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Promotion de la culture : Les engagements de l’association d’entraide Soupi

Publié le mercredi 27 décembre 2006 à 07h40min

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L’Association d’entraide Soupi (AES) a organisé les 15 et 16 décembre 2006 à Ouagadougou, la 1re édition des journées culturelles du terroir toussian. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous la présence effective de Mme Aline Koala, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Il s’est tenu les 15 et 16 décembre 2006 à Ouagadougou, la 1re édition des journées culturelles du terroir toussian, placée sous la présidence de Aline Koala, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme et le parrainage de Justin Damo Baro, gouverneur par intérim de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Initiées par l’Association d’entraide Soupi (AES), ces journées culturelles visent à faire connaître et à conserver les valeurs culturelles du terroir toussian, un peuple minoritaire de l’Ouest du Burkina, présent seulement dans trois (3) provinces à savoir le Houet, le Kénédougou et la Comoé.

Durant deux jours, l’association Soupi a célébré ces journées en compagnie des parents venus du terroir, des autorités administratives et coutumières de la ville de Ouagadougou. Au menu des festivités, une exposition d’objets traditionnels (des outils de travail, des ustensiles de cuisine, des instruments de musique, etc). La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par des chansons et des danses traditionnelles toussian.

Quatre troupes se sont relayées pour faire voir les différents types de danses traditionnelles : la danse de mariage, la danse de circoncision, la danse des enfants, etc. Les invités ont en outre dégusté les mets authentiques du terroir toussian. Les relations de parenté à plaisanterie avec les Lobi, Dagara, Birifor et Djan ont également été à l’honneur lors de ces journées culturelles.

Toute chose qui a amené Miougoupri Joseph Baro, président de l’AES à qualifier ces journées de moment de célébration et de revendication identitaire. Une revendication pour participer à la diversité culturelle, a-t-il précisé.

Quant à Missa Baro, représentant du parrain, Justin Damo Baro, il a invité les autorités administratives, politiques et coutumières à renforcer leur soutien aux activités liées à la culture car pour lui, c’est elle qui « nous rassemble quand la société de la consommation tend à nous séparer ».

Aguiratou SAM (Stagiaire)

Sidwaya

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