Comment mieux exploiter les résultats de la recherche pour le développement durable au Burkina Faso : état des lieux et propositions de solutions idoines ». Tel est le thème qui a réuni pendant 48 heures, chercheurs, visiteurs, responsables d’institutions de recherches et autres acteurs du développement.

Faisant le constat de la sous-exploitation des résultats de la recherche au Burkina Faso, malgré les sommes faramineuses injectées chaque année dans ce domaine pour l’Etat, le CAPES a voulu relever le défi de l’utilité effective de la recherche. Au terme de l’atelier, et au regard des résultats atteints, le conseiller technique du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Loya Kako s’est dit très optimiste quant à l’avenir des résultats des rechercheurs au Burkina Faso.

L’état des lieux de la recherche, montre, selon le rapport de synthèse des travaux, que d’énormes potentialités existent surtout dans les domaines de l’agriculture, de la santé, etc. Des contraintes identifiées, qui entravent la mise en valeur de ces résultats, les participants ont conclu qu’une volonté politique plus affichée suffit à les vaincre et à rendre utilitaires les efforts et les sacrifices consentis par les chercheurs.

Aussi, une politique de vulgarisation réellement soutenue de ces résultats permettra de les sortir de la méconnaissance qui les caractérise jusque-là. Une synergie d’action entre les différents chercheurs peut, selon les participants, non seulement mieux mettre en valeur leurs résultats, mais aussi et surtout, pousser l’Etat à plus d’attention à l’égard de ceux-ci. Au terme des travaux, le représentant du MESSRS, Loya Kako a, au nom du ministre, assuré que les résultats de cet atelier feront l’objet d’une attention particulière au niveau des autorités.

Ladji BAMA

Sidwaya