LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Baccalauréat : Une nouvelle réglementation à partir de 2007

Publié le vendredi 8 décembre 2006 à 07h10min

PARTAGER :                          

Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Joseph Paré et ses collaborateurs ont rencontré la presse le mercredi 6 décembre 2006, à Ouagadougou. Les échanges ont porté sur la nouvelle réforme du Baccalauréat qui rentre en vigueur à partir de la session de 2007.

A partir de 2007, le Baccalauréat va connaître une réforme au Burkina Faso. Le premier diplôme universitaire sera régi par une nouvelle réglementation, adoptée le mardi 5 décembre 2006 en Conseil des ministres. Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur l’a annoncée à la presse, le mercredi 6 décembre 2006.

L’examen du Baccalauréat revient à son système d’avant 1996. C’est-à-dire en deux tours. Les candidats composent dans l’ensemble des matières au programme ; les épreuves sont pratiques, écrites ou orales.

A l’issue des épreuves du premier tour, les candidats ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à dix sur vingt (10/20) sont déclarés définitivement admis.

Aucun rachat n’est possible aussi bien pour l’admission au premier tour qu’à l’admissibilité au second tour. Sont déclarés admissibles et autorisés à subir les épreuves du second tour, ceux qui auront obtenu une moyenne comprise entre 8,50 et 9,99.

A cette étape, les candidats composent dans trois matières parmi les matières du premier tour. On retient alors les meilleures notes de l’élève. Il est déclaré admis s’il obtient une moyenne au moins égale à dix sur vingt (10/20). Les élèves peuvent bénéficier de rachat, mais cette décision est laissée à la discrétion du jury et ne peut être un droit. L’examen du Baccalauréat professionnel obéit à des notes éliminatoires dans les épreuves dont la maîtrise est capitale pour l’exercice du métier ou de la profession. Il n’y a pas de notes éliminatoires pour les autres séries.

Selon le professeur Paré, cette réforme fait suite aux multiples plaintes des acteurs de l’éducation. Selon eux, l’ancien système, mettait trop de pression sur les candidats. Certains échouaient alors qu’ils avaient la moyenne dans les matières spécifiques.

Depuis deux ans, une commission a été mise en place pour y réfléchir. "Nous avons donc, un document consensuel, unanimement apprécié", a déclaré le ministre Paré.

Les journalistes se sont intéressés aux questions relatives à la sécurisation du diplôme, à l’obligation d’inclure le diplôme du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans le dossier du BAC, à la sauvegarde de la qualité du premier diplôme universitaire et au principe du rachat.

Cette réforme, sixième du genre, rentre selon Joseph Paré, dans le cadre de la réforme globale du système éducatif. M. le ministre pense que le BEPC est une étape qui permet de mesurer les compétences d’un élève après quatre ans d’études. Il est donc nécessaire de franchir cette étape avant de postuler au BAC.

La réforme s’inscrit dans un espace académique à savoir le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) et dans un espace communautaire, l’UEMOA.

Ainsi, sous réserve de conditions particulières propres à chaque pays, le droit à l’inscription dans les pays membres de l’UEMOA et du CAMES est autorisé pour tout candidat ressortissant de ces pays remplissant les conditions exigées par les textes en vigueur.

Cependant, nul ne peut, sous peine d’annulation, s’inscrire au BAC pour la même session dans plus d’un pays membre du CAMES et de l’UEMOA. Les textes prévoient des sanctions pour tout candidat au BAC qui prend une inscription dans un pays membre du CAMES ou de l’UEMOA pour une série dont il est déjà impétrant.

Pour le ministre Paré, tout sera mis en ouvre pour garantir la qualité du Baccalauréat.

Assétou BADOH

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 8 décembre 2006 à 10:37, par Moi-meme En réponse à : > Baccalauréat : Une nouvelle réglementation à partir de 2007

    Que de gachis avec le systeme qui court presentement ! que d’annees et de miseres creees a l’encontre de ces malheureux eleves qui n’ont rien fait pour subir ce qu’ils ont subit depuis cette formule dite "nouvelle" . Le systeme applique actuellement a brise des reves d’eleves et ouvert la porte a toutes ces formes d’affairisme sur le diplome lui meme. Peut etre que les uns et les autres n’ont pas fait le rapprochement, mais la fraude aux examens s’est amplifiee avec l’adoption de ce systeme parce que tout simplement absurde.

    C’est bien dommage que ce soit seulement maintenant que ce retour en arriere s’opere ! Mais comme dirait l’autre, mieux vaut tard que jamais.

    NB. je tiens a preciser que les taux d’echecs dus au systeme applique actuellement ne sont pas seulement le fait de la formule des matieres specifiques elle-meme, mais est aussi et surtout le fait du stress que l’eleve vit par crainte et par obssession de se voir echouer apres une annee de labeurs, seulement apres avoir composer dans ces matieres dites specifiques ! Du coup ses connaissances dans les matieres dites complementaires s’amoindrissent compte tenu du faible interet qu’il leur accorde ( a t-il seulement le choix) ; et par consequentl le niveau de l’eleve en patit. Et dire qu’il a fallu tant d’annees pour se reveiller !!! basta !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Plongez dans l’univers infini de Space Fortuna Casino