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Développement humain durable : Les pays de la sous-région à la recherche de politiques favorables aux pauvres

Publié le mercredi 18 octobre 2006 à 07h24min

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Comment mesurer l’impact des politiques et des chocs exogènes sur les conditions de vie des populations ? C’est la question qui réunit à Ouagadougou du 17 au 20 octobre, des experts venant de neuf pays de la sous-région.

« Dans le contexte actuel de mise en ouvre des stratégies de réduction de la pauvreté, il y a un regain d’intérêt aussi bien des décideurs politiques que du monde des chercheurs dans le sens de disposer d’instruments opérationnels pour cerner l’impact socioéconomique des politiques de développement ». Ainsi déclarait le secrétaire général du ministère chargé de l’Economie, Bassirou Ly à l’occasion de l’ouverture de l’atelier régional sur les mesures de l’impact des politiques économiques sur la pauvreté, qui a lieu du 17 au 20 octobre 2006 à Ouagadougou. Cet atelier, organisé par le ministère chargé de l’Economie et du Développement en collaboration avec la Banque mondiale et la Coopération allemande (GTZ), vise à trouver des réponses à un certain nombre de questions que suscitent les politiques actuelles de développement.

Des questions qui, en substance sont suscitées par les difficultés auxquelles les pays africains devront faire face dans la gestion de la pauvreté en tant qu’émanation d’un processus.

Au Burkina Faso, la quête d’une politique de développement efficace a amené le pays à adopter le modèle PAMS (Simulateur macro-économique pour l’analyse de la pauvreté). Sans être une panacée, ce modèle permet, selon Bassirou Ly, d’évaluer l’impact des politiques et des chocs exogènes sur la pauvreté et la distribution des revenus.

Ainsi, pendant ces quatre jours de travaux, les participants auront à échanger leurs expériences sur les dernières évolutions dans la conception et programmation du PAMS et d’autres outils similaires. Ils devront également établir le bilan de l’application du PAMS (et similaire) dans l’élaboration des stratégies nationales de lutte contre la pauvreté.

Fatouma Sophie OUATTARA

Sidwaya

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