Trois épisodes de vingt six minutes projetés du film "Quand les éléphants se battent". Telle était la quintessence de la cérémonie qui a réuni des journalistes et le monde du grand écran au ciné Neerwaya le mardi 12 décembre 2006. Ce film est une série télévisée prévue en cent quatre (104) épisodes.

Mais pour cette première saison, les cinéphiles et les téléspectateurs vont découvrir vingt six épisodes. "L’esprit de la série est de montrer l’impact, la reconstitution de la famille africaine lors des problèmes", a expliqué la réalisateur Abdoulaye Dao. "Quand les éléphants se battent" est aussi le rassemblement "Quand les éléphants se battent"

Les barrissements ont commencé au ciné Neerwaya

"Artiste Productions" a invité la presse à une séance de projection au Neerwaya. A l’affiche, "Quand les éléphants se battent", la série télévisée réalisée par Abdoulaye Dao. C’était le mardi 12 décembre 2006.

Trois épisodes de vingt six minutes projetés du film "Quand les éléphants se battent". Telle était la quintessence de la cérémonie qui a réuni des journalistes et le monde du grand écran au ciné Neerwaya le mardi 12 décembre 2006. Ce film est une série télévisée prévue en cent quatre (104) épisodes. Mais pour cette première saison, les cinéphiles et les téléspectateurs vont découvrir vingt six épisodes. "L’esprit de la série est de montrer l’impact, la reconstitution de la famille africaine lors des problèmes", a expliqué la réalisateur Abdoulaye Dao. "Quand les éléphants se battent" est aussi le rassemblement
Abdoulaye Dao a promis le bouclage des 104 épisodes
en 2008.

d’hommes de cinéma confirmés du Burkina Faso. Parmi eux, Guy Désiré Yaméogo, Amadou Bourou, Hyppolite Ouangrawa, Serge Henri, Albert Bilgo, Georgette Paré, Abdoulaye Komboudri, etc. Ce feuilleton se veut aussi sous-régional. Pour atteindre cet objectif, le réalisateur a fait appel à deux comédiens ivoiriens d’envergure internationale : Michel Gohou et Adrienne Koutouan.
Après cinq années de péripéties, le film est maintenant mis à la disposition du public dans plusieurs salles de cinéma de la capitale.

Alassane KERE

"C’est un genre que j’aime" affirme Chantal Compaoré

"Quand les éléphants se battent", c’est la nouvelle trouvaille du groupe "Vis-à-vis". En vue de faire plaire et de traduire leur reconnaissance à la marraine du FESPACO, Mme Chantal Compaoré, le réalisateur dudit feuilleton et quelques comédiens, lui ont fait une projection spéciale à son domicile, le vendredi 15 décembre 2006.

Ce soir, (NDLR vendredi 15 décembre) nous faisons cette projection en l’honneur de la première Dame parce que c’est elle qui a donné le clap de départ de la série. "Cela était juste et normal que nous lui montrions le produit avant sa large diffusion sur les différentes chaînes de télévision.

Ceci pour lui faire plaisir et solliciter encore son soutien tant au niveau national qu’international". Voilà comment le réalisateur du feuilleton "Quand les éléphants se battent", Abdoulaye Dao (réalisateur du sitcom "Vis-à-vis")a situé l’objet de la projection spéciale faite à Mme Chantal Compaoré, le vendredi 15 décembre 2006 à son domicile.

Feuilleton de 26 épisodes (sur les 104 à réaliser) de 26 minutes chacun, "Quand les éléphants de battent" est un scénario de Guy Désiré Yaméogo. Il raconte des faits sociaux où l’ambition humaine, le courage, le sens de l’honneur et les valeurs traditionnelles face au modernisme, s’entremêlent et donnent un cocktail explosif de rire.

Sur les 26 épisodes, trois ont été projetés pour Mme Compaoré. Il s’agit des épisodes 3, 4, 5. Un choix qui s’explique par le fait qu’ils laissent entrevoir le jeu de la majorité des comédiens. De Michel Gohou à Amadou Boro dit 10% en passant par Payangdé, Max, Chrisostome et Adrienne, ce sont de véritables maniaques rompus à l’art du rire qui ont tenu en haleine Mme Compaoré et ses hôtes d’un soir.

Pour le réalisateur Abdoulaye Dao, le public burkinabè étant très cinéphile, il était opportun de lui servir un autre genre que la série "Vis-à-vis". Alors, le feuilleton "Quand les éléphants se battent" est un télénovéla à la sauce africaine s’inspirant des réalités et du quotidien africains.

Parti pour 104 épisodes, il se veut être un feuilleton d’intégration. En effet pour Abdoulaye Dao, la deuxième saison du film reprendra après le Festival panafricain du cinéma et de la télévision FESPACO 2007 et fera appel à des comédiens de la sous-région ainsi de suite jusqu’à la fin de la série. Une autre façon selon lui, de promouvoir l’intégration africaine à travers le cinéma.

L’ambition de M. Dao est de passer au doublage dudit film afin de permettre sa large diffusion et distribution. Et cette projection faite à Mme Compaoré n’est pas fortuite, elle est une invite à la première Dame à aider ce feuilleton à se faire une place au soleil dans le 7ème art.

Chantal Compaoré s’est bien détendue après cette projection (elle qui venait de rentrer d’une mission à Tenkodogo) et s’est dit satisfaite du travail abattu et prête à accompagner les initiateurs. "Les trois épisodes que je viens de voir sont très captivants". C’est le genre de feuilleton que j’aime car il vous tient en haleine avec suspens et rebondissements. Il a un bel avenir.

Cette initiative est à encourager car le fait de voir les comédiens de différents pays jouer, donne une autre dimension à ce film. En tant que marraine du Fespaco, je suis tout à fait partante pour soutenir le groupe (réalisateur et comédiens) et j’espère que nous aurons des sponsors pour l’accompagner car cela veut vraiment la peine. Il est adapté à nos réalités, alors il mérite d’être diffusé sur nos antennes de télévision.

Ainsi s’est exprimée Mme Compaoré à l’issue de la projection. Quant à M. Dao, c’est avec joie qu’il apprendra que le feuilleton est sélectionné pour le FESPACO 2007 dans la catégorie série télévisuelle.

Aline Verlaine KABORE

Sidwaya