Le mardi 12 décembre 2006, les principaux responsables de l’événement ont rencontré la presse afin d’annoncer la manifestation, de présenter l’une des particularités de cette année, à savoir l’inauguration du Centre de Développement chorégraphique, la Termitière (CDC).

Pour leur sixième édition, les rencontres chorégraphiques de Ouagadougou, « Dialogues de corps » auront pour point d’attraction l’ouverture du Centre de développement chorégraphique la Termitière (CDC). L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse le mardi 12 décembre 2006.

Pour les animateurs de la conférence, Salia Sanou, Seydou Boro, Denis Buysman et Esther Ouoba, ce joyau, première du genre en Afrique, vise la professionnalisation du secteur de la danse contemporaine. Selon eux : « Le CDC aura un fort impact sur le développement artistique, culturel, social et économique de notre pays ».

Il permettra également de renforcer les liens et les échanges artistiques entre artistes et structures consacrées à la danse à travers le monde entier et de donner un espace d’expression et de découverte de l’art chorégraphique et des métiers qui y sont rattachés. D’un coût global de 600 000 euros (393 000 000) F CFA, le CDC est le fruit de la collaboration entre l’Etat burkinabè, la commune de Ouagadougou, l’ambassade de France et la campagnie Salia nï Seydou.

La gestion du Centre a été planifiée sur trois ans avec des programmes d’enseignement au quotidien assurés par des professionnels du Burkina et d’ailleurs.

La direction artistique du centre sera assurée par Salia Sanou et Seydou Boro de la campagnie Salia nï Seydou.

En plus de cet événement majeur, dialogues de corps 2006 accueille une trentaine de compagnies provenant d’Afrique du Sud, du Bénin, de la Tunisie, du Cameroun, de la France et du Burkina Faso.

Vingt-cinq directeurs de théâtres, programmateurs et acheteurs de spectacles sont également attendus à ces rencontres chorégraphiques de Ouagadougou. Pour la première fois depuis sa création, « Dialogues de corps » s’étendra à la ville de Bobo-Dioulasso à travers une soirée spéciale danse.

A Ouagadougou des ateliers de formation, des cours techniques et des vidéos danse seront au menu. Après la présentation faite par les animateurs, les hommes de médias se sont essentiellement intéressés au bilan de « Dialogues de corps » après neuf ans d’existence, à la réceptionnalité du public et à une éventuelle tenue des rencontres artistiques de développement chorégraphique dans notre pays.

Pour les conférences ,le bilan est satisfaisant car la danse chorégraphique a pris de l’ampleur au Burkina Faso, en témoigne le nombre important de compagnies qui se produisent sur les scènes occidentales. « au niveau du public ,le feed-back est plus ou moins satisfaisant », ont-ils ajouté. Les artistes espèrent avoir plus de moyens pour pouvoir se produire dans les autres villes du Burkina et montrer que la danse contemporaine peut nourrir son homme. Les rencontres chorégraphiques Dialogues de corps se poursuivent jusqu’au 22 décembre 2006. L’inauguration du Centre de développement chorégraphique (CDC) est prévue pour le 16 décembre prochain.

Marie Chantal BOUDA (Stagiaire)

Sidwaya