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Enseignement privé en Afrique : La FAPASE fait l’état des lieux et propose des solutions

Publié le lundi 18 décembre 2006 à 07h39min

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La Fédération panafricaine des syndicats de l’éducation (FEPASE) a tenu, du 11 au 17 décembre 2006 au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) à Ouagadougou son IVe séminaire-congrès sous le thème : « Problématique de l’enseignement privé en Afrique : état des lieux et perspectives ».

Les congressistes de la Fédération panafricaine des syndicats de l’éducation (FEPASE) se sont penchés du 11 au 17 décembre 2006, sur la problématique de l’enseignement privé en Afrique en se fondant sur l’état des lieux afin de dégager des perspectives. « Le présent séminaire-congrés devra nous permettre de dégager les lignes forces pour guider l’action syndicale dans le domaine de l’enseignement privé », a indiqué Soumaïla Lingani, secrétaire général de la Fédération des syndicats de l’éducation du Burkina (FESEB). Pour M. Lingani, la question de l’enseignement en général et de l’enseignement privé en particulier, se pose de plus en plus avec acuité, car devenue complexe, actuelle et urgente.

C’est pourquoi, les organisations syndicales africaines de l’éducation doivent plus que jamais, s’investir dans la recherche d’idées novatrices de l’éducation pour tous. Tous les enfants africains ont droit à une éducation gratuite, a souligné M. Lingani. Pour répondre à ce droit légitime de l’éducation pour tous, le dernier rapport mondial de suivi sur l’éducation pour 2006 indique qu’il faudra 18 millions d’enseignants supplémentaires, dont 3,8 millions en Afrique subsaharienne.

« Il s’agit là d’un défi important pour l’Afrique et l’Internationale de l’éducation (IE) développe un partenariat proactif avec l’UNESCO dans le cadre du projet TISSA (teachers training Intiative for sub saharan Africa) qui va prêter assistance à 46 pays de la région subsaharienne dans leurs efforts de développement et de restructuration de la formation des enseignants » a laissé entendre Gaston de la Haye, secrétaire général adjoint de l’IE.

Au demeurant le secrétaire général adjoint de l’Organisation démocratique syndicale des travailleurs africains, Joseph Toé reconnaîtra qu’aujourd’hui plus que jamais, jouer le jeu de la concertation confronte les organisations des travailleurs à une série de défis. Le premier défi est la participation à l’élaboration et à la mise en ouvre des politiques économiques et sociales au niveau national et international. Le deuxième défi est celui de la gestion efficace.

« Il s’agit de prendre en compte les intérêts de nouvelles catégories de travailleurs pour les inciter à s’affilier, sans casser la solidarité au sein des organisations existantes », a indiqué M. Toé. D’ores et déjà, on assiste à des fusions au niveau du mouvement syndical perçue comme une nouvelle stratégie d’action visant à constituer un contre-pouvoir syndical crédible face au néolibéralisme.

Dans tous les cas, M. Marcel Zanté, secrétaire général adjoint de la CNTB, notera : « L’année 2006 est une année historique pour le mouvement syndical international. Pour cause, le 1er novembre passé, une nouvelle et unique internationale syndicale dénommée confédération syndicale internationale (CSI) a été créée, suite à la fusion de la Confédération mondiale du travail (CMT) et la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) ».

En tout état de cause, les 50 participants représentant 19 pays d’Afrique ainsi que le secrétaire général adjoint de l’IE, et le président du groupe de la Confédération syndicale mondiale de l’enseignement et de l’Internationale de l’éducation (CSME/IE) ont vu ensemble lors de ce congrès le chemin parcouru, évalué leurs actions, défini des orientations futures et décidé sur l’avenir de l’organisation dans toutes ses dimensions humaines, matérielles et stratégiques.

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya

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