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Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

Publié le jeudi 26 octobre 2006 à 08h53min

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Mouvement de jeunesse issu de divers partis politiques du Burkina Faso et partageant, comme son nom l’indique, l’idéal panafricaniste, la Confédération de la jeunesse panafricaine (CPJ), a donné une conférence de presse le mardi 4 octobre 2006 dans la salle de conférences de l’Eau-Vive à Ouaga.

Elle entendait se prononcer et proposer de nouvelles solutions pour régler définitivement la crise ivoirienne. Cette nouvelle structure dit apporter son soutien au président Laurent Gbagbo.

"Laurent Gbagbo est un monsieur en difficulté parce que président d’un pays convoité", a déclaré d’entrée Izdine Touré (dans le civil fils de Soumane Touré), coordonnateur de la Confédration de la jeunesse panafricaine (CPJ).

Pour lui, la solidarité africaine exigeant de venir en aide à un frère en difficulté, rien ne semble plus normal à leurs yeux que de voler au secours du président Gbagbo, car le combat que celui-ci mène dans son pays est héroïque à l’instar de celui mené jadis par Lumumba, N’Krumah, Nasser, Sankara,...

Libérer l’Afrique de ses prédateurs

La CPJ considère que l’avenir des pays africains et de leur jeunesse restera toujours sombre si aucune action n’est menée pour libérer le continent de ses prédateurs internes et externes, qui opèrent en interaction.

C’est pour cette raison, qu’elle condamne et dénonce l’apathie de ces leaders africains qui observent sans rechigner une ancienne puissance colonisatrice (NDLR : la France) s’acharner sur un pays indépendant dont le seul crime est d’affirmer son droit à la liberté et à la maîtrise de ses richesses nationales.

La CPJ a donc tenu à rendre hommage à ces quelques hommes politiques qui font de la résistance parce qu’ayant compris que la pérennité de leur lutte se trouve dans leur alignement sur les aspirations populaires.

Parmi ces hommes, Maître Hermann Yaméogo, a lâché Izdine Touré, en présence du Dr Pierre Bidima du Mouvement de la paix et de Noël Yaméogo, proche collaborateur du président de l’UNDD.

Et Stanley Ladji Traoré, membre de la CPJ, d’ajouter que le chantre du Tékré est le seul, en son temps, à s’être clairement positionné au sujet du problème ivoirien. Stanley Ladji Traoré affirme que, loin de vouloir s’ériger en donneur de leçon, si Hermann Yaméogo pose de bons actes, il le dira, s’il commet aussi des gaffes, il le notera sans gêne.

La CPJ pour sa part s’engage à soutenir Laurent Gbagbo, en effectuant un déplacement très prochainement en Côte d’Ivoire pour porter son message aux acteurs de la crise ivoirienne.

Notons que la conférence de presse se tenait à la veille de l’examen du dossier ivoirien à New York par le Conseil de sécurité de l’ONU, devant se pencher sur le projet de résolution de la France.

A la suite de la CEDEAO et de l’UA, la Maison de verre de Manhattan devrait décider d’une nouvelle prolongation du mandat de Laurent Gbagbo pour un an, tout en renforçant les pouvoirs du Premier ministre Charles Konan Banny pour lui permettre de mener à bien la transition.

Cyr Payim Ouédraogo
Edwige Taonsa (stagiaire)

Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 26 octobre 2006 à 09:59, par nb En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

    Votre mouvement est peut être jeune mais pas ses membres j’espère. 2002, c’est tout juste comme hier. Du respect pour nos parents dont les corps dorment encore quelque part en CI.
    Sans rancune, ce n’est qu’un rappel.

    • Le 26 octobre 2006 à 17:18, par solassane En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

      je crois qu’il ne faut pas aller vite en besoinge il faut voir l’esprit de ces jeunes car la fois lugubre peut y être mais au delà il faut voir que sans la paix en RCI on ne pourras pas parler d’une quelconque justice de nos frères qui sont tombés ou aussi de reéquilibrer actuellement notre économie qui est un peu asphixiée. Regardons l’intérêt général cad sans paix ou sécurité dans ce pays les burkinabe seront loin d’avoir ceux qu’ils veulent justice.Aider le président ivoirien veut il dire être solidaire ?moi je ne crois pas parce que respecter ou être d’accord avec une personne sont là de choses différentes. Pour cette initiative je crois quelle n’est pas male notament rapprochée deux jeunesses car vous et moi savions que certes si les deux pays ne s’entendaient pas sur certains sujets comme le foncier ;il reste loin que maitenant certains en n’ont profités pour faire la merde. Sachez que justice sera faite pour nos compatriotes tombés.

      • Le 5 novembre 2006 à 05:02, par Africain conscient !! En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

        Quelle transparence Gbagbo n’offre t-il pas a ses challengers du dedans ? Gbagbo dictateur ? Je ne crois pas que cette interrogation peut venir d’un Konan Bedie, lui qui avait si bien montre combien il etait dictateur, ni d’Alassane Ouatattara qui avait predit de bruler la cote d’ivoire si on ne lui laissait pas le pouvoir. En realite, le debat se cristalise sur un point simple comme bonjour. Faut-il aller aux elections avec la liste qui avait prevalu lors des elections dont Ouattara avait ete exclu ou faut-il refaire une nouvelle liste ? precisons que ce n’est pas Gbagbo qui avait etabli cette premiere liste. malgre cela, si c’est la deuxieme solution qui vaut mieux, alors comment doit on refaire les listes ? Avec chacun son arme a l’epaule ou apres avoir depose les armes ?

        Il est clair que ceux qui ont pris des armes ne veulent les deposer que s’ils obtiennent ce pourquoi ils ont pris ces armes, a savoir le pouvoir politique. mais sincerement, pourquoi devrait-on supposer que ces gens-la qui sont prets a pactiser avec la France neocolonialiste pour bruler la CI, vont instaurer une democratie plus large que celle qui prevaut sous Gbagbo ? S’ils etaient si populaires que cela, ils n’auraient pas a craindre tant que l’on se serve de la liste ancienne, surtout pas Bedie. Au Togo, meme avec la liste la plus traficotee, le RPT ne passerait jamais a une election presidentielle.

        Qu’ils l’admettent ou pas, la France Chiraquienne se sert bien de Soro et son maitre Ouattara, l’homme a la nationalite qui cameleonne selon ses interets, et Bedie l’aigri, pour atteindre ses objectifs d’assujettissement des richesses de la CI aux interets mafieux de la Francafrique. A partir du moment ou les objectifs de la Francafrique coincident avec ceux des rebelles, a savoir deposer Gbagbo a tout prix, le choix des Ivoiriens ne peux qu’etre le rejet de la rebellion. C’est ce rejet que les autres Africains epris de liberte doivent aussi observer s’ils veulent aider leurs freres et s’aider eux-memes. En tous cas, depuis le lendemain si prometteur des independance, l’Afrique n’a lus vu des nationalistes de la poigne de Gbagbo. Si l’homme n’est pas exempts de defauts comme tout etre humain, nous devons lui reconnaitre son courage et sa lucidite historiques qui certainement feront grande date dans les livre d’histoire de nos arrieres petits enfants. Si vous voulez que ces enfants aient honte de vous plus tard, alors dansez a la musique francafricaine du trio Bedie_Soro_Ouattara, composee par Chirac, le vrai pere de la rebellion.

  • Le 26 octobre 2006 à 12:35, par fier nabé En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

    Bon courage. Vous cherchez votre pain, quitte à chauffer le four avec les corps de nos frères burkinabé !!!!!

  • Le 26 octobre 2006 à 13:46, par un ecoeuré En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

    je constate par là la puissance de l’argent.honte à ces jeunes qui ont choisi de se prostituer à coté des milliers de morts fait par le regime genocidaire de gbagbo.allez vendre votre derrière à gbagbo,il vous donnera des millions qui ne feront pas votre boheur.

  • Le 26 octobre 2006 à 18:04, par GGB En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

    C’est vraiment honteux pour cette minorité de jeunes qui acceptent soutenir le président ivoirien. C’est très grave pour des burkinabé dont des frères , des soeurs , en somme de parents ont été tués par le regime de LGG et qui acceptent aujoudhui monter un pseudo mouvement pour soutenir un regime aussi ignoble et génocidaire. Quels sont les vrais motivations de ses jeunes ? J’espère que l’avenir nous le dira.

    GBB

  • Le 26 octobre 2006 à 19:29, par Mad En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

    Vous etes des rigolos. Ce meme Gagbo qui a orchestre le massacre des Burkinabes, quelque soit la justesse de son combat ce revisionniste est disqualifie. Je n’aurais de repis que lorsqu’il s’en ira du pouvoir. Seuls les vendus soutiennent Gbagbo...
    Il semlberait qu’en cote d’Ivoir les Burkinabes ne veulent meme pas que l’on sache d’ou ils sont (ils ont honte de les pays a cause d’enc. comme Gbagbo) et vous venez me parler de panafricanisme. Moi j’appel ca du canibalisme ivorien. Je suis fier d’etre Burkinabe moi ! Tous ces petits immigres qui ont honte de leur origine peuvent toujours le defendre s’il le souhaite mais nul n’est dupe vous serrez toujour les burkinabete tant que les chose ne change en CI. Tout sauf Gbagbo !!!!

  • Le 27 octobre 2006 à 01:37, par DEMS En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

    Je suis vraiment désolé de voir des frères du faso crée un tel mouvement qui, selon moi n’a pas sa raison d’être et ne l’aura jamais. Vous pouvez aller prendre des sous avec gbagbo, personne ne vous empêche mais de grâce , ne crée pas un tel mouvement de sauvage.Vous êtes des intellectuels sur papiers et non dans la tête.quel tort gbagbo n’a pas fait à nos compatriotes et vous vous levez aujourd’hui "mouvment de soutient à gbagbo.C’est mouvement on n’a jamais vu. rejoignez -lui et laissez nous ,on a assez de vous !
    Signé DEMS

  • Le 30 octobre 2006 à 12:31, par claude En réponse à : > Crise ivoirienne : De jeunes Burkinabè au secours de Gbagbo

    Il faut faire des manifs de soutiens à laurent Gbago dants toute l’afrique, notre misere est du au neocolonisalisme. l’heure de la lutte a sonné.

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