« Les atteintes au patrimoine culturel physique de la sous-région ouest-africaine et la problématique de sa conservation », tel est le thème de cette XIe rencontre placée sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, Rock Marc Christian Kaboré qui s’est fait représenter par son 2e vice-président, Mahama Sawadogo.

Initié par l’Association ouest-africaine d’archéologie (AOAA) en collaboration avec le département d’histoire et archéologie de l’Université de Ouagadougou, ce colloque scientifique réunit plusieurs experts venus des pays de la sous-région pour trouver des stratégies afin de protéger le patrimoine culturel physique africain. Ouvrant la liste des allocutions, le président du comité d’organisation, Lassina Koté, a relevé les efforts néfastes de certains grands travaux comme la construction de barrages sur le patrimoine culturel physique.

C’est dans l’optique de trouver des solutions aux atteintes à ces valeurs culturelles physiques que s’inscrit le thème du présent colloque, a-t-il ajouté. Quant à la présidente de l’Université de Ouagadougou, Odile Nacoulma, elle a dit que les années d’existence de l’AOAA témoignent du dynamisme de cette association.

Elle a surtout exhorté les historiens du Burkina Faso à retracer les origines et les grandes dates du peuple burkinabè pour un avenir meilleur. quant au ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Joseph Paré, il a invité les archéologues à persévérer dans leurs recherches afin de lutter contre les fouilles clandestines, le trafic illicite des biens culturels, etc. « Cela dans le but de faire œuvre utile à l’Afrique ». Un hommage a été rendu au pionnier de l’archéologie au Burkina Faso, Pr Jean-Baptiste Kiéthega, créateur du premier laboratoire d’archéologie à l’Université de Ouagadougou.

Les objectifs de ce XIe colloque de l’AOAA visent entre autres, à consolider les liens entre des archéologues africains, et promouvoir l’étude de l’archéologie ouest-africaine.

A travers les différents thèmes du colloque, les participants entendent faire le point des différentes atteintes au patrimoine culturel physique. « En espérant qu’à l’issue de nos conclusions, les autorités prennent des dispositions légales de façon à contrôler le trafic et sanctionner ceux qui s’y adonnent », a souhaité M. Koté.

Alassane KERE
Aguiratou SAM (Stagiaire)

Sidwaya