Après trois ans et demi passé au Burkina Faso, le représentant résident du FMI est au terme de sa mission. Et avant de quitter le Burkina Faso, M. Robert Franco a rencontré tour à tour le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli et le président Blaise Compaoré le 2 avril dernier. Il a remercié les autorités burkinabè pour leur coopération franche et étroite avec le FMI depuis son arrivée au Burkina en décembre 2000.

Interrogé sur la lutte que mènent les autorités burkinabè contre la pauvreté, M. Robert Franco a précisé qu’il s’agit d’une lutte dure et difficile. Il estime cependant que la réduction de la dette intervenue en avril 2002 et qui a mis à la disposition du gouvernement des ressources substantielles devrait mieux renforcer cette lutte. Même s’il reconnaît que la lutte prendra encore du temps, il note que des résultats positifs sont déjà perceptibles.

En quittant le Burkina Faso, Robert Franco qui est en fin de carrière au niveau de FMI promet de revenir de temps à autre non pas dans le cadre de cette institution mais dans celui plutôt professionnel. Son seul regret c’est d’avoir vécu au Burkina avec sa femme sans leurs enfants.

Enok KINDO
Sidwaya