ou la Tabaski. La grande prière s’est déroulée sur la place Wara-wara et dans les différents quartiers de la ville.

La place Wara-wara sise au secteur n°1 (Dioulasso-Bâ) a accueilli de nombreux fidèles parmi lesquels des personnalités comme le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Hamed Sory Ouattara, le haut-commissaire du Houet Salifou Ouédraogo, le maire de Bobo, Salia Sanou. La grande prière y a été dirigée par l’Imam Siaka Sanou.

A l’issue des deux rakats qui marquent la prière de la Tabaski, El hadj Siaka Sanou a formulé des vœux de santé, de paix, de bonheur à l’ensemble du peuple burkinabè.
Le gouverneur des Hauts-Bassins, Mathieu Bêbrigda Ouédraogo s’est déplacé à la place Wara-wara pour saluer la communauté musulmane. Lors de la fête du Ramadan il y a quelques mois, la prière de la fin de la période de jeûne avait eu lieu à la grande mosquée de Dioulasso-Bâ. Les musulmans avaient momentanément abandonné la place Wara-wara rendue impraticable à cause de la pluie. Il convient de rappeler en effet que les prières de Tabaski et de Ramadan se déroulent habituellement sur cet espace. Cette fois, les fidèles ont renoué avec la tradition en se rendant sur leur lieu habituel de prière pour la Tabaski. A Bobo-Dioulasso, certains musulmans ont célébré la fête du mouton le 30 décembre au lieu du 31 décembre 2006.

Adaman DRABO

Sidwaya

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