Interprétation des moments forts des pièces mises en scène lors de l’atelier. Pièces agrémentées de sons de tam-tams et de pas de danse contemporaine. Tel était le menu de la soirée de présentation des travaux des quatorze stagiaires venus de onze pays africains (Burkina Faso, Bénin, Cameroun, Centrafrique, Tchad, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal et Togo) pour renforcer leurs connaissances en théâtre d’intervention sociale.

En trois semaines, les artistes-comédiens ont reçu des enseignements sur la danse, la chorégraphie, les traditions et les pratiques du théâtre d’intervention sociale au Burkina Faso et en Belgique et sur la percussion. Des connaissances données par cinq formateurs.

Ce sont le Pr. Jean Pierre Guingané, Ahmed Ouédraogo du Burkina Faso, Raija Sinikka Rantola, Michael Stoeckel de la Finlande et Jean Henri Dreze de la Belgique. IIIe atelier du biennum 2006-2007, cette formation théâtrale est l’initiative du bureau régional pour l’Afrique de l’Institut international du théâtre en partenariat avec le Centre de formation et de recherche en arts vivants (CFRAV). Elle a eu le soutien financier du centre finlandais de l’Institut international du théâtre.

L’objectif de cet atelier « vise à donner un savoir-faire aux artistes africains mais aussi à donner l’opportunité aux centres africains de travailler ensemble », a expliqué le Pr. Jean Pierre Guingané, président du bureau régional pour l’Afrique de l’Institut international du théâtre (IIT). Les participants à l’atelier ont été choisis dans les centres IIT africains pour renforcer la collaboration entre ces cadres de formation théâtrale. Pour Jacqueline Kini, cet atelier a été le lieu de perfectionnement du jeu d’acteurs à travers l’apprentissage des mouvements biomécaniques, de la diction.

Quant à Ndèye Fatou Cissé, actrice sénégalaise, la formation a renforcé ses capacités d’interprétation. Ce IIIe atelier est une première étape de formation en théâtre d’intervention sociale dont l’objectif est de changer une chose à moyen ou long terme « pour le développement des pays africains », a souligné le Pr. Guingané.

Alassane KERE

Sidwaya