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Foire internationale du livre de Ouagadougou : Un succès qui reconforte

Publié le vendredi 1er décembre 2006 à 07h33min

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La VIe édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FICO) débutée le 23 novembre a pris fin le 28 novembre dernier à la Maison du peuple de Ouagadougou.

La conception du manuscrit, l’édition, la diffusion et la distribution constituent une préoccupation pour l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine du livre. Cette préoccupation a été au cœur des échanges comme l’a voulu le thème de la VIe Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) : « Littérature burkinabè : bilan et perspectives ».

Un thème qui, du point de vue du secrétaire général (SG) du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), Désiré Conombo, a révélé toutes les difficultés inhérentes à l’activité littéraire au Burkina Faso.

Il a souligné que la présence massive et la qualité des interventions des élèves, étudiants, enseignants, chercheurs et hommes de culture ont fait de cette édition, un succès.

« Ce succès se traduit également par le nombre important de visiteurs des stands d’exposition », a-t-il dit. Dans cette lancée, il a précisé que tout au long de la Filo, la salle de l’exposition thématique sur Léopold Sédar Senghor n’a pas désempli. De même le stand abritant les publications anciennes sur le Burkina Faso, a enregistré près de mille cinq cent (1 500) visiteurs.

Une politique nationale basée sur les réalités du Burkina

Face à l’intérêt suscité par les documents anciens sur le Burkina, le secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) a promis que des dispositions seront prises pour permettre la consultation de ces ouvrages après la Filo.

Les discussions ont aussi permis de dégager des pistes qui serviront à la finition d’une politique nationale du livre, basée sur les réalités et les attentes du public burkinabè. Du reste, l’engouement des chercheurs, des enseignants, du public, des lecteurs et de tous les acteurs du domaine littéraire interpelle à la fois les peuples et les gouvernants sur l’importance du livre dans le développement socioéconomique et culturel du Burkina Faso.

La sixième édition de la Filo, à l’instar de celles passées, a été l’occasion d’organiser des jeux concours à l’intention des élèves du primaire et du secondaire. Les meilleurs ont ont été recompensés, grâce à la contribution des partenaires de la Filo.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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