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Pavillon du design : Quand internet a besoin de services complémentaires

Publié le mardi 31 octobre 2006 à 08h21min

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Le designer burkinabè Vincent Bailou a présenté, samedi 28 octobre 2006 sur le site du SIAO, un projet dénommé « Cyber-maquis ». Le « cyber-maquis » est un espace créé pour les utilisateurs d’internet et qui comprend également un restaurant et un espace de détente.

Au total, huit designers burkinabè et français ont travaillé sur ce projet. Son concepteur, Vincent Bailou, a indiqué que son idée était d’apporter des services complémentaires dans les cyber.

Selon lui, les utilisateurs d’internet ont parfois besoin de se restaurer ou de se détendre, et le « cyber-maquis » qu’il propose vient à point nommé, car regroupant en un seul lieu, tous ces différents services. « J’ai eu en envie de développer des idées et les associer à internet qui est un moyen de communication assez pratique aujourd’hui », a expliqué M. Bailou.

Dans le « cyber-maquis », les éléments (bureau de travail, lampes, étagères, cabine téléphonique, tabourets, lave-mains...) qui entrent dans la réalisation des différents espaces, ont été fabriqués par Vincent Bailou et ses collègues. Certains ont été réalisés avec du beau matériau purement burkinabè. « On peut faire du beau avec du moins cher », a lancé le secrétaire général du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Jean-Claude Bicaba, qui a suivi la présentation du « cyber-maquis » en compagnie du commissaire général du SIAO, Jean-Claude Bouda, et d’autres invités.

Le design rappelle-t-on, est la création d’objets fonctionnels, pratiques et utilitaires. Selon Vincent Bailou, les designers travaillaient à l’origine pour les industries. Ils proposaient ensuite. « Nous avons envie de créer un design africain, du fait que nous travaillons à la place de l’industrie avec des artisans. Notre objectif est que des artisans africains arrivent à développer nos créations », a souhaité Bailou.

Moustapha SYLLA

Sidwaya

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