Les ressources naturelles telles que les terres, l’eau, la forêt... sont sources de conflits entre agriculteurs et éleveurs...

« Ces divergences à intensité variable, émaillent la vie intracommunautaire et intercommunautaire », a estimé le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Clément P. Sawadogo.

C’est pour identifier les raisons profondes de ces conflits et trouver des solutions à même de mettre en place des stratégies nationales et sous-régionales à même de permettre d’éviter ce genre de situation que Oxfam/Movib organise un atelier du 20 au 22 novembre 2006 à Ouagadougou.

Les délégations du Mali, du Niger, du Bénin, du Sénégal et du Burkina Faso vont donc échanger leurs expériences en la matière. « Quelles que soient les démarches que vous préconiserez, il m’apparaît primordial que vous mettiez l’accent sur le concept de gestion communautaire des ressources naturelles », a recommandé le ministre Sawadogo.

Selon lui, cette démarche intègre les plus pauvres parmi les pauvres du monde rural et les minorités ethniques politiquement et économiquement laissées-pour-compte. Nos travaux devraient aboutir à l’ébauche d’un plan d’action et d’une grille de plaidoyers pour la prise en compte des intérêts stratégiques des femmes dans les plans de développement des collectivités locales.

Pour M. Sawadogo, ces facteurs sont déterminants dans l’instauration de la confiance puis dans le renforcement des capacités des communautés à la base. En guise de réponse, la chargée du programme Oxfam/Movib de l’Afrique de l’Ouest, Mieke Hartveld, a rassuré que les réflexions iront au-delà des préjugés.

Hamadou TOURE

Sidwaya