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Disparition de Alassane Kogoda Ouédraogo : L’hommage du CSC à un grand professionnel

Publié le mardi 21 novembre 2006 à 08h13min

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A travers la déclaration qui suit, parvenue à notre rédaction, le Conseil supérieur de la communication (CSC) rend hommage à Alassane Kogoda Ouédraogo, journaliste émérite, décédé le vendredi 3 novembre 2006.

Le vendredi 3 novembre 2006, notre cher confrère, Alassane Kogoda Ouédraogo tirait sa révérence. La nouvelle de cette disparition a bouleversé le monde des médias.

Le Conseil supérieur de la communication s’associe à cette douleur car lorsqu’une plume se casse ou une voix s’éteint, c’est une partie de la liberté de la presse qui s’érode. Journaliste émérite, Alassane Kogoda fait partie de ceux qui ont inscrit le travail comme un sacerdoce.

Ancien directeur de Carrefour Africain, de l’Agence d’information du Burkina et de la Maison de la presse Mohamed Maïga, il a su en tant que pionnier, apporter une touche professionnelle à la presse nationale. Et comme les talents ne meurent jamais, admis à la retraite, notre confrère avait été accueilli spontanément aux Editions Le Pays, comme secrétaire général de la rédaction. Beaucoup de lecteurs se délectaient tous les week-ends de sa « chronique du fou » où dans un style agréable et plaisant, il assenait ses vérités. En vérité, avec toute la rigueur professionnelle, il savait analyser les sujets d’intérêt et comme le fou du village, il provoquait par un questionnement pertinent, une réflexion féconde sur la société en mutation.

Convivial, affable, toujours prêt à partager sa large expérience de la pratique journalistique, c’est un précurseur de la presse burkinabè qui disparaît dans un concert unanime de reconnaissance de ses compétences et du rôle qu’il a joué comme homme des médias de référence. Kogoda Alassane Ouédraogo a apporté sa part de terre à la construction de l’édifice national en toute humilité et en toute modestie.

Il est parti après avoir fortement contribué à faire émerger les germes de la confraternité et de la quête de l’excellence dans la pratique journalistique. Le Conseil supérieur de la communication voudrait s’associer à la douleur de ceux qui l’ont côtoyé de près pour témoigner de ce qu’il doit constituer un idéal vers lequel tous ceux qui embrassent la profession doivent tendre. Le Conseil supérieur de la communication présente ses vives condoléances à la famille de l’illustre disparu, à l’ensemble des médias du Burkina Faso et souhaite que la terre libre du Burkina Faso qu’il a servie avec abnégation ,lui soit légère.

Luc Adolphe TIAO,
Président du Conseil supérieur de la communication
Commandeur de l’Ordre National

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Vos commentaires

  • Le 21 novembre 2006 à 21:02, par drissa En réponse à : > Disparition de Alassane Kogoda Ouédraogo : L’hommage du CSC à un grand professionnel

    Je vois que Luc Adolphe Tiao visite regulierement le site lefaso.net puisqu’il a repondu a mon coup de gueule envoyé dans l’article precedent consacré au deces de Monsieur Kogda.
    Alors les autres, renchérissez !

    • Le 24 novembre 2006 à 19:03 En réponse à : > Disparition de Alassane Kogoda Ouédraogo : L’hommage du CSC à un grand professionnel

      J’avoue que je ne connaissais pas l’illustre disparu jusqu’a ce que je lise cet element et que j’apprennet qu’il etait celui l’auteur dla chronique du fou.( mon article prefer) A un moment donne j’ai meme voulu demander aux messieurs de lefasonet pourquoi on n’avait pas cette chronique toutes les semaines. ? Merci de par votre interrogation permettre aux"ignorants" comme moi de joindre ma modeste voix a celle de ceux qui m’ont precede pour presenter mes condoleances les plus attristees a sa famille ! que la terre lui somme legere et que le bon Dieu lui accorder le repos eternel.
      Courage a vous membres de sa famille et collaborateurs ( et encore merci a Drissa)

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