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Coton burkinabè : L’origine de la crise

Publié le mardi 21 novembre 2006 à 07h48min

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François Traoré de l’UNPC

L’Union nationale des producteurs de coton (UNPC) a organisé un point de presse, à la SOFITEX, le 17 novembre dernier. Il s’est agi de parler de la crise que traverse la filière coton et de l’augmentation du capital de la SOFITEX.

« On pense que l’Afrique aura sa place dans la filière coton mais en attendant, il faut bien que cette filière existe », a soutenu le président de l’Union nationale des producteurs de coton, M. François Traoré.
De son avis, la crise de la filière coton n’est pas une surprise.

Mais notre appel est resté vain. Etant une société privée, la seule chose qui restait à faire était l’augmentation du capital ». Ainsi, le capital social est passée de 4 milliards 400 millions de F CFA à 38 milliards 800 millions de F CFA, soit un accroissement de 34 milliards 400 millions de F CFA.

« Depuis 2001, nous avons demandé aux partenaires de réagir pour éviter une éventuelle crise.

« L’augmentation du capital a été décidée à l’unanimité. Et même sans la crise, il fallait augmenter le capital au-delà des 4 milliards », a-t-il dit. M. Traoré estime que l’on ne peut pas faire grossir une société, sans investir de l’argent pour la garantir. D’autres, cependant, sont contre cette augmentation mais selon M. Traoré, l’UNCP ne leur en veut pas du fait que le Burkina est un pays démocratique donc, un lieu de liberté d’opinion.

M. Traoré demande toutefois à ceux qui sont contre cette augmentation de capital, de les aider plutôt que d’être contre eux. « Les prix ne font que baisser sur le marché et les sociétés tiennent à peine », a-t-il déploré. En revanche, il soutient que l’augmentation du capital mettra les producteurs de coton à l’abri des soubresauts du marché international et va redonner confiance aux partenaires.

Pour l’année 2006-2007, près de 800 000 tonnes de coton sont attendue dont 700 000 pour la SOFITEX.

Avant le point de presse de la soirée, l’Association interprofessionnelle du coton au Burkina (AICB) a organisé une rencontre. Les grands points concernaient les accords interprofessionnels, les méthodes de travail à appliquer pour mettre du coton de qualité sur le marché et le grand local regroupant toutes les filières au même lieu pour faciliter leur gestion, entre autres.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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